Présents pour la direction : Samuel Peltier, Marilyne Camacho, Séverine Achard, Rafaèle Bourgier (Directeur de la prévention des risques professionnels)
En visio : Anne-Sophie Maxime (Déléguée aux antennes et contenus), Anne de Geoffroy et Eve Jouanny (Coordinatrice des assistants sociaux pour France 3) Présents pour les RP : Denise Delahaye, Coralie Chaillan, Sébastien Lemaire et Pierre-Olivier Casabianca
Compte rendu rédigé par Denise Delahaye, Coralie Chaillan et Sébastien Lemaire
En préambule, le directeur régional tient à saluer la mémoire de Jean-François Téaldi que “beaucoup ont connu et côtoyé”. Un homme “qui a marqué l’histoire de la station” et “dont on connait l’engagement consacré au syndicalisme à France Télévisions”. Les obsèques de Jean-François Téaldi se dérouleront le 19 mars à 16h au crématorium de Cannes.
Calendrier accompagnement de la rédaction d’Antibes avec Rafaèle Bourgier
Rafaèle Bourgier, directeur de la prévention des risques professionnels, rappelle sa décision de programmer les ateliers d’accompagnement de la rédaction de France 3 Côte d’Azur après la bascule Open Media afin qu’ils soient organisés dans les meilleures dispositions. Une réunion de lancement est donc prévue le 23 avril et sera organisée en 2 ateliers de 3 heures (matin et après-midi) comprenant près de 25 salariés chacun, afin de pouvoir intégrer dès cette première journée, la cinquantaine de salariés concernés. Ceci dans le but de ne pas trop impacter l’organisation de la rédaction.
Le périmètre défini concerne les journalistes et les cadres de la rédaction ainsi que la cheffe de centre, l’adjoint à la cheffe de centre, le directeur régional et la responsable des ressources humaines.
Sont prévus : 4 ateliers d’une demi-journée chacun, en présentiel, qui se tiendront entre les mois d’avril et de septembre, avec une pause durant l’été.
Selon Rafaèle Bourgier, directeur de la prévention des risques professionnels, ces ateliers correspondent à un problème de fonctionnement qui touche toute la rédaction directement ou indirectement. Ainsi qu’au souhait et à la volonté de l’ensemble des personnels rencontrés de voir le dialogue restauré et les échanges s’améliorer au sein de la rédaction.
Il est prévu que ces ateliers soient organisés dans un lieu proche du site de France 3, car aucune salle ne peut recevoir 25 personnes dans de bonnes conditions pour ces ateliers.
Il précise également ne pas vouloir donner plus détails sur le contenu des ateliers, afin que “tout le monde soit au même niveau d’information et d’implication, le 23 avril prochain”.
Rafaèle Bourgier indique tenir informé les deux médecins du travail.
Point Actualités de l’Antenne
Le directeur régional tient à féliciter les équipes qui ont travaillé mardi, le jour de la bascule Open Media. Le directeur régional remercie les référents investis pour chaque métier, mais aussi l’encadrement et l’organisatrice d’activité.
La direction indique que “les lapins bleus” seront maintenus pendant 2 semaines (3 semaines au total d’accompagnement) afin de sécuriser les bonnes pratiques. À Marseille, la bascule est prévue le 18 mars.
La direction se félicite des “belles audiences” réalisées sur les couvertures de la Classic Var ainsi que du Tour des Alpes-Maritimes.
- Classic Var :
60 000 téléspectateurs (14 PDA) en 2025 contre 55 000 (11 PDA) en 2024 - Tour des Alpes-Maritimes :
84 000 téléspectateurs (11,1 PDA) le samedi contre 23 000 (3,4 PDA) en 2024
32 000 téléspectateurs (3,1 PDA) le dimanche contre 50 000 (6 PDA) en 2024
Une couverture qui a également “très bien marchée” sur le numérique qui constitue un “enjeu primordial” avec notamment plus d’1 200 000 vidéos vues sur les réseaux sociaux.
Nouveau DDMPO
La direction indique la nomination d’un nouveau Directeur délégué aux moyens et à la performance opérationnelle en la personne de Christian Philips. Celui-ci prend la suite de Jean-Olivier Bost.
Il a pour mission de gérer les potentiels par émission, par JT, par opération, etc. Les DDMPO ne sont pour autant pas décisionnaires, la direction reste maitresse des arbitrages.
