Compte-rendu de la réunion RP
du vendredi 25 août 2023
France 3 Côte d’Azur
Présents pour les salariés : Daniel Gerner, Sébastien Lemaire, Laurence Collet, Ariane Masseglia
Présents pour la direction : Samuel Peltier, Marilyne Camacho, Béatrice Nivois, Anne de Geoffroy, Rozenn Ménard (pour le point déménagement)
Compte-rendu rédigé par Daniel Gerner, Sébastien Lemaire et Laurence Collet
DEMENAGEMENT. Point d’étape sur les groupes de travail concernant les futurs locaux de France 3 Côte d’Azur
La restitution des résultats des groupes de travail sera faite aux salariés le 19 septembre.
La direction de l’immobilier et la direction régionale livrent en amont, aux RP, des éléments de cette restitution.
Pour rappel : 4 ateliers ont été organisés (1 à distance, 3 en présentiel) pour que l’équipe de maîtrise d’oeuvre rencontre les différents métiers et évalue les besoins des salariés :
1.
plateau technique
2.
encadrement et fonction support (2e étage)
3.
rédaction / édition
4.
logistique et départ en reportage
La direction estime que les échanges ont été « fructueux ». Les plans du nouveau bâtiment ont été retravaillés suite aux réflexions faites en atelier.
Importance de centraliser autour du plateau les flux d’échanges (stockage, voies de circulation pour la fabrication du journal etc…) :
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plateau unique de 285 m2 (230 m2 de studio double axe et hauteur 7m, plus une zone fond vert de 55 m2) plus grand qu’initialement prévu (230 m2 dans le précédent plan) et toujours au centre du bâtiment
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élargissement de la régie
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diminution de la taille du local baie technique.
Relation des espaces les uns avec les autres, comprendre les priorités des uns et des autres :
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installation de la salle de départ plus à proximité des véhicules de reportage pour éviter les ports de matériels
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regroupement des fonctions techniques et administratives
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modification du 2ème étage pour rapprocher les accès plateau et régie (proximité verticale)
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sas pour accès studio
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passage de rampe de parking en double sens,
Récapitulatif par étage :
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2ème sous-sol : 46 places de parking pour les salariés
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1er sous-sol : 27 places de parking (salariés et reportages) + 15 places motos + parking vélo
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Rez-de-chaussée : studio, régie, maquillage, salon d’accueil
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1er étage : rédactions régionale et locale, documentation, rédaction France 2
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2ème étage : bureaux administratifs et organisation d’activité, cafétéria
Sur le parvis, devant le bâtiment, cinq places de parking sont prévues pour les invités.
A noter qu’un deuxième point de mixage est à l’étude.
La phase actuelle est la phase de promesse de bail. Le bail doit être signé fin 2023.
D’ici là, la ville de Nice doit avancer sur la mise en place d’une entrée Nord de la Victorine et la redynamisation du site de la Victorine, qui sont deux conditions suspensives du projet.
De son côté, France télévisions avance dans les étapes qui lui reviennent.
Le 27 septembre 2023, la commission des BDM (bâtiments durables méditerranéens) doit examiner le projet.
L’objectif est de déposer le permis de construire en mai 2024, afin de débuter les travaux pour une mise en service en 2026.
Le bâtiment est conçu pour permettre l’optimisation des températures, explique la direction de l’immobilier. Il y aura la climatisation, mais tout est fait pour que celle-ci ne se mette en oeuvre qu’en dernier recours : brise-soleil sur le bâtiment, ventilateurs nocturnes, aérations.
Il disposera de panneaux solaires et la géothermie est à l’étude.
Les prochains ateliers concerneront :
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l’organisation de la couverture éditoriale et le tiers-lieu, c’est-à-dire le bureau qui permettra de mieux couvrir l’Ouest du département des Alpes-Maritimes.
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les trajets domicile-travail
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la restauration : quel type de cafétéria
Une visite de site est demandée par les élus. Elle est envisagée le 19 septembre le matin.
