Et vous, vous êtes plutôt éponge ou ciré ?
En CSE, coté direction, il y a ceux sur qui tout glisse et ceux qui absorbent sans un mot. Résultat : des échanges énigmatiques sous forme jeu de dupes où l’on nous fait prendre des vessies pour des lanternes (voir notre liminaire). En résumé, le bateau coule et les élus tentent d’écoper ce qu’ils peuvent à la petite cuillère.
Alors on prend une grande respiration et nous voilà partis pour une apnée intellectuelle de 2 jours direction le fond du Pacifique…

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Sous l’océan, sous l’océan
« Doudou, c’est bien mieux, tout l’monde est heureux sous l’océan
Là-haut, ils bossent toute la journée
Esclavagés et prisonniers
Pendant qu’on plonge comme des éponges sous l’océan. »
Et on commence ce CSE par le Compte-rendu de la commission nouvelles technologie qui une fois n’est pas coutume s’est tenue à Vendargues.
Un lieu de tournage fictions (Un si grand soleil, etc) qui a visiblement impressionné les élus par la qualité technologique de ses installations mais qui prend l’eau (au sens figuré bien sûr !)
La CFDT s’inquiète du non-remplacement de matériel. Un matériel plutôt très vieillissant, dont le renouvellement pourrait être reporté compte-tenu des restrictions budgétaires qui pèsent sur toute l’entreprise.
La direction le confirme : « tous les achats souhaités ne pourront être acquis en 2025 ». Un arbitrage sera donc nécessaire pour étaler les investissements techniques sur plusieurs années, entre temps il faudra passer par de la location.
Parc caméras du réseau : l’ivresse des profondeurs
Nous découvrons d’abord que l’actuel marché des caméras arrive à son terme le 10 mai prochain. Notre vue se trouble.
A compter de cette date, nous explique-t-on, France Télévisions ne pourra plus acheter ni caméras, ni cartes mémoire, ni batteries… ni rien… Nous sommes saisis d’angoisse.
Mais tout va très bien se passer, nous dit-on, la direction du réseau veut continuer à travailler et maintenir en état le parc de caméra Sony actuel. Sachant que ce maintien sera supporté par le budget régional. Un nouvel appel d’offre sera rédigé pour un an renouvelable 2 ou 3 fois, histoire de ne pas être pris de cours par une évolution technologique majeure.
C’est effectivement plus prudent sachant que le parc actuel de caméscopes de FTV compte environ 800 unités.

Il a aussi beaucoup évolué.
Les unités Sony Alpha 7 sont de plus en plus demandées, acquises depuis trois ans, elles correspondent à un autre appel d’offres. Tout comme les 147 UTS.
La Sony Z200 pourrait, à l’avenir, remplacer les X200, X300 et Z90 qui ne seront plus au catalogue.
La X400 est, quant à elle, de moins en moins utilisée mais sera remplacée si nécessaire.
Et qui dit nouveaux outils dit nouveaux risques.
Les élus demandent qu’un bilan technologique et une évaluation de l’impact sur la santé des utilisateurs soient réalisés conjointement par la commission nouvelles technologies du CSE et la CSSCT à partir des retours utilisateurs.
Les élus expliquent aussi qu’au vu des contraintes budgétaires, il serait peut-être judicieux de partager les équipements qui dorment dans les placards notamment au siège.
La direction acquiesce. Le système existe déjà entre chefs de centre mais le directeur d’exploitation du réseau avoue : « c’est toujours difficile du siège vers les régions. » Comprenez : on ne donne pas de caviar aux cochons des mers. Mieux vaut les laisser se débattre dans leur filet de pêche…
Drones : roulis et tangage
Ils naviguent en eaux troubles depuis la mise en place du dispositif, en février 2024. Et un an après, toujours pas de plan de compétence, ni de financement.
Le permis de voler, autrement dit la formation initiale, n’est pas prise en charge par l’entreprise. Les télépilotes volontaires doivent financer eux-mêmes leur formation. On s’en offusque. Réponse du directeur de l’Exploitation du Réseau, Michaël Friederich : « France Télévisions ne vous paye pas le permis de conduire puisqu’il sert aussi dans privé ! » Ok. Demande-t-on à un rédacteur CC1 s’il va se servir de sa formation caméra pour tourner un mariage le week-end ? Non. Alors où est le problème ? Il est bien dans l’intérêt de l’entreprise d’avoir des dronistes en interne… c’est donc à elle de les former. Là, la direction boit la tasse mais reste muette comme une carpe.
Précision non négligeable : réaliser ces images en interne coûte dix fois moins cher que sous-traiter.
Et si le réseau compte actuellement 29 télépilotes (4 OPV et 25 JRI, rédacteurs CC1 ou CC2), certaines Antennes manquent encore de volontaires.

