Compte rendu RP de la réunion du 13 décembre 2023
Présents pour les salariés : Corinne Excoffier, Laurence Collet, Daniel Gerner, Pierre-Olivier Casabianca.
Présents pour la direction : Samuel Peltier, Maryline Camacho, Séverine Achard, Anne de Geoffroy
En liminaire de la réunion, les élus CFDT ont déclaré :
Un protocole a été signé par trois organisations syndicales au terme de trois semaines de grève mais les interrogations et le mécontentement chez les salariés sont toujours présents. Un préavis de grève est d’ailleurs toujours en cours.
Il est crucial que les salariés, après la période difficile qu’ils ont vécue, soient considérés et que les engagements de la direction du réseau soient tenus notamment en termes d’organisation du travail.
Il reste un très grand chantier à mener sur le plan éditorial également :
- Les horaires de diffusion qui sont ineptes et fragilisent la fidélisation des téléspectateurs
- La construction de la future édition Ici, après le moratoire : il faut une cohérence dans nos éditions sur le fond et la forme. Les habillages et les jingles doivent être au service de la compréhension par le téléspectateur de ce que nous faisons.
- L’identité de France 3 Côte d’Azur est une identité régionale de proximité. Aucun projet ne doit mettre à mal ce capital constitué pendant des décennies
Les salariés de France 3 Côte d’Azur ont des attentes légitimes sur ces sujets qui concernent leur mission : donner rendez-vous aux téléspectateurs pour une information de proximité et de qualité.
POINT ACTUALITE :
Déménagement à la Victorine : une visite du site a eu lieu le 13 décembre pour les salariés (avec un peu moins de participants que prévu, pour différentes raisons). S’il y a des demandes, une autre session sera organisée.
4 nouveaux ateliers, à propos du déménagement, se sont déroulé les 29 et 30 novembre dernier : - Déplacement domicile-travail, piloté par Marilyne Camacho
- Couverture éditoriale et tiers-lieu, piloté par Gilles Lefèvre
- Restauration, piloté par Séverine Meignan-Benbournane
- Bien-être au travail, piloté par Séverine Achard et Alice Rysman.
Les ateliers, c’est une étape importante pour la direction qui « salue l’ambiance constructive à tous les ateliers ». L’objectif était de démarrer la réflexion, des questions ont été soulevées et de nouveaux rendez-vous auront lieu en mars 2024.
Des questionnaires seront adressés à l’ensemble des salariés, notamment concernant le tiers-lieu ou la restauration, pour les interroger sur leurs besoins. Les compte rendus des ateliers sont à la disposition de tout le monde et sont à demander aux personnes qui pilotaient l’atelier. La direction refuse de donner un budget prévisionnel pour le « tiers-lieu », au motif qu’il ne faut s’interdire aucune piste de réflexion. Pour les RP, cela équivaut à faire croire aux salariés que
« tout est possible », alors que le budget sera évidemment crucial pour l’aménagement et la gestion de ce « tiers-lieu » qui reste à inventer. La direction concède qu’il est «évident que ce lieu n’a pas vocation à accueillir tous les salariés qui ne souhaitent pas déménager à la Victorine».
POINT ANTENNE : - Journée spéciale ski à Isola 2000 dans les JT midi et soir, mercredi 20 décembre.
- La grille de Noël débute le 22 décembre et reprise des programmes régionaux le 8 janvier.
- JT Communs : Antibes sera pilote lors du WE de noël, Marseille sera pilote pour le Nouvel An et Antibes pilotera les 6 et 7 janvier.
Pendant la période des vacances, les JT font la même durée (28’), avec un décrochage « natio » assuré d’abord par Toulouse puis ce sera au tour de Rennes du 15 au 31 décembre.
A partir de janvier, les stations volontaires se relaieront pour assurer cette partie « natio ». Le directeur régional avoue que la réflexion est en cours pour assurer cette tranche en février, mais assure que la Côte d’Azur ne sera candidate que si les conditions sont réunies et si elle en a les moyens.
Les RP estiment qu’en région, on doit faire de l’information régionale. Ce n’est pas notre ADN de faire de l’information nationale et ils suggèrent que Côte d’Azur « passe son tour » pour la confection de cette édition nationale.
La direction pense qu’il y a aussi une certaine fierté à porter le national. Les RP ne partagent pas ce sentiment et sont fiers de faire de l’information régionale.
