En mai rien n’est joué

Comité salaires

Le comité salaires s’est tenu le jour même. Le matin. Dans un silence de cathédrale.

Nous, RP et DS, avons été invités à égrainer un chapelet de noms. Ceux que, bon an mal an, nous avons estimés en disparité, en retard, sans mesure depuis 4 ans, méritants aussi. L’avenant (16) encadrant ces échanges n’étant plus valide (il n’a pas été prorogé en 2022), le partage des informations est réduit aux seules obligations de l’accord d’entreprise. À savoir pas grand-chose. Même pas les salaires des PTA.

La direction nous a consciencieusement écouté, opinant parfois la tête. Et c’est tout. Aucune intervention de sa part, aucune remarque. Le soliloque social.

Ce que l’on sait c’est que, cette année encore, il y aura moins de mesures à distribuer, plus d’obligation de mesures à 3 ans, mais à 4 ans pour les PTA, aucune obligation de mesure pour les journalistes, pas de prime d’intéressement.

Notre tract CFDT FTV : Parsi Pas là : la révolte des bouffons.

Programmes, y a comme un bug

Retour de flamme

Oyez Oyez, sportifs, amateurs de bain de foule, la flamme olympique débarque en Alsace le jeudi 26 juin prochain.  Save the Date ou sauve qui peut, c’est selon.

Concernant notre antenne, la programmation devait être chargée. On s’y était préparé de longue haleine. Las, les sportifs sauront que l’entrainement, le souffle, est important mais pas toujours décisif pour vaincre. La preuve.

Ainsi, la matinale filmée France Bleu ne donnera finalement pas lieu, sur notre antenne, à une spéciale Flamme. Nos collègues de France Bleu seront délocalisés pour l’occasion dans les studios de Mulhouse où la flamme entame son périple alsacien. Un studio de 40 m², ça ne fait pas rêver. D’autant que Paris 2024, organisateur de l’évènement, ne nous garantit pas un emplacement dédié ce matin-là. Résultat : ce 26 juin, il n’y aura pas sur notre antenne de matinale filmée.

Pour midi, nous devrions avoir une page spéciale en direct de Colmar.

Pour le soir, ça se complique aussi. Rebelotte (c’est un sport olympique ça ?), Paris 2024 ne nous garantit pas de place sur la place Kléber pour notre JT en direct de l’évènement. Pas suffisamment en tous cas pour poser le CCR. Allons-nous prendre la régie Fly ? On ne sait pas. « Nous avons élaboré plusieurs plans techniques afin de nous adapter au mieux le jour J » La couverture de la flamme, une épreuve en soi. De fond. Le journal devrait commencer à 19h07 avec une incertitude (de plus) sur Rund Um.

Concernant la couverture Web, l’éditrice web et l’alternant journaliste numérique devraient être sur le pont. Le coordinateur numérique « regarde ce qui se fait dans les autres régions, c’est en réflexion ».

La rentrée à la bougie

Là aussi nous aurions bien besoin d’une torche pour y voir plus clair.  Tout est encore assez obscur. Et le temps passe, il court.

• Sùnndi’s Kàter n’est pas reconduit. On vous en parlait le mois dernier, c’est un jeu sous forme de quizz qui devrait le remplacer, le dimanche, à partir de janvier, toujours produit par Red Revolver. Là encore peu de certitudes : quelles équipes en interne ? Quand démarre le tournage ?

L’émission devrait migrer vers le studio 2, l’auditorium étant trop onéreux en chauffage. Une réalisateur-conseil travaille sur la mise en image.

• GsunTheim, lui,continue à l’auditorium avec les soucis de chauffage qu’on connait. Logique.

• Stamm : À la rentrée, le réseau impose un bandeau cuisine le samedi pile à l’heure de Stamm. Chez nous, comme en Hauts de France, BFC et Ile de France, ce sera « C’est Succulent ». Stamm sera donc décalé, on ignore encore à quel horaire « peut-être un peu avant ». Stamm et Stamm and Co changeront de nom et de formule en janvier. Il s’agira de deux 26mn, probablement diffusés en semaine axés sur les problématiques de santé et bien-être, avec de nouveaux chroniqueurs-experts. Diffusion Alsace dans un premier temps, Grand-Est si les audiences suivent. Un changement de décor est prévu, peut-être en octobre, plus léger, plus facile à démonter quand le quizz partagera le studio.

• Cosy : L’émission de déco présentée par Caroline Boeglin et produite par Wide Production sera diffusée à partir de septembre à la place de Courant d’Est, le dimanche à 12h55.

• L’atelier vélo. Une nouvelle émission, numérique dans un premier temps. Des histoires « humaines et mécaniques » atour d’un atelier de réparation de vélos (V Yéé les RP du mois dernier) situé dans l’Aube. Si les pilotes devaient être tournés il y a au moins deux semaines (c’est ce que nous avait expliqué la direction en avril), là elle n’en a que les ¾ d’un. Nous ne sommes pas réparateurs agréés mais à un moment va falloir mettre de l’huile dans les rouages… Dix épisodes de 13mn (+59’ de teaser + 59’ d’astuces réparation) sont prévus, produits par Puzzle Média et La Fabrique (post-prod, finition).

Un article web par module vidéo, rédigé par les éditeurs numériques du Grand-Est, viendra compléter l’offre.

ICI ON N’Y EST PAS ENCORE  

Si côté programmes, c’est encore nébuleux, côté info ben ça l’est aussi. Pas de jaloux. On navigue à vue. À courte vue.