La direction a pérennisé le poste de Responsable des Opérations de Vol (ROV). Et, sans doute, pour motiver les salariés, elle a instauré unilatéralement une prime forfaitaire « one shot » (500 € pour 25 à 50 « missions » cette année, 1000€ au-delà).
Pour la Cfdt, il aurait été plus cohérent et équitable pour tous les salariés, de débattre d’un barème de spécialisations.
Séverine Thirel, adjointe à la DRH réseau, explique : « la prime est temporaire sur l’année 2025, car on envisage le métier de JRI droniste ».
Pour l’instant, seul le réseau régional dispose de pilotes, pourtant des salariés de La Fabrique et des Outre-Mer ont exprimé leur intérêt pour cette compétence. Pour Michaël Friederich, il appartient à chaque Direction concernée d’instruire ce dossier.
La CFDT propose à minima un abondement du Compte Personnel de Formation (CPF), permettant aux salariés de suivre les formations drone pendant leurs heures de travail. Et d’ainsi pouvoir un peu reprendre leur respiration.
Overdrive tentaculaire
C’est un poulpe géant ! Une pieuvre aux multiples ramifications qui va rapidement se déployer dans les 12 sites pourvus de régies génération MOSAR (Rouen, Nancy, Reims, Caen, Poitiers, Lyon, Grenoble, Clermont, Toulouse, Rennes, Nantes, Orléans). Des essais opérationnels avec des salariés experts auront lieu courant avril. « Pour les autres, on attendra », nous dit Michaël Friederich, le déploiement des régies Cosma.
Objectif : info-consulter le CSE avant la mise en place effective de ces outils à la rentrée.

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Cela concerne aujourd’hui 3 fonctionnalités qui avaient été jugées intéressantes à l’issue de l’expérimentation sur le site de qualification de Strasbourg (SQS):
- la gestion automatisées des synthés (Xpression studio – Attente de la nouvelle version ROSS)
- celle des infos décors (TESSERA)
- et du serveur / mélangeur (Open Media StudioDirector)
La régie a été repensée (ajustement des postes de travail en régie) pour maximiser l’efficacité opérationnelle et garantir une certaine fluidité d’adaptation lors de l’exploitation, mais qu’en est-il des salariés ? Qui s’en soucie ?
Pas de communication, pas de documents, rien… le néant. Un projet aussi mystérieux et sombre que les abysses. Construit dans la plus grande opacité, avec au final, un impact certain sur les personnels de régie et les scriptes.
Rassurez-vous, des journées d’échanges et d’informations sont prévues avec des managers, des éditoriaux et des exploitants. En voilà une idée qu’elle est bonne. Si seulement le projet n’était pas « avancé à 95% » !
A croire qu’il y a urgence, qu’après le déploiement du NRCS complet (NewsBoard et Open Media dans le réseau France 3 – hors Corse),la direction veut encore passer un cap. Et visiblement ce ne sera pas celui de Bonne Espérance mais plutôt le Triangle des Bermudes puisque les postes, notamment en régie risquent de disparaître.
ETP : c’est salé !
-180 ETP (équivalents temps plein) pour FTV, -35 pour le réseau en 2025.
Ça c’est pour l’annonce officielle. Dans le détail, c’est un peu plus complexe et ça pique !