Certains RP affirment clairement leur souhait que l’information nationale soit gérée par une rédaction nationale.
Pour la direction, c’est le sens de l’histoire que les régions présentent l’information, de la plus locale jusqu’au bout du monde. Depuis septembre 2023, le « concept a changé » et les services d’étude de France Télévisions affirment que l’on fait plus d’audience qu’avant. Selon eux, nous aurions gagné des téléspectateurs sur les JT midi et soir. Les RP contestent ces résultats et sont unanimes pour dire que sur le terrain, les téléspectateurs expriment leur mécontentement. Des interlocuteurs, y compris politiques et institutionnels, nous font part de leur avis négatif sur ces éditions « régionalo-nationales ». Mais, selon la direction, ces personnes « ne sont pas notre public » et « ce ne sont pas ces gens-là qui sont devant leur poste à 19 heures ». - Vacances :
Les antennes régionales vont partager, sur proposition d’Antibes, un module de 10’ du 25 décembre au 7 janvier. Chaque soir, une région est mise en avant autour d’un thème. La 1ère semaine sera sur le thème de la tradition et la 2ème semaine sera sur l’évasion.
Il s’agit de modèles « incarnés », avec entretiens et lancement d’éléments. Les autres rédacteurs en chefs ont adopté avec enthousiasme cette proposition, qui plaît dans le réseau. Les RP saluent en tout cas toute solution permettant d’alléger les éditions pendant les Fêtes alors que les scriptes sont seules.
POINT EMPLOI-RECRUTEMENT : - technicien vidéo : un candidat est mis en situation pendant 2 semaines ;
- republication du poste de chef d’équipement vidéo ;
- postes de chef monteur à Antibes et la locale de Nice en bonne voie d’être pourvus ;
- validation de la mobilité d’une JRI en décembre, sur Antibes et poste de JRI à Nice qui sera publié dans la foulée ;
- publication du poste de scripte vendredi 15 décembre ;
A partir de février, 6 nouvelles scriptes intégreront le vivier et seront certainement mises sur les JT qui font la partie Natio.
Formation flash de scriptes, ce mois de décembre. Elles seront en doublure pendant 20 jours, en janvier et seront donc opérationnelles fin janvier.
En mars-avril, de nouvelles formations FLASH (1 semaine de formation et 20 jours de doublure) auront lieu pour les stations qui travaillent avec Mona Lisa.
2 personnes sont prévues pour PACA.
Il n’y a pas de formation flash de scriptes en PACA ce mois de décembre (une personne jugée inapte pour une formation courte et une personne indisponible).
INTERVENTION d’Elodie Poissonnier, nouvelle assistante sociale :
Elodie Poissonnier intervient depuis 1 an ½ pour la société Social direct, une plateforme de service social, un peu comme « Doctolib ». Pour prendre rendez-vous, il y a 3 options : - sur le site internet : francetv.socialdirect.fr (code de connexion : FTV23)
- par téléphone : 0805 035 433
- par mail : support.beneficiaire@socialdirect.fr
Elodie Poissonnier est l’interlocutrice directe d’Antibes et Marseille.
Elle est à la disposition des salariés et les RP peuvent la contacter pour échanger sur des situations particulières.
Quatre demi-journées sont prévues pour rencontrer les salariés sur site, entre janvier et mars. De préférence, les lundi, mardi et jeudi, 3 matinées et 1 après-midi afin de s’adapter à tous les horaires.
L’objectif est de rencontrer une première fois les salariés de visu et d’évaluer les besoins pour le futur.
Si toutes les dates ne sont pas utilisées dans le réseau, une demande pourrait être faite au service DQVT pour obtenir des dates supplémentaires.
Elodie Poissonnier a rapidement présenté son parcours : assistante sociale depuis 2011, avec une expérience en psychiatrie, au conseil départemental (polyvalence de secteur) et une connaissance globale des problématiques sociales. Depuis 2018, elle gère également une entreprise à titre personnel qui intervient dans des secteurs très variés : hôtellerie de luxe,
Bosch, SDIS06, dans des crèches, pour des bailleurs sociaux et maintenant pour France Télévisions.
Elle constate que les situations sont plus complexes, dans un contexte de plus en plus violent : recrudescence de violences et notamment de violences conjugales, de travailleurs pauvres, toutes entreprises confondues.
