
« Ce que fait la main droite, que la gauche ne le sache pas. »
Cet adage résume bien la gêne que suscite le tract de la CGT Mayotte, qui transforme un geste de solidarité collective en outil de communication électoraliste à la veille des élections professionnelles.
L’aide exceptionnelle versée aux collègues sinistrés a été décidée dans tous les CSE de France Télévisions, toutes sensibilités syndicales confondues.
Elle a été rendue possible grâce à un effort partagé : les autres salariés ont accepté de renoncer à une partie de leur budget d’activités sociales.
La création d’un fonds d’urgence a été demandée pour que cette solidarité s’applique demain à tous, partout dans l’entreprise.
Instrumentaliser cette aide, c’est piétiner l’esprit de solidarité.
La dignité impose la discrétion et pas l’exploitation.