Précédemment, à l’échelle du réseau national, ils étaient au nombre de 4.
Désormais, 2 DDMPO se partagent l’ensemble du territoire métropolitain en 2 zones : est / ouest. Le fait qu’ils soient en charge plusieurs régions permet « un partage de pratique » très profitable.
Pilote d’une nouvelle émission numérique
Ce jeudi 13 mars, un pilote de l’émission numérique “La Hype part en live” a été diffusé dès 12h, en live, sur Youtube, Facebook, Tiktok et notre site.
Ce format est réalisé avec “les codes des youtubeurs” et inspiré du podcast “Legends”.
Ce numéro intitulé “La Hype part en live : PSG-OM, le débat d’avant match” était présenté par l’influenceur spécialiste de l’OM, Johan (@johan_racha) avec un duo de journalistes composé de Michel Aliaga et de Karim Attab (Maritima Info). L’invité était Rolland Courbis, ancien coach de l’OM.
Le lien du teaseer sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=o8A864CT_Fg
Le lien de l’émission sur Youtube : https://youtube.com/live/_3dbjPiY1b4
En termes de moyens, in fine, ce format nécessite l’intervention d’un seul technicien vidéo, qui assurera la mise en images avec le switcher (mélangeur) et 3 Iphones (pour les 3 axes) disposés en fixe autour d’une micro-table. Pour la mise en place du dispositif de ce pilote, un cadre technique ainsi qu’un réalisateur ont été mobilisés (en conseil).
Il s’agit d’un projet qui était en gestation depuis plus de 5 années et pensé, à l’origine, pour être réalisé en commun par les équipes de France 3 et France Bleu.
Si ce pilote n’a pas été réalisé en collaboration, la direction indique que l’objectif reste une réalisation commune avec les équipes de France Bleu. Une émission similaire sur l’OGC Nice devrait être lancée prochainement en Côte d’Azur avec Ici Azur.
La direction a pour ambition de “capter” un public jeune, moins de 25 ans. Une tendance indiquerait, que contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce public apprécie les longs formats. “On apprend en faisant” précise la direction.
Point Emploi / Recrutement
- Publication d’un poste de journaliste web en remplacement de Djamel Mouaki. Rien n’est en revanche décidé concernant le poste de Jean-Bernard Vitiello.
Pour rappel, un poste de journaliste web avait été annoncé en RP en décembre 2022, puis mis en consultation en mars 2023 pour finalement être abandonné en septembre 2023 au profit d’un poste de présentateur.
- Nomination de Nicolas Debru en tant que producteur artistique.
- La campagne relative au poste de technicien vidéo est en cours de finalisation
EMPLOI OPS
L’emploi CDD et CDI à France 3 Côte d’Azur représente aujourd’hui six postes d’OPS. Or, il y a cinq titulaires. Le départ en retraite du cinquième titulaire doit à minima être remplacé et occasionner une publication de poste. Que compte faire la direction ?
Le départ de l’OPS est prévu au 31 mars.
La direction va dans un premier temps geler le poste pour étudier les besoins précis du service, les potentiels permanents et non permanents, et au regard du budget, faire un choix.
Les RP insistent pour dire que le besoin est de fait identifié aux vues de la charge de travail des OPS.
EMPLOI CDD
Quelle est la stratégie en termes de CDD ? Nos CDD locaux ne travaillent pas beaucoup alors que des CDD d’autres régions viennent travailler pour nous. Est-ce que c’est encore la stratégie « d’économiser » nos CDD pour l’été ? Durant l’été, y aura-t-il moins de travail pour eux ? On prend le risque de perdre des CDD réguliers compétents, mais en plus, on ne prend pas en compte l’impact socio-économique sur une population déjà très précaire. Est-ce que France TV ne se doit pas d’être exemplaire en matière de gestion des ressources humaines ?
Nous n’avons plus de CDD réguliers, l’ensemble de nos collaborateurs CDD, à la rédaction, est donc soumis aux 120 jours.
Le principe est de faire en sorte que nos CDD locaux n’atteignent pas ce plafond trop tôt dans l’année, afin d’être mobilisables durant l’été. Une période au cours de laquelle le recours aux CDD de la France entière est rendu compliqué par les coûts d’hébergement.
La direction précise que les besoins pour l’été doivent être dès maintenant identifiés dans la mesure où les congés des titulaires ont été validés.