C’est la première fois que Mme Poissonnier intervient dans le secteur audiovisuel. Mais elle a déjà pris conscience des particularités de nos métiers et proposera des créneaux adaptés pour les rendez-vous (horaires tôt le matin ou tard le soir). De l’avis de l’instance, il est important qu’elle rencontre rapidement les autres acteurs de la santé dont le médecin du travail et le psychologue du travail.
PROTOCOLE SORTIE DE GREVE :
Quand les négociations par service, sur l’organisation du travail, auront-elles lieu ? Quels services sont concernés ?
La direction rappelle que ce n’est pas une négociation mais un travail, par service, de l’organisation par métier. Tous les métiers sont concernés.
Pour l’instant, le calendrier n’est pas fixé et la direction attend une feuille de route de la part de la direction des réseaux.
MISE EN PLACE SEMAINE DE 4 JOURS :
Suite à l’accord de sortie de grève de certains syndicats, qu’en est-il de la semaine de 4 jours pour les PTA : quand sera-t-elle mise en place et pour quels services ? Qui peut y avoir droit ? Quelle sera le protocole : y aura-t-il un avenant ? Est-ce que cela s’inscrira dans une durée limitée ?
Il faut être clair sur le fait que la semaine de 4 jours n’intéresse pas forcément tous les métiers, ni tous les salariés dans un même métier. L’organisation du temps de travail est fixée selon les besoins de l’activité.
Le passage à 4 jours ne se fait pas « toutes choses étant égales par ailleurs ». Il est important également de souligner que ce n’est pas une solution à la carte et que dans un service, tout le monde aura le même statut.
En outre, les organisations du temps de travail ne sont pas contractualisées. Seule, figure sur le contrat de travail, la durée de travail hebdomadaire (35h). Il n’y a donc pas d’avenant à signer pour passer à 4 jours. Cela sera indiqué sur le tableau de service.
Dépassements horaires : il y a 2 formes de compensation pour les forfaits jour. - Sur une période glissante de 2 mois, si le salarié fait + de 10 jours avec une amplitude de 11 heures ou plus, il doit voir avec son chef de service car cela peut déclencher une compensation (récup). Une solution doit être recherchée pour que cela ne se reproduise plus. Les RP constatent que ces conditions sont largement réunies depuis la mise en place de Tempo pour de nombreux salariés mais que cela n’a donné lieu ni à des jours de récupération ni à des entretiens. La direction affirme que les récupérations dans le cadre de Tempo feront l’objet de discussions pendant les ateliers.
Les RP soulignent qu’une avancée doit avoir lieu sur MonKiosque où ces récupérations ne s’imputent pas automatiquement. - Situation particulière : il faut un minimum de 11h de repos entre fin de service et reprise du travail. Si ce minimum n’est pas respecté, cela donne lieu à une récupération, équivalente au nombre d’heures de repos manquantes. Cela s’effectue à la demande du salarié. Les RP regrettent qu’il n’y ait pas d’automatisme là non plus.
CHANGEMENT DE DIRECTION DU RESEAU :
Comment justifier le changement de direction du réseau alors que celui-ci vient juste de prendre des engagements vis-à-vis du personnel de France 3 ? Les engagements seront-ils tenus ?
Un protocole de sortie de grève engage les signataires, quelle que soit la direction. Les engagements pris seront tenus. Les changements font partie de la vie d’une entreprise.
TELETRAVAIL :
Quelles sont les conditions pour être en télétravail, que ce soit occasionnel ou contractuel ?
Est-ce que le télétravail doit être mentionné au tableau de service ? Peut-on se mettre en télétravail après la sortie du planning ?
Plusieurs cas de figure : - Le télétravail contractuel : formalisé par avenant au contrat de travail, pas plus de 50% en TT, indemnisation spécifique. Ces jours de télétravail sont mentionnés sur le planning. Si le télétravail n’est pas à jours fixes mais variable, il doit être demandé dans MonKiosque.
- Le télétravail occasionnel : La direction rappelle que cela signifie ponctuel et non régulier. Ce peut être lié au Covid, au climat, à un problème de transport, etc. Ce n’est pas forcément mentionné sur le planning. Il n’apparaît pas dans le logiciel et la direction ne sait pas si c’est techniquement possible, hors avenant. Le travail occasionnel est fait en accord avec la hiérarchie. Une demande ne peut pas être faite la veille pour le lendemain pour des raisons matérielles (réservation d’un ordinateur portable d’entreprise).