POINT ACTUALITES DE L’ANTENNE
La direction explique que la rentrée est chargée avec la coupe du monde de rugby (10 matches diffusés en Paca), la visite du pape à Marseille (décrochages en Paca) et surtout les jt Ici 12/13 et Ici 19/20.
La direction estime qu’ « Ici » est pour France 3 l’opportunité de « consolider l’ancrage et l’identité de France 3 Côte d’Azur ». « Ici permettra d’avoir une meilleure définition des rôles par rapport à France 2 », affirme la direction.
Une campagne de publicité nationale a débuté le 28 août. Elle sera suivie d’une campagne régionale, dès le 4 septembre, avec les visages de l’information en Côte d’Azur.
Pour rappel, le nouveau découpage est le suivant :
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en semaine :
JT ici 12/13 à 12h25, pour 25 minutes (après le Journal des solutions qui débute à 12h)
JT ici 19/20 à 19h04 pour 50 minutes (19h04 teaser, 19h07 locale de Nice, 19h14 info régionale, 19h44 info nationale et internationale)
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le samedi :
JT ici 12/13 à 12h25, pour 25 minutes (après Sports d’ici qui débute à 12h)
JT ici 19/20 à 19h14 pour 40 minutes
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le dimanche :
JT ici 12/13 à 12h37, pour 13 minutes (après les deux Dimanche en politique, régional et national)
JT ici 19/20 à 19h14 pour 40 minutes
POINT EMPLOI / RECRUTEMENT
L’arrivée d’un nouvel adjoint, Vincent Capus, est officielle. Il prendra ses fonctions le 5 septembre. L’arrivée d’une nouvelle journaliste rédactrice, Coralie Becq, est effective depuis le 17 juillet.
Le recrutement du poste de chef monteur à la locale de Nice a été publié en externe à l’entreprise en juillet, après qu’aucun candidat ne s’est manifesté lors des publications en interne. « Beaucoup de candidatures externes » sont examinées, selon la direction des ressources humaines.
Sur le poste de Teva (technicien d’exploitation vidéo), la recherche de candidats est toujours en cours.
Quant au poste de journaliste à la locale, il est vacant mais sa publication n’aura lieu qu’en novembre, lorsque sera définitivement validée la mutation locale-bri.
QUESTIONS POSEES PAR LES RP
EMPLOI.
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Pourquoi n’avons-nous pas été prévenus de l’arrivée d’un nouvel OPV titulaire en Côte d’Azur ? Peut-on estimer son temps de présence et l’impact sur les CDD de Côte d’Azur ?
Il n’y a pas de nouvel OPV titulaire en Côte d’Azur, rectifie la direction. Un nouvel OPV est arrivé en détachement à Marseille, dans le cadre d’un rapprochement familial. Selon les besoins il « donne un coup de main » à Antibes.
La direction rappelle que le détachement n’est pour l’instant programmé que jusqu’à la fin de l’année, et que cet OPV a avant tout vocation à travailler à Marseille.
La DRH souligne que le volume d’emploi disponible reste toujours très important puisqu’il n’y a qu’un seul OPV titulaire en Côte d’Azur et que par ailleurs il y a de gros besoins à Marseille.
Les RP comprennent parfaitement le rapprochement familial qui est mis en oeuvre.
Ils regrettent de n’avoir pas été informés de la venue de ce collègue en Paca et de sa présence ponctuelle en Côte d’Azur. Cela aurait permis de rassurer un peu les autres OPV intermittents sur le volume d’emploi et de mieux accueillir ce salarié.
Les RP soulignent que le souhait de ce salarié en mutation rejoint celui des OPV intermittents : maintenir prioritairement son emploi à Marseille, où se trouve sa vie de famille. La direction en a conscience et assure que les besoins à Marseille seront suffisamment importants pour limiter les missions de ce collègue OPV à Antibes.
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Combien d’alternants sont en activité à France 3 Côte d’Azur ? Combien arriveront et à quel poste ? Quel sera l’impact sur l’emploi cdd à ces postes ?