Toutefois, une incertitude demeure sur le recours, cette année, à un “CDD d’été”. Réponse au plus tard en juin.
Selon les RP, il est déjà trop tard pour les collaborateurs CDD dans l’organisation de leur temps de travail durant l’été.
Par ailleurs, la direction confirme ne plus proposer de contrat long pour les collaborateurs CDD.
Les RP font remarquer qu’il y a un manque d’anticipation de la part de France 3 par rapport aux autres médias.
Pourquoi exclure les CDD réguliers de toute la vie de la rédaction (groupe WhatsApp, mails, réunions, projets, ateliers…) car les CDD font partie de notre équipe. Si nous les excluons, nous les empêchons de travailler correctement et nous nous privons de ressources. Peut-on réintégrer les CDD dans la vie de la rédaction comme cela fut le cas auparavant ?
Pour la direction, ils ne sont pas exclus, ils ont par exemple bénéficié des formations Open Media.
La limitation du nombre de jours de collaboration pour les CDD les contraints à plusieurs employeurs. La transmission des informations d’ordre éditoriale est donc volontairement restreinte dans le but de limiter une forme de porosité vis-à-vis des autres médias concurrents.
Pour exemple, le rédacteur en chef veille régulièrement à désinscrire du groupe WhatsApp Rédaction FTV Antibes, les collaborateurs CDD dès lors qu’ils ne travaillent plus pour nous.
WEB
Le 23 février, nous avons diffusé en direct sur le web, sur un même créneau horaire :
- Une PAE Cyclisme (deuxième étape du Tour des Alpes-Maritimes)
- Une PAE Carnaval de Nice
- Un live TikTok sur le Carnaval
Assurés par un seul éditeur web, sans temps de préparation. Celui-ci travaillait déjà, ce week-end-là, pour l’ensemble de la Région Paca.
La direction, peut-elle garantir que ce type de configuration ne se reproduira pas. Ou alors valoriser la surcharge de travail qu’impliquent autant de tâches simultanées ?
Où était physiquement le coordinateur numérique ? Qui a supervisé l’éditorial de ces 3 opérations ?
Le directeur régional se réjouit d’abord du dynamisme de cette journée sur nos antennes numérique.
La direction affirme ne pas avoir eu connaissance des difficultés rencontrées par les équipes ce jour-là.
Les RP insistent, car des remarques ainsi qu’un rapport ont bien été transmis à la cheffe de centre. La surcharge de travail qu’impliquent autant de live, en même temps, aurait nécessité de programmer un deuxième éditeur web, ce qui a été refusé.
Le coordinateur numérique a géré à distance et devant son écran le suivi de l’ensemble de ces opérations. Une journée très chargée pour lui aussi, avec un grand nombre de tâches à effectuer. Rien à redire pour la direction.
Les RP soulignent qu’un suivi à distance ne permet pas, par exemple, au coordinateur numérique de parler directement avec les présentateurs. Ce qui peut impliquer un manque de réactivité et peut compliquer la transmission des informations.
PAE WEB CARNAVAL DE NICE
- Qui a préparé cette PAE carnaval et comment ? On ne peut que constater un manque de préparation technique et éditoriale avec l’ensemble des salariés mobilisés.
- Par exemple, comment se fait-il que les journalistes qui ont commenté la PAE ont dû raccrocher presque 2 minutes après la fin de la diffusion du flux Forcast ? Sur une image figée.
- Pourquoi avoir choisi une personne extérieure à France Télévisions pour la commenter avec Eric Charay ? Est-ce que des journalistes de Côte d’Azur ont été sollicités ?
La direction, de la même manière, indique ne pas avoir été informée de quelconques difficultés. Ajoute qu’une réunion de préparation a été organisée et qu’un document éditorial sur le déroulé de cette journée du 23 février a été partagé.
À leur connaissance, l’opération était préparée par le coordinateur numérique, la cheffe de centre, deux cadres techniques et un chargé d’édition numérique.
Ni le chargé d’édition numérique, ni le cadre technique en charge de cette PAE n’ont participé à la réunion préparatoire. Parmi les autres points de difficulté, on peut aussi noter l’absence de test de la faisabilité de plusieurs live en même temps.
Visiblement, on constate un écart entre le vécu des équipes présentes ce jour-là et les informations en possession du directeur régional.