- Le télétravail en cas d’urgence (événement particulier) : il répond aux mêmes conditions.
La direction précise que « la non réponse de sa hiérarchie ne vaut pas pour acquis » et rappelle qu’il faut toujours un accord écrit, par mail, du chef de service.
Il faut s’assurer d’avoir du débit pour une connexion internet suffisante et fournir une attestation d’assurance habitation couvrant le télétravail.
EMPLOI :
Des antennes ont déjà recruté une 4e scripte, d’autres sont en train de le faire. Quand le poste de scripte sera-t-il publié, pour Antibes ?
La publication du poste de scripte est prévue vendredi 15 décembre, comme indiqué plus haut dans le point Emploi-recrutement.
SCRIPTES :
Quelle organisation est prévue à Noël et pour les week-ends à venir ? Y aura-t-il des JT communs lors des prochaines vacances ? Dans ce cas, y aura-t-il une scripte dans le bureau qui ne diffuse pas ? Et y aura-t-il une ou deux scriptes dans la station qui diffuse le JT ?
Que compte faire concrètement le service RH pour pallier le manque de scriptes ? En effet, à plusieurs reprises, Côte d’Azur n’a pas pu assurer de JT par manque de personnel et a dû diffuser en Grande Région.
Une formation flash au métier de scripte est prévue ce mois de décembre. Pourquoi la région PACA n’a t-elle pas d’inscrits ?
Des week-ends communs sont prévus. La direction tient à remercier les scriptes d’Antibes pour leur implication et leur organisation.
Premier week-end piloté par Antibes :
samedi 23 décembre : 2 scriptes,
dimanche 24 et lundi 25 : 1 scripte.
Quand il y a une scripte, ce sera un JT commun le midi et notre JT habituel le soir.
Les RP saluent les adaptations en cette période de transition, pour le bien-être des salariés, mais soulignent que cette organisation n’est pas satisfaisante et se fait au détriment de l’antenne.
Les JT communs demeurent la solution dont on voudrait bien pouvoir se passer.
La direction avait pour ambition de faire moins de JT communs, y compris pour l’année prochaine. Mais 2024 sera une année particulière, avec les Jeux Olympiques et Paralympiques.
Scriptes : cf. plus haut.
Les formations flash sont prévues pour les antennes qui travaillent avec Mona.
Les formations de 2 mois sont prévues pour les antennes qui travaillent avec Open Media.
Nous devrions avoir deux profils adaptés pour les formations flash (1 scripte pour Antibes et 1 pour Marseille), lors des prochaines sessions de formation, en mars et en avril.
EDITIONS ICI :
Les horaires de diffusion ne sont pas adaptés ni facile à retenir pour les téléspectateurs. La direction travaille-t-elle sur une modification des horaires de diffusion des JT midi et soir ?
Suite au protocole de sortie de grève signé entre la direction et les syndicats CGT, CFDT et FO, il subsiste la possibilité d’intégrer dans nos journaux du week-end un PAD de 7 mn de la rédaction nationale. Sa diffusion est une possibilité ; pas une obligation. Des régions ont fait savoir qu’elles ne diffuseraient pas ce PAD. Qu’en est-il en Côte d’Azur ?
Des consignes ont-elles été données aux rédactions en chef de France 3 Côte d’Azur et de Marseille ? Cela peut-il être discuté en conférence de rédaction ?
Selon la direction, un changement d’horaires des éditions ICI n’est pas à l’ordre du jour. Les RP le regrettent vivement.
Les longs formats de 7’ venant du Natio ne sont pas optionnels. Ils doivent être diffusés.
REPLAY :
Pourquoi le nombre de jours de replays a-t-il diminué ? En passant de 30 à 7 jours, cela prive le public de voir ou revoir les reportages qui les intéresse et qui ont été financés par leurs impôts.
La durée des replays a été modifiée à 7 jours pour les JT. Elle est de 15 jours pour VEF, un mois pour DEP.
La durée des replays JT a été alignée sur la majorité des autres médias.
Elle correspond à l’usage car la plupart du temps, les consultations sont au maximum à J+2. Le système précédent (un mois) était trop lourd pour les box, en capacité technique.
La direction en profite pour annoncer qu’à partir de janvier, la fonction de coordinateur numérique sera officialisée.
Karine Bellifa est nommée directrice de l’information en Outre-Mer.