Le transfert des 17,5 ETP des équipes légères de La Fabrique vers la Bretagne fausse considérablement la donne car en réalité le réseau perd près de 50 ETP (32,3 + 17,5).
Chapeau bas à la région Grand-Est qui, avec 3.7 ETP en moins en trois ans, est leader de ce classement des économies. Un résultat qui, sur le terrain, a des conséquences très concrètes : des PAE quasi inexistantes, des programmes réduits à peau de Colin et un taux d’absentéisme lui gonflé comme un poisson lune.
On découvre aussi le rattachement de la direction du numérique au réseau alors que jusqu’à présent elle dépendait de la direction de l’info (6 transferts au total). On a un peu de mal à comprendre… mais bon…
Et tout à coup, la cerise sur le gâteau ou plutôt la perle dans le coquillage : la direction envisage la création de postes de directeurs adjoints dans le Réseau. Cela concernerait prioritairement les régions qui ont 3 antennes mais la directrice du réseau ne confirme pas : « je ne vous en dirai pas plus, ce projet n’est pas abouti. Il est encore en réflexion sur ces missions et dans la manière dont il sera budgété ».
A ETP constants, il faudra pourtant bien les prendre quelque part ces postes de cadres supérieurs qui viendront encore gonfler la strate intermédiaire. Combien d’administratifs, de maquilleuses, de techniciens faudra-t-il sacrifier ? Pour atteindre les objectifs, s’agira-t-il de diminuer le recours aux CDD et à l’alternance ? De mutualiser encore plus ?
« On va ajuster l’activité aux contraintes budgétaires » nous explique Isabelle Staes. Aux directeurs régionaux de décider poste par poste en fonction des engagements et priorités dans les antennes.Des décisions que l’on espère concertées avec les représentants de proximité. Car l’impact social de ces réductions d’ETP ne sera pas négligeable.
La Cfdt s’inquiète des conséquences qui pourraient être multiples et non exhaustives :
- Non-remplacement des départs à la retraite.
- Réduction d’activité.
- Réorganisations internes
- Surcharge de travail pour les salariés restants.
- Accroissement du recours à la prestation.
- Paupérisation des moyens humains dédiés aux tournages…
La Cfdt exige donc une consultation du CSE comme prévu par le code du travail à défaut d’un accord de gestion des emplois et des parcours professionnels (GEPP).
Locales : la tête sous l’eau
Là ça n’est carrément plus de l’apnée, c’est un plongeon dans l’océan les pieds lestés de parpaings.