Il y a deux alternants actuellement : un journaliste à la rédaction et un technicien vidéo en régie.
Dès septembre, trois autres alternants vont arriver :
Un éditeur web
Un technicien son
Un opérateur cadre et lumière
Les RP s’inquiètent de l’impact sur l’emploi des techniciens son et cadre/lumière. En particulier ce dernier, dont la biqualification pourra faire de l’ombre à deux catégories de métiers.
La direction répond que l’alternance fait partie des objectifs de FTV. « Il n’y a pas d’impact sur l’emploi CDD », d’après la direction.
Les RP répondent que cela est mathématiquement faux. Passés les quelques mois d’adaptation durant lesquels les alternants sont en doublure, ils sont bel et bien planifiés.
D’ailleurs les RP remarquent que les alternants semblent être beaucoup livrés à eux-mêmes. Cela peut les exposer inutilement et ralentir leur progression. La supervision et la période de doublure devraient être renforcées.
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Le service web est Paca, or il n’y a plus de chef info web à plein temps à Marseille depuis plusieurs mois, ce qui est parfois compliqué pour travailler. Quand est-ce qu’un chef info web sera nommé ?
Le chef info web initialement envisagé a été recruté par Nice Matin. Les candidats sont reçus en ce moment. La direction des ressources humaines rappelle que le poste n’est pas vacant. Le poste est encore occupé par Jerôme Comin, détaché en tant que coordinateur jusqu’en juin 2024.
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Le poste journaliste web est le seul qui n’a pas été pourvu lors du dernier COCA (il y avait 9 candidatures). La direction pourtant en RP, a montré plusieurs fois sa volonté de créer ce poste et de le combler rapidement. Est-ce que le poste va être remis en consultation ? L’intitulé de ce poste n’avait pas le mot « Web » contrairement aux autres régions qui le mettent clairement dans l’intitulé. Dernier exemple en date, un poste de Rédacteur web à Caen dans la bourse à l’emploi du 28 juillet.
Dans des précédentes RP, la direction avait indiqué ne pas avoir le droit de le mettre dans l’intitulé. Les règles ont changé ? SI non, comment expliquer cette différence ?
Le 4ème poste (fléché web) ne sera pas republié. Il a été utilisé pour la mobilité locale-bri et les autres recrutements ayant des profil web, cela doit suffire selon la direction.
Une publication spécifique web n’est pas autorisée par les ressource humaines de France 3. Car ce poste « journaliste web » n’existe pas, sauf sur Noa et France Info.
Si cela a pu être vu, il s’agit d’une anomalie.
La DRH reconnaît que c’est tout de même « plus clair » d’intituler le poste ainsi et n’écarte pas l’idée de faire comme les autres régions lors d’une prochaine publication de poste journaliste web.
TELETRAVAIL. Pouvez-vous rappeler les règles du télétravail lorsque le contrat ne stipule pas que des jours sont télétravaillés ? Peut-on exceptionnellement demander du télétravail (journée au web, journée de prépa série) sans pour autant avoir du télétravail contractuel ? Un journaliste travaillant au web peut-il demander à télétravailler ?
Le télétravail non contractuel occasionnel est possible mais doit être expressément autorisé (par écrit) par le chef de service. C’est au manager de décider. Il faut aussi s’assurer que le salarié a tous les moyens techniques dont il a besoin pour travailler.
Cela est vrai pour la fonction de journaliste Web aussi.
ACTIVITE SYNDICALE. Peut-on avoir un affichage syndical au rez-de-chaussée afin que l’ensemble du personnel puisse le voir ?
L’affichage disponible est suffisant (11 panneaux) selon la direction. Les RP contestent, non pas le nombre de panneaux, mais leur visibilité.
L’étage auquel se trouvent ces panneaux (1er étage) ne permet pas à tous les métiers de les voir (montage, régie, plateau).
Les RP proposent le deuxième couloir transversal, au rez-de-chaussée. La direction prend note et va voir avec la cheffe de centre.