Les RP demandent donc qu’un debrief soit organisé pour éviter que cela ne se reproduise. La direction est d’accord : “on doit créer les conditions nécessaires pour que les choses se déroulent dans de bonnes conditions”.
Concernant le raccrochage, la direction explique qu’il a tardé, car le coordinateur avait un différé dans le flux qu’il regardait. (Ce qui ne serait pas arrivé s’il était en régie).
À nouveau, les RP soulignent que le coordinateur numérique était dans l’incapacité de s’adresser directement aux présentateurs pour raccrocher.
Concernant le choix de la déléguée aux antennes et aux contenus (DAC) de positionner 2 personnes “extérieures” à France Télévisions, la direction répond que le but n’était pas de positionner des journalistes sur cette opération, mais plutôt des profils animateurs-présentateurs et que ce duo a l’habitude de travailler ensemble dans “Vous êtes formidables”.
TIKTOK LIVE CARNAVAL
Le 23 février, un collègue s’est auto-filmé pendant près de 2h de direct avec un téléphone pour une diffusion sur TIKTOK. Cette pratique contrevient à plusieurs accords, notamment celui sur l’utilisation de l’UTS/UTN, signé en février 2021, dont voici un extrait de l’article 1 :
« Le choix de tourner avec ces matériels est laissé à l’appréciation des utilisateurs volontaires (Journaliste reporteur d’images, Journaliste rédacteur reporteur à compétence complémentaire 1 et 2 et Chef opérateur de prise de vue) préalablement formés. L’usage de ces outils, l’utilisation (tournage) et le traitement des rushes (montage et mixage) se feront dans les conditions d’exercice des métiers prévues par les textes conventionnels en vigueur. »
Il fait référence notamment à l’accord collectif de 2013 qui rappelle en page 184 que :
« Compte tenu de la mission de Service public de France Télévisions ainsi que des enjeux de l’environnement audiovisuel, les parties réaffirment la priorité de l’exigence de qualité dans le traitement de l’information. Souhaitant répondre aux objectifs de l’entreprise ainsi qu’aux aspirations des salariés désireux d’acquérir une maîtrise des différentes dimensions du métier de journaliste audiovisuel, elles entendent leur ouvrir la possibilité d’accéder à la reconnaissance de leurs différentes compétences. Les parties entendent également réaffirmer le principe selon lequel l’effectif normal d’une équipe de reportage comporte au minimum deux journalistes. Il est rappelé que l’acquisition ou la confirmation de compétences complémentaires par le personnel journaliste repose sur les trois principes suivants : – le volontariat – le suivi d’une formation, si nécessaire – la validation de la compétence complémentaire après examen par un jury d’aptitude. »
Pourquoi est-ce que ce journaliste n’a pas été accompagné d’un collègue JRI pour filmer son direct ? Pourquoi est-ce que ce journaliste était seul planifié sur une opération comme celle-ci ?
La direction répond qu’il existe deux possibilités pour réaliser ce type de live, soit avoir un JRI qui filme le présentateur, soit avoir un présentateur qui se filme directement.
C’est le choix qui a été fait pour permettre “un traitement différent et une immersion plus forte”.
Les RP ne partagent pas cette vision et rappellent à la direction que la réalisation de formats numériques doit, tout comme la production de formats linéaires, respecter les accords. L’utilisation de l’UTN/UTS ne peut être confiée à un journaliste rédacteur sans compétence complémentaire.
La direction botte en touche. Et apportera des précisions lors de la prochaine réunion RP sur ces obligations dans le cadre de la réalisation d’un format pour le numérique.
Pourquoi ne pas mettre les moyens pour proposer des produits de qualité qui respectent nos principes et nos accords ? Comment peut-on demander à seulement deux personnes (un journaliste et un chargé d’édition numérique) de gérer autant de tâches en même temps ?
La direction répond qu’il ne s’agissait pas d’une PAE TV, mais d’un dispositif plus léger, déjà utilisé sur d’autres opérations comme le Tour de Provence ou La Marseillaise.
Par ailleurs, la modération est apparue insuffisante sur le live TikTok. Certains commentaires inappropriés sont restés affichés plusieurs minutes sous la vidéo. La direction peut-elle s’engager à planifier systématiquement un modérateur sur ce type d’opération, comme cela est préconisé par le réseau ?
La direction précise que la modération a été réalisée par le coordinateur (en plus de ses autres tâches) et ce dernier confirme qu’il pouvait tout faire en même temps.