Suite à son départ, Jérôme Comin sera positionné sur le poste de coordinateur numérique, à Marseille. Cela va libérer un poste de rédacteur en chef adjoint, en charge du web.
Le départ d’Anne-Sophie Maxime est lui aussi officialisé (fin de la mission Tempo).
Elle est remplacée par Daniel Ielli. Suite à ces ajustements, le 4ème poste de rédacteur en chef adjoint à Marseille sera bientôt publié.
MATERIEL DE REPORTAGE :
Pour les tournages dans les quartiers dits sensibles, la direction s’est engagée à songer à l’acquisition d’un ou de plusieurs véhicules banalisés. Dans l’intervalle, il avait été émis la possibilité de louer un véhicule, mais cette solution n’est pas adaptée lorsque l’actualité est urgente.
Quand est-ce que le BRI d’Antibes pourra disposer d’un véhicule banalisé ?
La direction affirme qu’elle va étudier la question. Nous avons des véhicules loués avec le logo FR3. Lors du renouvellement de la flotte, un véhicule sera banalisé.
En attendant, la solution la plus rapide serait de retirer un logo FR3 sur l’un de nos véhicules.
De même, l’acquisition de caméras discrètes mais de bonne qualité permettrait d’être plus efficace dans ce genre de situations. Le matériel utilisé par le bureau de France 2 à Antibes (caméscope Sony Z90, munie d’un bon zoom et d’une bonne stabilisation) serait une excellente initiative. Qu’en pense la direction ?
Pour les tournages discrets, la direction pensait que les UTS étaient adaptés. Les RP ne sont pas d’accord car un UTS ne permet pas de zoomer et n’est pas si discret que ça sauf s’il est utilisé sans tous les accessoires.
Une étude va être faite en fonction du coût et des besoins. La direction promet qu’elle va réfléchir à l’acquisition d’une mini caméra.
PARC CAMERAS :
Peut-on faire un point sur le parc de caméras ? Les caméras 200 arrivent « en bout de course » et semblent désormais irréparables. A la locale de Nice, 2 tournages ont été mis en péril coup sur coup à cause du dysfonctionnement d’une 200, pourtant rentrée
de maintenance. La direction songe-t-elle à remplacer toutes les 200 restantes ? Quels seront les futurs investissements ?
Le BRI d’Antibes (tous bureaux confondus) dispose de :
3 caméras 400, 1 caméra 300, 5 caméras 280, 6 caméras 200 (dont 2 sont en maintenance), 5 UTS, 2 Alfa 7, 1 Canon 5D.
Un renouvellement progressif du parc est prévu à l’horizon 2025, au niveau du réseau. Mais la direction ne dispose d’aucune information pour l’instant.
Dans le budget prévisionnel, il est prévu l’acquisition d’un nouvel Alfa 7 qui serait attribué à la locale de Nice et l’achat de 2 iPhones 15 pour UTS.
Les RP soulignent que les caméras 200 ont atteint un état où il n’est plus possible de les réparer. La direction concède que si des tournages sont annulés à cause du dysfonctionnement de ces caméras, « il faudra peut-être songer à les remplacer avant 2025 ».
Les RP proposent de faire de la location de caméra si le renouvellement n’est prévu qu’en 2025.
SECURITE :
Il y a eu des alertes à la bombe dans de nombreuses stations régionales de France 3, et à juste titre des évacuations y ont fait suite. Notre station France 3 Côte d’Azur pourrait être également concernée. Si cela devait se produire, la direction peut-elle nous préciser comment elle réagirait si un salarié déposait un droit de retrait ?
Existe t-il un protocole régional – voire national, en cas d’alerte attentat, intrusion ou d’alerte à la Bombe ?
En cas d’alerte à la bombe reçue par mail ou par téléphone, qui décide de l’évacuation du site ? Qui évalue le sérieux de la menace ? Est-ce la direction régionale, la police ?
Si la menace est faite par mail, des mots clés ont-ils été mis en place pour que l’alerte soit donnée rapidement ?
Il y a eu une déferlante d’alertes à la bombe. Il a rapidement été constaté que toutes ces alertes étaient liées à une seule adresse mail (la même que pour les établissements scolaires), avec un texte identique.
Au départ, cela a systématiquement donné lieu à une évacuation immédiate des locaux. Mais le protocole a évolué assez rapidement. Muriel Sobry, directrice de la sécurité chez France Télévisions, a estimé qu’étant donné que nos locaux sont tous surveillés (2 agents) et les entrées vérifiées, une vérification rapide suffisait.