PREVENTION RISQUES ROUTIERS. Une formation à la conduite préventive d’un véhicule peut-elle être proposée aux journalistes, techniciens et cadres qui font beaucoup de terrain ?
Oui. Les salariés intéressés doivent se signaler auprès de l’IRH. La direction rappelle par ailleurs qu’il est impératif de respecter le code de la route et d’avoir conscience que nous représentons une entreprise surtout au volant d’une voiture de reportage.
PLANNING. Les assistantes et/ou les cadres rédaction et techniques peuvent-ils modifier le planning ? Est-il autorisé de faire des modifications en l’absence de l’organisation d’activité ?
Oui bien sûr, à tout moment il est possible de faire des modifications. Pour certains changements de planning, il faut que l’organisation d’activité soit absolument prévenue (contrats etc).
LOCALE DE NICE. La présence de deux équipes jour à Nice semble nécessaire en été. Ce mois de juillet chaque jour deux sujets ont été tournés à Nice. Peut-on envisager la présence de deux équipes jour à Nice en été ?
La priorité cet été a été de maintenir les BEX ouvertes. La direction remercie à cette occasion les salariés du BRI qui ont « joué le jeu » en allant travailler à Draguignan ou Menton. La réflexion est globale sur la couverture régionale. D’autant que l’actualité niçoise peut aussi être aisément couverte depuis Antibes.
Le choix de maintenir les bureaux excentrés ouverts reste privilégié.
Pourquoi n’y a-t-il pas eu de monteur planifié tout le mois d’août. Sans monteur, ni adjoint, ni assistante, la locale dans cette configuration particulière est celle d’une BEX. En conséquence, les journalistes planifiés sur le mois d’août pourront-ils bénéficier de la même prime ?
Il faut que la répartition des capacités de montage corresponde aux besoins. Si le monteur de Nice peut prendre en charge des boites noires rien ne s’oppose à ce qu’il y ait un monteur à Nice. Cette planification était liée au fait que le monteur de Nice « ne monterait que le sujet de Nice ». Les RP ont confirmé que ce n’était pas le cas et que le monteur présent à Nice coopérait de fait à l’ensemble de la fabrication du jt. Pour la prime de bex, cela n’est pas envisageable, selon la direction.
ORGANISATION DES FESTIVALS.
1.
Soirées festival non calées. Des journalistes ont dû caler le jour-même leur séquence dans un festival, est-ce normal ?
Le travail a été fait pour la plupart en amont. « Sur la quinzaine de festivals c’est arrivé une fois » affirme la direction.
Les RP soulignent qu’il y a eu plusieurs mésaventures, et non une seule. A une occasion au moins, les journalistes ont constaté que les organisateurs de l’événement n’étaient même pas au courant de la venue de France 3.
2.
Pourquoi le rédacteur calé sur un festival le vendredi soir n’est presque jamais planifié le samedi et doit donc laisser une boîte noire ou un off itv est diffusé le lendemain ?
L’équipe du vendredi devait produire une page de 5 minutes et n’était pas forcément planifiée de montage le lendemain. C’était un choix éditorial explique la direction, de ne faire qu’un off itv le lendemain. Pour autant, les RP ont constaté que deux équipes au moins ont laissé des boîtes noires à juste titre, car l’événement n’avait pas commencé le vendredi à 19h. Faire cinq minutes d’avant sujet pour finalement faire un off sur l’événement lui-même était en l’espèce un peu disproportionné.
- Déontologie. Un problème de déontologie se pose avec des organisations de festival qui veulent imposer de plus en plus le contenu des reportages et des directs. Quelle est la position de la direction par rapport à ce phénomène qui n’est pas nouveau mais semble s’amplifier ?
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Feder/ Mas des Escaravatiers : l’entourage de l’artiste exige le visionnage des rushes pour validation 22 juillet
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Festival Hip hop/Musée Fernand Léger : chantage de l’organisation pour imposer les interlocuteurs du direct sous peine qu’il n’y ait pas de direct ni tournage possibles (alors que d’autres invités étaient calés) 26 juillet
Règle de base : nous gardons toujours la maîtrise de l’éditorial, on ne se laisse pas imposer des invités, des contenus ou des conditions.
