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Les CDD vont-ils pouvoir travailler chez FTV ?
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Les organisations syndicales du réseau F3, dont la Cfdt, ont pris l’initiative de déposer une saisine. Une rencontre avec la Direction est prévue dans les prochains jours.
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Comme Michel Blanc, les CDD du réseau n’auront bientôt pas d’autre choix que d’aller squatter chez un de leurs potes. C’est sympa, nous direz-vous : la solidarité, le partage, le canapé convertible, les chips sous l’oreiller.
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À voir. Si cette pratique est quotidienne, elle peut devenir lassante, humiliante surtout si le copain en question n’est pas aussi compréhensif que Bernard Giraudeau ou qu’il a quatre enfants en bas âge.
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Quand ils auront fait le tour de leur famille, qu’on leur souhaite nombreuse et disséminée, puis de leurs copains, puis de leurs vagues connaissances puis des connaissances des copains … là les solutions seront très limitées.
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Pour soutenir les CDD : signez la pétition !
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Les cdd de France Télévisions ont lancé une pétition pour alerter sur leurs conditions de travail, notamment sur le remboursement de leurs frais.
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Il suffit juste de se placer en bas de la liste, de rajouter son nom et de fermer le document. La signature est automatiquement enregistrée.
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La semaine à 4 jours, le flou pas très artistique
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Les réunions, consacrées à la mise en place de la semaine des 4 jours, vont bon train dans les antennes du réseau.
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Et c’est un train vapeur. Larguant de belles volutes de fumées noires. Enfumage à tous les étages.
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Ces réunions, auxquelles vous avez peut-être participé, s’apparentent à un exercice comptable destiné aux docteurs ès-Excel spécialité PowerPoint.
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Nous, élus, RP, DS, on doit bien vous le dire, on navigue à vue. Et encore, avec une loupe.
Nous vous épargnerons la teneur exacte de ces longues discussions autour de la faisabilité (ou pas) de la semaine des 4 jours pour les métiers concernés dans le réseau.
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Ce que nous retiendrons :
- Les procédés mis en place sont incompréhensibles, voire opaques. Et quand il y a du flou, y a un loup. Selon les Antennes, des documents méthodos distribués parfois après les fameuses réunions, des scénarios « hors séance » sortis du chapeau et remontés à Paris sans même en avertir les principaux concernés lors des réunions de service.
- L’omission volontaire des postes laissés vacants (mais jamais mis en consultation) pour l’étude de faisabilité et qui biaise de facto les calculs. On nous explique « que ça ne changerait de toute façon rien ».
- Le fait de raisonner en termes d’activité et de besoins, calibrés par Paris, a minima et de façon comptable, ne correspond pas à la réalité du terrain. Ne correspond pas aux potentiels, par service, de chaque antenne. Un biais également. On nous dit là que « c’est plutôt favorable au mode de calcul ». Comment vérifier ?
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Donc quoi ? Que reste-t-il de ce procédé shadockien ? Pas grand-chose.
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A moyens constants, on pouvait s’en douter. Enfin moyens constants, il faut le dire vite puisque certaines antennes ont perdu des ETP en 2023.
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Alors, c’est simple, partout la direction demande peu ou prou de poser des RTT, des récups, pour bricoler une semaine à 4 jours. Avec plus ou moins d’équité en fonction des services et des antennes.
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- 1 récup tous les 8 jours de JT pour les RCA et présentateurs du soir à compléter avec deux RTT par mois. Hypothèse qui sera finalement revue à la baisse … dans quelle proportion, mystère ?
- 35h sur 4 jours + ½ RTT de 4 heures pour arriver aux 39h pour certains monteurs
- double tâche pour certains OPS
- pose de récup et/ou de RTT chaque semaine pour arriver à 4 jours sans rien changer à l’organisation du temps de travail
- lissage des activités droits d’auteurs pour certaines scriptes, une seule scripte le week-end…
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Voilà où nous en sommes pour l’instant.
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Sans compter qu’au brouillard s’ajoute le pylône. Les 60 ETP supplémentaires, octroyés pour la mise en place des éditions Ici, ne sont pas budgétés pour 2025. Normal le budget est encore inconnu. Ils sont aussi conditionnés à un retour à la « normale » de ces éditions dont l’avenir en septembre est, pour l’heure, lui aussi nébuleux. Et si on ajoute à tout cela le projet de fusion France 3/France Bleu que la présidente appelle de ses vœux…
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Une certitude : une commission de suivi sur ce sujet aura lieu le 12 avril. De quoi y voir plus clair ? Nous verrons… ou pas.
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Rester assis, tue.
Pour une prévention de la sédentarité
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Hé oui, avec la diffusion du télétravail, l’apparition des métiers numériques, nous sommes de plus en plus collés à nos chaises, devant nos ordinateurs. Attention, rester assis à longueur de journée tue.
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La sédentarité est un risque professionnel largement méconnu mais pourtant grave.
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Elle induit une surmortalité de 49%.
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Il faut bouger pour rester en bonne santé, un fauteuil à roulettes ne suffit bien évidemment pas.
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Ainsi, pour compenser 8h quotidienne de sédentarité, il conviendrait d’y insérer 60 à 75
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mn d’activité modérément intense répartie sur l’ensemble de la journée. 1 heure assis, marchez 8 minutes. C’est pas gagné.
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Voilà quelques pistes pour vous aider et aider FTV à mettre en place des organisations du travail plus saines.
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Article publié le 05/02/2024 par la CFDT Communication Conseil Culture. Auteur Christophe Nieradzik-Kozic
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