Ainsi, quelle forme auront nos éditions Ici en septembre ? Difficile de le savoir. Elles devraient être plus courtes le soir (32mn) et changer d’horaire (19h15 ? 19h17 ? 19h19 ?). Fini le carrefour obligatoire à respecter pour switcher sur la partie natio. « Nous aurons plus de libertés sur la tranche globale, plus d’autonomie ». Les régions auraient à disposition des sujets non obligatoires, si ce n’est l’actu, et s’en serviraient comme bon leur semble. Les chroniques natio sont abandonnées.

Un document intitulé « projet éditorial partie nationale des éditions Ici rentrée 2024 » nous en dit davantage.

« L’offre nationale d’actualité chaude serait de 7 minutes pour le 12/13 du lundi au samedi (6 mn pour le 12/13 du dimanche) et de 7 à 8 minutes pour le 19/20 toute la semaine. Elle sera sur le modèle de ce qui existe déjà avec 3 sujets d’actu, des off, des plateaux enregistrés.   Elle sera produite par les services de la rédaction nationale et mise à disposition dans un conducteur Open Media. Le conducteur est une proposition de hiérarchisation de l’info mais le caractère obligatoire disparaît. Rendez-vous le mois prochain, où, peut-être, nous y verrons plus clair. »   « Les sujets optionnels ont pour vocation d’aider les rédactions si elles sont en difficultés ou si un sujet d’actu nationale arrive très tard.  La rédaction nationale produirait 5 dossiers par semaine. 4 seront d’une durée de 3/3’30. Un dossier week-end de 5’30 sera également réalisé chaque semaine. La diffusion sera à la main des régions. Il faudra cependant qu’il y ait une traçabilité et que les antennes régionales indiquent à la rédaction en chef d’ICI siège les jours où elles prévoient leur diff »  « L’offre inter régionale. Afin d’aider les rédactions, des sujets de 8 minutes sont réalisés par les régions et mises à disposition de l’ensemble du réseau. Intitulés Ici en France, ils sont thématisés (les AOP, les chemins, les traditions…). »

POINT EMPLOI

Nous demandons un organigramme de l’antenne d’Alsace à jour. Vous savez ces tableaux que nous avions, jadis en CE et qui nous permettaient de flécher les postes, de voir les disparitions … bref de s’y retrouver un peu en termes d’emploi.

Celui disponible dans ce formidable outil qu’est Mon Espace date du 1^er janvier 2023. La DRH nous explique que c’est un problème de synchronisation entre l’intranet et Succès Factor. En revanche, « l’annuaire, lui est mis à jour. »  Chouette !

En attendant des postes disparaissent à l’usure, heu pardon, à la « réflexion »

• Poste OPV – poste vacant de Carole BOTTON, une candidature reçue, intermittente, la réflexion est en cours

• Poste OPS – poste vacant d’Henri WEIKEN, toujours en cours de réflexion

• Poste Eclairagiste – poste vacant de Serge VOGT, recours aux CDD, « autant que de besoins » … sans l’intention pour autant de remplacer ce poste.

IMMOBILIER IMMOBILE

Voilà encore une épreuve de fond : le projet immobilier concernant le site de Strasbourg.

Olivier Guyon Sangnier nous fait l’honneur d’être en visio. Une présence honorifique, c’est le mot. Les informations sont rares.

Si ce n’est que le projet immobilier de Strasbourg est à l’arrêt, en pause comme vous préférez. Le projet Campus ayant « mobilisé toutes les ressources de FTV ». Plus d’argent, un pylône TDF qui trône en majesté sur le terrain, les bâtiments de France peu pressés : notre dossier « a été mis sous la pile ».

Un nouveau chef de projet sera nommé en septembre qui reprendra notre dossier (entre autres).

Nous lui faisons tout de même part de notre surprise : selon une information de nos collègues de France Bleu, leur bail n’aurait pas été renouvelé et leur direction les a informés d’un déménagement dans nos locaux en 2028-2030.

Olivier Guyon Sangnier s’étonne à son tour.  « S’il y a un renouveau de la station de Strasbourg, elle intégrera la question de la venue de France Bleu, évidemment. Cela dit, il est impossible que ce projet soit bouclé en 2028 et il n’est pas non plus possible d’intégrer France Bleu dans nos bâtiments actuels. » Avant de fusionner, ne faudrait-il pas, au préalable, mieux communiquer ?

Alors en attendant 2030 ou plus tard, que fait-on ? Reprend-on les projets de travaux gelés jusqu’à présent ? Comme par hasard le remplacement des fenêtres des salles de montage, validé depuis 2020 ?

Le Chef de Centre réfléchit encore.  « On va voir en fonction du budget global, de l’estimation, cela nous coûterait 60.000 euros de changer les fenêtres défectueuses, l’huisserie est amiantée. » Les moyens généraux proposent une solution révolutionnaire : installer un store isolant et phonique. Qui bloque la lumière. Mais pas le vent qui s’engouffre sous les fenêtres.

La marathon devient ultra trail. À ce rythme d’ici 2030, pas besoin de travaux de démolition, le bâtiment s’écroulera tout seul.

SEMAINE À 4 JOURS

La semaine des 4 jours est « faisable » pour les scriptes uniquement. Les autres salariés, s’ils le veulent, n’ont qu’à poser une RTT par semaine. Là au moins c’est rapide et clair.

Une décision catégorique qui se base parfois sur des calculs fumeux. Pour les vidéos par exemple, la direction calcule les potentiels à partir des besoins et non des moyens, réels, existants (les vidéos sont 8 contre 4 ou 5 dans les autres stations). Ce qui biaise, évidemment, les résultats et jette le discrédit sur l’ensemble du procédé de calcul de cette grande étude de faisabilité à l’échelle du réseau.

Prochaine instance le 13 juin prochain. En attendant, n’hésitez pas à nous faire parvenir vos questions, vos remarques sur nos adresses mails Ftv ou sur l’adresse Rp dédiée.