Le visionnage des rushes ne peut pas être imposé.
La direction soutient les équipes en ce sens.
LES FESTIVALS ET CAPTATIONS MUSICALES DE L’ETE – LES OPS.
Un rédacteur en chef a été en charge à l’avance du choix des festivals que nous allions couvrir cet été. Comment expliquer qu’un preneur de son n’ait pas été programmé systématiquement. Notamment le 10 juillet pour Jazz à Juan, et la semaine du 15 août.
Dans le prévisionnel des tournages festivals reçus le 4 juillet, rien n’apparaît à partir du 15 août. Nous n’avons pas reçu de mail de mise à jour par la suite. Quand les tournages postérieurs ont-ils définitivement programmés ? Et quand la technique a-t-elle été prévenue ?
Il est parfois difficile de trouver des OPS en raison d’une forte demande en été. Les informations sont arrivées tardivement pour la période autour du 15.08. Et la couverture de festivals a effectivement augmenté pendant l’été.
ENCADREMENT REDACTION ETE. Certains salariés s’insurgent du fait que l’encadrement rédaction soit assuré par du personnel non permanent (semaines 31 et 32), avec frais de mission, alors que les restrictions budgétaires touchent tous les services. Qu’en pense la direction ?
La direction rappelle que sur deux mois d’été, seulement 9 jours d’encadrement ont été assurés par une personne issue du vivier. Cela reste raisonnable et fait partie du fonctionnement classique. Les cadres titulaires prennent eux aussi des vacances. S’ils ne les prenaient pas en été, ils seraient en vacances et absents plus souvent entre septembre et juin, ce qui poserait un problème d’organisation de l’encadrement.
La règle d’or : renforcer l’anticipation.
PLANNING D’ETE CADRES REDACTION. Pourquoi la première semaine du mois d’Août aucun cadre de la rédaction n’est-il planifié, tous les adjoints étant absents, il a été fait appel à un remplaçant alors que dans les autres services il est demandé aux salariés de ne pas programmer de congés simultanés. La question est sensible car l’argent se fait rare ainsi que les ETP.
Même réponse.
INFORMATION VAR. L’été, il y a beaucoup d’actualité dans l’Est-Var avec une population touristique importante. Or cette zone est beaucoup moins traitée que les Alpes-Maritimes dans nos éditions. Exemple flagrant avec les festivals cet été, Seal en concert gratuit au Lavandou (seule date en France), Black Eyed Peas dans un nouveau festival à Fréjus (seule date française sans partager l’affiche) ou encore le festival électro Summer Vibes à Fréjus avec des têtes d’affiches locales (le Toulonnais Kungs et le Niçois The Avener).
Comment expliquer ces déséquilibres de couverture ? Ce phénomène ne va-t-il pas être accentué si l’on déménage à Nice ?
La direction répond que les choix ont été faits en fonction du maillage territorial, de l’intérêt des festivals… impossible d’être partout. Toutes les idées pour améliorer la couverture des festivals sont les bienvenues et il n’est jamais trop tôt pour prévoir la couverture des festivals en 2024.
Le déménagement à Nice n’aura aucun impact là-dessus.
SYNTHES ET LANCEMENTS. Pas de synthés, synthés mal remplis, pas de lancement… Les scriptes et présentateurs sont confrontés fréquemment à ce type de situation. La direction peut-elle proposer une solution, d’autant plus nécessaire que les jt vont être plus chargés à la rentrée.
Chacun doit se responsabiliser et travailler en équipe. Les RP rappellent que c’est un problème récurrent qui impacte négativement le travail des collègues : pas de synthés, pas de lieux indiqués, pas de lancement, ou très tardivement dans le process de montage.
Les scriptes courent toute l’après-midi après ces informations, les présentateurs et le service web aussi.
