Le CDE ou un chaos annoncé !

C’est une organisation du travail digne d’un fast-food, et voilà le service de diffusion haché menu : les techniciens de régies finales, jusqu’alors affectés à une chaîne pour toute la durée de leur vacation, se transforment en balle de ping-pong, rebondissant entre différentes taches sur différentes chaînes.

Si bien qu’on ne sait plus qui fait quoi.

Des activités tellement fragmentées, que l’information se perd d’une antenne à l’autre, et avec elle, toute réactivité : cette nouvelle organisation du travail, qui peut-être fonctionne dans l’industrie du frites –kebabs, est plaquée sur le fonctionnement d’une chaîne télé, voire de plusieurs chaînes : et cela ne marche pas !

On optimise au max, et on finit par dégrader : les conditions de travail, et même l’antenne… Car vient s’ajouter à cette organisation chaotique, la question juridique aux recours à des prestataires sur des activités régulières, sur des postes pérennes. Et là, la ligne rouge peut-être vite franchie.

Les Jeux Olympiques s’annoncent, dans cette optique, très compliqués.

Cette dérive vers le chaos a été pensée par un cabinet-conseil, « Onepoint ». Une prestation qui, on l’imagine, nous coûte cher en pépettes.

« One Point » : un point c’est tout.

Cà, au moins, c’est clair : circulez, il n’y a rien à débattre.

Une ode au dialogue social de qualité, donc.

Et d’ailleurs, tous nos appels au secours, nos demandes pressantes de revenir à une organisation simple et efficace par chaîne, voire les expertises diligentées par le CSE, sont systématiquement ignorés.

Perdus, eux-aussi, dans le chaos généré par cette nouvelle organisation ?

Et attention aux salariés qui oseraient donner leur avis, la direction semble préférer les entretiens de recadrage à l’écoute.

Tout se perd donc, même le bon sens. La détresse des salariés est aujourd’hui plus que palpable. Il suffit de jeter un œil sur le carnet de rendez-vous des psychologues du travail, sollicités par les salariés du CDE.

La CFDT alerte, une fois de plus. Il est temps de nous entendre, et d’apporter des remèdes au mal. C’est-à-dire, de renoncer à une organisation du travail chaplinesque : non, les temps modernes, ce n’est pas cela pour nous !

Nous dénonçons fermement cette situation insupportable et inacceptable, et exigeons le rétablissement d’une organisation claire et efficiente, qui redonne du sens au travail et garantisse le bien-être des salariés.


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