Les RP demandent, qu’à l’avenir, la modération soit confiée à une seule personne, tel que cela est préconisé par le réseau.
La direction finie par reconnaitre qu’il aurait peut-être fallu faire une PAE de moins.
CARNAVAL DE NICE
Le début du carnaval a été largement évoqué dans nos éditions. Pourquoi n’y avait-il aucune équipe de France 3 Côte d’Azur pour couvrir effectivement la première soirée du carnaval de Nice, le samedi 15 février ? Pourquoi a-t-on dû diffuser un sujet natio sur le corso carnavalesque monté à partir d’images AFP ? A-t-on dû payer ces images à l’AFP ?
Rien à redire pour la direction. Il s’agit d’un choix éditorial de la rédaction en chef de ne pas programmer d’équipe sur le premier corso carnavalesque.
Il a été décidé de couvrir le Carnaval de Nice de la manière suivante : page extérieure en direct midi et soir, locale spéciale le 19 février, Tiktok live, PAE live ainsi que des papiers web en amont.
Le directeur régional répond, par ailleurs, ne pas avoir la confirmation de l’origine de ces images puisqu’il s’agit d’un sujet natio. Mais si c’est le cas, il rajoute que “ce n’est pas grave” et que c’est le “problème” du national.
Par ailleurs, la direction précise que France Télévisions possède un abonnement AFP photos et vidéos.
Les RP ne partagent pas cette vision et regrettent ce choix de préférer diffuser un sujet natio sur un évènement local.
AGENDA DES SORTIES
Pourquoi l’agenda des sorties couvre-t-il l’ensemble de la région Paca ?
Serait-il possible de réaliser un agenda par BRI ? Cela permettrait une plus grande cohérence pour nos téléspectateurs et un meilleur équilibre entre les deux zones de couvertures.
Le format a été pensé à l’échelle Paca pour proposer à nos téléspectateurs des idées de sorties sur l’ensemble de notre territoire.
Les RP rappellent l’importance d’une transmission en amont des choix éditoriaux afin d’éviter tout télescopage avec SOS.
Puisqu’on entend parler de restrictions budgétaires partout, cet agenda ne pourrait-il pas être réalisé en interne ? Pourquoi avoir choisi une personne extérieure à France Télévisions pour le présenter ? Combien coûte l’achat de ce programme ?
Ce programme a été financé, car France 3 Paca a clôturé l’année avec un excédent budgétaire. Une ligne budgétaire qui n’aurait pas pu être réinvestie en ETP selon les règles comptables. Ce programme est financé jusqu’à la fin août 2025.
DROIT A L’IMAGE ET FLOUTAGE
Lors de l’arrestation de Mohammed Amra nous avons diffusé des images provenant du natio montrant le trafiquant entravé, avec un floutage sur les menottes. Cette séquence respecte-t-elle le droit à l’image ?
Il est interdit de montrer une personne entravée, à l’exception d’une personne condamnée. Ce qui était le cas ici, donc le floutage n’était pas nécessaire, mais le droit à l’image a bien été respecté.
Qui est responsable, en cas de diffusion dans le journal régional, d’un élément du national qui ne respecterait pas le droit à l’image ?
La responsabilité incombe au niveau régional comme national.
Dans quel cas peut-on encore avoir recours au floutage ? Dans un mail, daté de juin 2023, le rédacteur en chef avait indiqué “plus de floutage des visages ni de voix déformées” selon la nouvelle charte de FTV visant à protéger nos sources.
Le floutage peut encore être utilisé dans certains cas comme pour cacher une marque ou un mineur. En aucun cas, pour anonymiser une personne dont l’identité révélée pourrait la mettre en danger.
Pour rappel, il existe une charte de l’anonymat mise à jour en octobre 2024 et disponible sur Monespace. Elle précise que “le recours au floutage comme unique moyen d’anonymisation est proscrit” Dans l’urgence, le pourcentage de floutage gaussien devra être au-delà des 96%. Si ce dernier rend les séquences moins “regardables”, la sécurité est à ce prix.
Pour rappel 2 : une formation e-learning “Comment garantir l’anonymat” est toujours disponible dans mon espace.
PLANIFICATION
Serait-il possible d’afficher sur les écrans numériques et en temps réel l’effectif du jour (éditorial et technique) et l’affectation de tâches ? Sur le modèle, par exemple, du tableau d’affectation des véhicules et du matériel avec une mention TT pour les salariés concernés. Cela permettrait d’éviter certaines confusions ou interrogations.