La direction souligne que nous faisons tous partie d’une chaîne de fabrication. « L’écriture du lancement se fait avant de débuter le montage », rappelle-t-elle.
Sur la façon de régler le problème, pas de précisions.
TEMPO. L’organisation du temps de travail sera modifiée avec Tempo et l’amplitude horaire sera plus importante pour plusieurs professions. Qu’est-il prévu ? Les salariés concernés pourront-ils travailler en quatre jours ? L’ensemble des salariés peut-il dès à présent être informé en amont de l’organisation du travail à partir du 4 septembre ?
Côté rédaction :
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Une équipe de reportage bascule 10–20
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Un présentateur sera en 9–20 (huit jours par mois)
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L’édition sera en 8.30-20 sur quatre jours (autre activité moins chronophage le cinquième jour, pas de semaine en quatre jours)
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Un documentaliste par jour en 9.30-19.30
Côté technique :
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Glissement des horaires vers le soir et/ou heures supplémentaires selon les cas
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Deux scriptes par jour : *8.30-13.00/15.00-19h30 (Pour Ici 12/13) et *9.00-13.00/15.00-20.15 (pour Ici 19/20)
Les RP regrettent que la semaine de quatre jours ne soit pas envisagée. La direction répond que ce n’est pas envisagé « pour l’instant ».
UTS. Il y avait plus d’une dizaine de points dans le document des monteurs évoquant les problèmes de l’utilisation de l’UTS. Un des points a été évoqué et résolu dans une réunion de service (RP du mois de juillet). Qu’en est-il des autres points ?
Le rédacteur en chef va mettre en place, après la rentrée « Ici », un groupe de travail sur les nouveaux outils pour améliorer la pratique et résoudre les problèmes.
LES FIL WHATS APP DE LA REDACTION ET DU WEB PACA.
Plusieurs CDD travaillent pour d’autres médias que FTV, lorsqu’ils ne sont pas sous contrat avec FTV ils continuent à avoir accès aux fils Watts APP rédaction et web Paca, ce qui pose un réel problème de confidentialité. Que compte faire la direction pour remédier à cette situation.
Le rédacteur en chef est sensible à la question : les listes de diffusion mail ont été modifiées en conséquence. Pour le fil Whatsapp, en théorie, les CDD qui ne travaillent pas pour France 3 ne devraient pas avoir accès au groupe. La gestion est fastidieuse mais la vigilance est de mise.
Les RP regrettent qu’on en arrive à cette situation : les 120 jours poussent les CDD à avoir d’autres employeurs. On ferait mieux de les fidéliser à l’emploi et sur les fils Whatsapp.
FIL WHATS APP DES SALARIES. La direction a pris la mauvaise habitude de lire et de commenter les fils Whats App privés des salariés. Après avoir eu accès en 2020 et 2021 à celui des représentants syndicaux de Côte d’Azur, elle réitère ses ingérences.
Ainsi, il existe un fil WhatsApp des salariés qui se nomme « Grève Côte d’Azur ». Ce fil est privé. Comment un membre de l’encadrement de Côte d’Azur qui n’est pas dans ce fil a-t-il eu accès à une conversation privée entre salariés ? Comment cette personne a-t-elle ensuite pu se permettre de reprocher aux salariés concernés leur discussion sur ce fil, jusqu’à commenter les propos ironiques qui s’y sont tenus en envoyant un mail aux salariés en question.
L’encadrement n’est pas au courant, affirme la direction, et ne sait pas « à quoi il est fait référence ». Les RP trouvent plus que regrettable que des personnes montrent à des encadrants des fils de discussion qui sont un espace d’expression libre.
LE WEB. Le 15 août le stagiaire école était seul journaliste au web. Une situation inacceptable. Pourquoi n’y a-t-il pas de chef info web les jours fériés et le week-end. D’autant que dans ces configurations un seul rédacteur en chef est présent et a déjà fort à faire avec les 2 éditions du JT.