Les conditions de travail dans les locales du réseau et plus particulièrement celles des adjoints de ces éditions ont été largement débattues.
Le rapport qui nous est présenté concerne pourtant la locale de Nîmes.
Alerté sur des troubles psychosociaux inquiétants, le CSE avait voté une expertise pour comprendre tous les enjeux des difficultés que rencontrait le collectif de cette Locale. Expertise que la direction a contesté en justice, sans avoir gain de cause, soit dit en passant.
Force est de constater que le manque de moyens, de soutien des rédacteurs en chef adjoint « multitâches » et parfois de formation à la gestion des tensions professionnelles relevés par le rapport parlent à tous les élus et font écho aux multiples alertes qui ont été ou sont traitées dans le réseau.
Signe que quand même, le travail en locales devrait être un vrai sujet de préoccupations.
Les experts se sont également intéressés au dispositif de traitement des alertes pour harcèlement, et sans surprise pour les élus, celui-ci manque de transparence et ne respecte pas le contradictoire.
De ce fait, les préconisations pour éviter que ne surviennent d’autres atteintes à la santé des salariés devraient inspirer toutes nos antennes. On retrouve une idée défendue de longue date par les élus : créer des « espace de discussion sur le travail ». Cela nécessite toutefois de dégager du temps de travail.
Et c’est toujours bon à prendre en période de disette : éviter les RPS, avoir moins d’arrêts de travail, ça fait faire des économies !
Rétrogradation des notes : le monde du silence
L’évaluation des compétences lors des entretiens annuels serait-elle aléatoire ? Notée au doigt mouillé… avec plus ou moins de chance. C‘est en tout cas le constat fait par de nombreux salariés cette année qui se voient rétrogradés par rapport à l’an dernier. Sans un mot.
Voir notre tract « Entretiens annuels : gare à la dégringolade »
En tout cas, la direction dit ne pas avoir donné de consigne particulière pour la campagne d’entretien 2025… mouais… c’est évidemment par pur hasard que tous les managers décident de le faire simultanément !
La RH précise quoiqu’il en soit qu’aucun salarié ne doit le découvrir, cela doit être expliqué lors de l’entretien. Et s’il y a un désaccord, il faut le noter dans la case « Commentaire », sachant que tout entretien non signé finira parmi les non-réalisés. Ce que les managers ne semblent pas avoir compris. En tout état de cause, personne ne semble avoir le même niveau de compréhension et surtout d’interprétation des critères et échelles d’évaluation de l’entretien annuel.
Dans certaines régions les entretiens ne sont même pas planifiés et se déroulent au pied levé. La direction admet que ce n’est pas normal. Ce qui devrait être un temps d’échanges préparé entre salarié et manager ne doit pas se résumer à un remplissage de formulaire.
La CFDT constate, une fois de plus, que les temps dédiés aux échanges sur le travail, même lorsqu’ils sont obligatoires, ne sont pas maitrisés et génèrent le plus souvent incompréhensions et frustrations supplémentaires.
Les explications disponibles sur Mon Espace sont insuffisantes pour permettre une compréhension partagée entre salarié et manager sur le rôle et l’intérêt de cet entretien annuel.
Face aux nombreux retours négatifs des salariés concernant des évaluations revues à la baisse, les élus demandent qu’un bilan de la campagne des entretiens annuel 2025 leur soit présenté et explicité lors d’un prochain CSE.
Projets de déménagement : comme un poisson dans l’eau…
Les projets immobiliers se succèdent et ne se ressemblent pas. Certains coulent à pic, d’autres semblent plus épanouissants. Quoiqu’il en soit tous les salariés doivent être traités de la même manière où qu’ils se situent sur le territoire.
BIP de La-Roche-sur-Yon : on touche le fond !