Il n’existe pas, à ce jour, d’outils permettant de centraliser toutes ces informations.
Un échange peut être mené pour préciser les besoins, choisir les informations et le meilleur support.
Pourquoi les tournages en horaires décalés (chronique, 12/20) ne sont-ils pas annoncés avant le vendredi 17h ? Serait-il possible d’être prévenu avant afin que les salariés puissent mieux s’organiser ?
La direction est d’accord sur le principe : “plus on annonce les choses tôt et mieux c’est pour tout le monde”. Il ne faut pas attendre le vendredi 17h. Le message sera passé.
Pourquoi n’y a-t-il plus que quatre équipes d’actu le vendredi, au lieu de cinq, et ce depuis le 1er janvier 2025 ?
Cette 5e équipe est celle de la page extérieure du vendredi. Si elle est en directe, il y a bien une 5e équipe. Si elle est enregistrée, cette équipe est planifiée à un autre moment dans la semaine.
LOCALE DE NICE
Durant les vacances de février, pourquoi des salariés de la locale de Nice sont planifiés à Antibes et des salariés du BRI à Nice ? Cette politique RH pose question et ne se limite pas aux vacances. Pour rappel, dans le rapport d’enquête rendu en 2020 et faisant suite à un AT à la locale de Nice, il est écrit que l’une des causes était la « valse des collaborateurs » et l’une des préconisations était de mettre en place un effectif stable. Comment faire pour respecter cette préconisation ?
La direction comprend la nécessité d’assurer une régularité des équipes.
Les RP font remarquer qu’il y a trop de turn-over à la locale de Nice en général.
En cas de mobilisation d’un titulaire sur Antibes, plusieurs jours d’affilés, pour raison de service (exemple présentation), la direction s’engage à faire le nécessaire pour que le remplaçant, qu’il soit titulaire ou cdd, soit programmé sur l’ensemble de la période.
TECHNICIENS VIDÉOS
Les techniciens vidéos sont en sous-activité chronique. La direction a-t-elle conscience des risques psychosociaux qu’elle peut engendrer ? Quelles solutions peut-elle envisager ?
La direction a conscience de ce constat.
Une réflexion est en cours sur les possibilités d’amener le personnel technique vers le numérique.
La responsable des ressources humaines rappelle que les organisations syndicales ont refusé que les vidéos soient éligibles à l’UCC Conception Multimédia.
DOCUMENTATION
Le départ d’une documentaliste étant prévu au 1er juillet, est-ce que son poste sera mis en consultation et suffisamment tôt pour garantir une continuité du service ?
À la suite de la réorganisation du service, y a-t-il eu un plan de prévention ? Comment avez-vous pris en compte les remarques des salariés du service ?
De la même manière que pour le poste d’OPS, la direction va dans un premier temps geler le poste pour étudier les besoins précis du service, les potentiels permanents et non permanents, et au regard du budget, faire un choix.
Par ailleurs, à la veille de la réunion des instances de proximité, une note de service rédigée par le rédacteur en chef a provoqué de vives réactions au sein du service documentation. Il s’agissait d’indications d’ordre organisationnel relatif à la gestion d’un léger retard dans l’analyse des JT.
Certains salariés du service disent regretter la méthode, ils auraient préféré un échange plus direct, et souhaite une meilleure communication et une meilleure reconnaissance.
Plus largement, le service documentation semble souffrir d’une réorganisation au profit de davantage de week-ends communs avec Marseille, qui engendre notamment une perte de salaire et une charge de travail supplémentaire à répartir sur la semaine suivante.
La direction répond avoir fait marche arrière sur les jours fériés communs.
ASC
Le bureau des ASC est vétuste, mal isolé. Serait-il possible de le rafraîchir et de remplacer la fenêtre ?
La direction indique que les murs et le sol avaient été rénovés et que le coût de remplacement de la fenêtre s’avère trop élevé, car le modèle est ancien.
En revanche, la direction est d’accord pour qu’un travail soit mené, et des aménagements réalisés pour apporter un meilleur confort au sein de ce bureau.
DEMENAGEMENT
Un nouvel appel d’offres de France télévisions pour le projet Victorine a été publié le 10 février 2025. De quoi s’agit-il ? Pourquoi le projet se poursuit-il alors que la raison budgétaire a freiné d’autres projets immobiliers de France télévisions ?