La direction rectifie : il s’agit d’un CDD d’été parfaitement opérationnel et non d’un « stagiaire ». Il y a eu un gros travail de planning pour tenter d’avoir une coordination web en continu à l’échelle PACA. Le modèle n’est pas encore parfait mais les efforts consentis sont payants.
Les chiffres de l’été du web au niveau PACA sont par ailleurs très bons avec France 3 Paca en deuxième position du réseau, derrière France 3 Occitanie.
DRONES. Les journalistes de FTV peuvent-ils utiliser un drone personnel lors d’un tournage. Peut-on rappeler les règles d’usage des drones.
Non, l’usage du drone par le personnel de France 3 est interdit en région, pour des raisons de sécurité. Dans la rédaction nationale, il existe des JRI dronistes. La direction précise d’ailleurs que la réflexion est en cours pour que ce soit également possible dans le réseau France 3.
DROITS D’AUTEUR. Peut-on rappeler aux journalistes et à l‘encadrement les règles d’utilisation d’images, voire d’ITW réalisées par des personnes extérieures à FTV. Peut-on rappeler aux mêmes personnes l’obligation d’en «documenter» les vrais auteurs, c’est une question de droit d’auteur, de droit moral mais aussi de responsabilité juridique.
Il est évidemment obligatoire de créditer les auteurs d’images que nous utilisons. Diffuser une interview qui n’a pas été tournée par nos équipes dépend de l’importance et de l’urgence de l’actualité.
Les RP n’ont pas plus de détail sur le reportage auquel il est fait référence. Ils rappellent que, hors événement exceptionnel, déontologiquement, la règle de base est de mener soi-même ses interviews ou avec l’aide d’un confrère de l’entreprise.
WEEK-ENDS GRANDE REGION. Il avait été dit que les week-end où Marseille pilotait il y aurait 2 équipes d’actu en Côte d’Azur. Cela n’a pas été le cas le samedi 22 juillet où une demi équipe été programmée le matin (JRI seul). Dès que le planning a été diffusé, des salariés se sont inquiétés sans que la situation ne soit corrigée. Seule concession, le montage du tournage de la page festival du vendredi 21 qui était prévu le samedi matin a finalement été annulé. Double peine.
Il y a eu des discussions pour le week-end en question. L’équipe est repassée en 9-19h. Une autre équipe est passée en 14-24. Il y avait bien deux équipes, répond la direction.
LES ACTEURS LOCAUX DU RESEAU F3. Un document qui semble rédigé à la va vite, qui plus est envoyé aux salariés en plein coeur de l’été sans texte de présentation, sans contextualisation. Pourquoi une telle différence graphique entre la place dévolue aux représentants de proximité et celle des Délégués syndicaux d’établissement qui apparaissent de façon très secondaire, contrairement aux premiers. A noter une erreur importante, les représentants de proximité ne sont pas élus, contrairement à ce qui est écrit
Pourquoi avoir limité à ce point le rôle des délégués syndicaux locaux alors qu’ils sont avant tout chargés de défendre les salariés tout autant que les représentants de proximité mais qu’ils sont seuls habilités à représenter leur syndicat devant l’employeur. Ils sont aussi habilités, ce qui n’apparait pas, à émettre des propositions et des revendications locales, bien au-delà du seul dépôt des préavis de grève.
Quels sont les moyens dévolus aux représentants de proximité, pourquoi rien n’apparait à ce sujet ? Pourquoi pour le CSE et la CSSCT, aucun nom n’est rendu public. Pourquoi pour ces deux instances essentielles aucune rubrique de moyens non plus…
Ce document très sommaire est bien insuffisant quant aux informations données alors qu’il était important selon le rapport Secafi de bien préciser le rôle de chacun pour lever les ambiguïtés.
Le document a le mérite d’exister, il n’est peut-être pas parfait, affirme la direction. Il sera rediffusé à la rentrée.
Certains RP estiment que les RP sont mis en valeur, plus que les DS, par le code couleur sur ce document.
Toutes les observations seront remontées aux auteurs de la note, c’est-à-dire au dialogue social.