Des moisissures, des odeurs nauséabondes persistantes et des infiltrations au niveau des fenêtres, l’état de l’actuel bureau d’information de proximité de La-Roche-sur-Yon ne laissait que peu d’options. La relocalisation s’est imposée alors que le bail arrive à échéance fin décembre.
Le local proposé (75m2 dans un bâtiment neuf avec 2 places de parking en souterrain et une en surface) n’est plus en hypercentre mais sur un axe qui permet de sortir de la ville rapidement. Un arrêt de bus à 100 m est en liaison directe avec la gare. L’immeuble dispose même d’un local à vélo.
Pour les élus du CSE, les gros points noirs sont l’absence de douche mais surtout des toilettes partagées, sur le palier et communes aux 460m2 de bureaux ! »
« Cela n’a pas été demandé » argue le directeur régional Vincent Le Fahler qui souhaite prendre bail fin avril pour pouvoir engager les travaux nécessaires.
Jugeant ce dossier insuffisamment instruit et abouti avec peu de descriptions techniques, les élus demandent qu’un plan prévisionnel d’aménagement soient présenté au prochain CSE, aux RP et aux salariés concernés. L’équité devant être respecté dans le réseau concernant l’aménagement d’un BIP.
BIP d’Arcachon : c’est tout bon !
C’était presque inespéré, juste avant Noël : l’annonce de la création de ce bureau à Arcachon, sur le « bassin », deuxième pôle d’attractivité en Gironde après Bordeaux. Une zone jusque-là couverte par les équipes du BRI qui font les frais des aléas de circulation, surtout l’été !
Les élus du CSE avaient alors donné un avis positif pour la « prise à bail » de ce local en plein centre-ville, proche de la gare dans un immeuble neuf et financièrement abordable où seraient redéployés 2 postes du BRI de Bordeaux. Ils demandaient à être à nouveau consultés sur l’aménagement des locaux et le stationnement du véhicule de service. C’est chose faite lors de ce CSE !
Finalement, une place de parking a pu être trouvée sous le Palais des congrès, au bout de la rue, à 100m du bureau.
Le bailleur a donné son accord pour l’installation d’un contrôle d’accès, d’une climatisation et d’une douche.
L’aménagement des espaces sera finalisé en concertation avec l’ergonome de FTV et l’équipe quand elle sera nommée.
18 rédacteurs et 19 JRI ont postulé (dont 1 seul JRI du BRI de Bordeaux). Les entretiens ont débuté et se termineront fin mars. La prise de fonction est prévue au 1er juin 2025. Un accompagnement des 2 nouveaux salariés est prévu afin de faciliter leur adaptation à ce nouveau poste (support managérial, technique, logistique et RH). Dernière précision : les 2 prochains postes vacants au sein de la rédaction de Bordeaux ne seront pas remplacés.
Aide exceptionnelle au CSE de Mayotte
Après le passage du cyclone Chido qui a dévasté l’île en décembre dernier, le CSE Central a souhaité faire appel à la solidarité des CSE pour verser une aide globale de 100 000€ au CSE de Mayotte.

Une aide destinée aux salariés en difficulté pour laquelle la participation du CSE Réseau représente 32000 €. Une somme pas du tout dérisoire dans le contexte économique actuel qui correspond par exemple au budget annuel des ASC de 2 antennes du réseau (Nantes et Montpellier) ou à celui la billetterie centrale pour 2025.
Pour la CFDT, cette demande amène plusieurs interrogations : combien de salariés de Mayotte sont sinistrés ? A-t-on chiffré les besoins ? Quid des autres salariés en difficulté à la Réunion (après le cyclone Garance) ou encore dans le réseau (suite aux inondations) ? Une aide à une association humanitaire n’aurait-elle pas été préférable ?
A défaut de réponse à toutes ces questions, la CFDT a choisi de s’abstenir.
L’aide a donc été adoptée par 19 voix « pour » et 5 abstentions.
De son côté, la direction verse une aide de 30 000€ au CSE de Mayotte ainsi qu’une prime aux salariés qui étaient sur le terrain lors du passage du cyclone et qui ont permis la continuité de l’activité en ne quittant pas l’entreprise et en dormant sur place.

Nouveaux représentants de proximité :
Nouvelle-Aquitaine :
Anne Chancelier est désignée RP titulaire à l’antenne de Limoges en remplacement de Guillaume Schons.
Jean-Marie Arnal est désigné RP titulaire à l’antenne de Limoges en remplacement de Nadia Adell.
Normandie :
Félix Bollez est désigné RP titulaire à l’antenne de Rouen en remplacement de Justine Giet.
Départs à la retraite:
Lorraine :
William Maunier, monteur à la Locale de Metz, prendra sa retraite en juillet prochain après 34 années passées au sein de l’entreprise. Figure de la CGT FTV, il a beaucoup œuvré en faveur des salariés du fait de ses mandats régionaux, nationaux et internationaux.
Prochain CSE Réseau les 16 et 17 avril 2025.
Votre représentante syndicale et vos élus Cfdt :
Séverine Dangin, Metz ; Pascal Lefebvre, Lille ; Bruno Espalieu, Lille ; Yvonne Roehrig, Strasbourg ; Olivier Mélinand, Brest ; Nicolas Marousez, Amiens ; Violette Delvecchio, Bordeaux.