Comme ce fut le cas, par exemple, à Bordeaux où la direction a finalement fait marche arrière sur le projet de nouvelle implantation et décidé de mener des travaux de réhabilitation et de mise en conformité du bâtiment existant.
Il s’agit de l’appel d’offre sur l’attribution des lots de travaux, au nombre de 15.
La date limite des candidatures était fixée au 11 mars.
115 candidatures ont été reçues.
Le cahier des charges leur sera transmis le 27 mars, les candidats remettront leurs offres initiales le 30 avril. 30 candidats seront retenus fin mai pour une attribution des lots en juillet.
Contrairement à Antibes, Bordeaux n’est pas en zone inondable, ni dans le même était de vétusté. Le recul de la direction bordelaise fait également suite à un désaccord sur le prix de vente.
SONDES REGULATION TEMPERATURES
Des sondes pour réguler la température ont été installées.
Comment ont été définies les zones à contrôler ?
Pourquoi n’y a-t-il pas de sondes dans les zones IRH, communication, planning ainsi que les zones de la rédaction en chef adjoint et chef d’édition, scriptes et cadres techniques ?
L’aile qui concerne les services IRH, communication et planning est équipé de radiateur en fonte. La pose d’une sonde n’est pas nécessaire.
Bilan Social Direct 2024
Eve Jouanny, coordinatrice des assistants sociaux pour le réseau France 3 est venu présenter son bilan annuel. Social Direct travaille avec FTV depuis 1 an avec 15 assistants sociaux.
Il y a 3 possibilités pour avoir un rendez-vous, en présentiel, par téléphone ou par visio.
Elodie Poissonnier est référente et assure des permanences en présentiel en Côte d’Azur.
Hélène Michel est également disponible en distanciel.
Les salariés ont la possibilité de réserver des créneaux entre 7h et 20h.
Entre janvier et décembre 2024, en Côte d’Azur :
- 14 bénéficiaires (nombre supérieur aux autres BRI)
- 25 entretiens réalisés (à 84 % en distanciel)
Pour Paca, cela représente un taux de recours de 12,4%, supérieur à celui du réseau (7,9%).
Pour Eve Jouanny, ce taux de recours “ne veut pas dire que ça va mal, mais que le service social est identifié”.
Les problématiques majeures abordées en Côte d’Azur concernent la retraite et les aidants familiaux.
- 23% santé (arrêts de travail / mise en place d’une RQTH / invalidité)
- 23% vie au travail (thématique retraite / doute ou réflexion sur leur projet professionnel)
- 18% budget
- 18% famille
- 6% logement (recherche de logement, ma prime rénov…)
Une des thématiques qui ressort du bilan de l’année 2024 est l’inquiétude des salariés sur l’évolution de FTV.
Dans ce contexte de transformation de FTV, Social Direct travaille donc sur l’impact des fusions, restructurations et changement de noms et l’accompagnement du changement pour soutenir ces équipes dans ces transitions.
Plus largement, les assistants sociaux sont à jours des évolutions législatives, il ne faut pas hésiter à les solliciter.
Quelques exemples (liste non exhaustive) :
- Depuis janvier, le droit sur allocation journalière du proche aidant a nettement évolué, passant de 66 jours indemnisés à 264 jours sur l’ensemble de la carrière pour 4 aidants.
- La prolongation du baluchonnage : il s’agit d’une solution de répit qui permet aux aidants de souffler en faisant appel à des personnes relais. Des personnes prennent le relais.
- Renforcement de l’ordonnance de protection dans le cas de violences conjugales avec la mise en place d’une protection immédiate et d’une aide d’urgence pour les victimes. FTV propose une solution de financement pour des nuitées d’hôtel.
- Concernant le logement, il y a eu une réforme d’attributions des logements locatifs ainsi qu’une évolution de ma prime Rénov.
- Sur la santé au travail, suppression du délai de carence pour les arrêts liés à l’interruption médicale de grossesse.
Pour optimiser la visibilité du service et renforcer son accessibilité, des kits de communication avec des exemples de ce qu’on peut leur demander seront bientôt fournis, et des webinaires organisés sur les thèmes des aidants, des retraites, de l’alternance (guide déjà disponible), et du handicap.
Prochaine réunion RP 24 avril 2025