Point sur la filière des journalistes.
Avant l’été, les journalistes et leur encadrement ont fait part de leurs inquiétudes sur leurs amplitudes horaires et la perte de sens au travail. En cause : le contenu éditorial de nos journaux régionaux.
Vendredi dernier nous avions des présentateurs en grève à Orléans, Amiens, Nancy, Antibes, Grenoble, Clermont-Ferrand ou en Ile-de-France.
Des chefs d’édition ou les responsables d’édition ont fait savoir l’insatisfaction en se mettant en grève à Antibes, Amiens ou en Ile-de-France.
Des rédacteurs en chef adjoints se sont mobilisés en Ile–de-France et à Antibes.
Notons que la mobilisation de la station d’Antibes est forte. Depuis mercredi dernier 14 journalistes sont grévistes en moyenne sur les 3 premiers jours du préavis. Ils viennent de l’encadrement, mais aussi de la présentation et du terrain.
En Bretagne, comme dans presque toutes les autres antennes du réseau, il n’y a pas eu d’information sur le linéaire depuis le mercredi 8.
Dans notre région, des journalistes s’engagent tous les jours dans ce bras de fer, mais moins de 5 par jour en moyenne à Rennes et aucun cadre éditorial ou présentateur ont été grévistes.
Ce mouvement de grève reste notre seul moyen de faire pression sur la direction et de l’obliger à entendre le malaise des salariés. La Cfdt demande (détails du préavis de la Cfdt ici) :
- La mise en place de mesures conservatoires.
- L’attribution des moyens humains nécessaires pour la mise à l’antenne d’éditions régionales qualitatives.
- Le maintien annuel de 3 scriptes jour en semaine et de 2 le week-end toute l’année.
- Des organisations de travail préservant la santé des salariés et l’articulation entre vie professionnelle et vie personnelle
- Une véritable autonomie éditoriale garantie à la rédaction régionale
La direction du réseau n’a proposé aucune date de discussion depuis mardi 7.