La police est appelée et le tour des locaux est vérifié par les chefs de centre, les agents de sécurité, les APS. Ensuite, ils prennent la décision d’évacuer ou non.
En cas d’alerte à la bombe reçue par mail ou par téléphone, c’est le même protocole.
Droit de retrait : chaque salarié a le droit d’estimer que les conditions de sa sécurité ne sont pas réunies. Il est libre de quitter les lieux et la reprise du travail doit être effectuée dès la fin des vérifications.
En cas d’alerte, les RP en sont-t-ils informés? Dans quels délais les salariés en sont-ils informés ?
Qu’est-il prévu pour les BEX et les locales? La sécurité est-elle renforcée dans ces sites ? Des agents de sécurité sont-ils prévus ?
Les RP sont évidemment informés immédiatement, tout comme les salariés.
Un renfort de sécurité était prévu dans le cadre de Vigipirate, avec la présence d’un agent supplémentaire mais rien n’est prévu pour les BEX et les locales.
Un test d’évacuation a eu lieu le 27 septembre. Il a été demandé aux salariés de rester à leurs postes de travail. La direction valide t’elle cette procédure ?
Pourquoi n’y a t-il plus de réels tests d’évacuation? A quand remonte le dernier test auquel les salariés ont participé ? Combien de tests d’évacuation la direction souhaite t’elle faire, chaque année ?
A quand remonte le dernier test incendie? Un prochain test est-il prévu bientôt ?
Le 27 septembre, il s’agissait d’un test sonore du système d’alarme. Un mail avait été envoyé en amont. Ce n’était pas d’un test d’évacuation. Le dernier test d’évacuation incendie a eu lieu en mars 2023. Il y en a 1 par an. Le prochain aura lieu en mars 2024.
DUER :
Comment envisagez-vous de procéder pour inscrire ces alertes à la bombe dans le DUER ?
Comment procéder pour prendre en compte les nécessaires mesures de prévention et le stress des salariés ?
La préfecture ne parle pas de tsunami mais de « risque de submersion marine» (Etude risques). Sur quels documents officiels vous basez-vous pour parler de risque tsunami ?
La direction n’a pas encore la réponse pour inscrire les alertes à la bombe. Elle attend la qualification préconisée par le réseau.
Le tsunami est un séisme sous-marin, la terre bouge. Selon la direction, le risque est réel puisque des panneaux ont été posés le long des côtes, à Antibes et Cannes, stipulant un « itinéraire d’évacuation tsunami ». Les tsunamis n’arrivent quasiment jamais mais ne sont pas exclus.
Il y a des alertes régulières concernant les risques de vague-submersion, qui sont plus fréquentes. La mer dépasse la côte habituelle et passe au-dessus de la digue.
Les RP insistent sur le fait qu’il s’agit de deux événements de nature différente et qu’il conviendrait de séparer leurs mentions dans le DUER, puisque la probabilité d’occurrence modifie le document.
REUNION EXTRAORDINAIRE :
Serait-il possible de mettre en place une réunion extraordinaire pour parler des points suivants : l’enquête concernant les cadres techniques, plan d’action suite à l’alerte pour risque grave sur les Représentants du Personnel et suite du COPIL ? Il faudrait la présence du Docteur Chicha.
La prochaine réunion RP est décalée au jeudi 25 janvier à 10h et une réunion extraordinaire aura lieu l’après-midi, à 14h.
PLAN DE DEVELOPPEMENT DES COMPETENCES 2024 :
Le plan de formation suit toujours les mêmes orientations stratégiques. Il se concentre sur les nouvelles tranches info et la poursuite de l’innovation numérique.
Il n’y aura pas de baisse du budget.
Secouristes au travail : la direction n’a plus l’obligation légale de disposer d’un minimum de sauveteurs secouristes certifiés sur le lieu de travail. Néanmoins, la direction souhaite maintenir le nombre actuel de ses SST.
Les formations de SST se font sur 2 jours.
Il existe des formations d’initiation aux premiers gestes de secours (une ½ journée), qui seront mises en place l’année prochaine.
Les RP insistent sur les formations fondamentales, telles que la formation Droit à l’image. Beaucoup de journalistes ne sont pas à jour de cette formation et certains ne l’ont même jamais obtenue.
Nous vous souhaitons de passer de très joyeuses fêtes de fin d’année.