LIMINAIRE CSE Réseau, 12 & 13 octobre 2022 : Sobriété à tous les étages

Sobriété énergétique d’abord. Tout le monde en parle, il faut diminuer la consommation d’énergie. Alors à France Télévisions, on fait simple : la température dans les locaux, c’est 19 degrés, pas plus. Les personnels sédentaires et administratifs supporteront donc l’essentiel des économies en grelottant face à leurs écrans.

Sobriété écologique aussi avec des travaux de rénovation des bâtiments repoussés d’année en année, des plans de mobilité qui peinent à se mettre en place dans le réseau et une numérisation effrénée, très énergivore, mais qui permet la suppression d’ETP.

Où est la cohérence ! La CFDT attend, en tout cas, avec impatience que le bilan sur les impacts environnementaux de l’entreprise soit présenté au CSE, comme l’impose la loi Climat 2021.

Sobriété économique, c’est aussi ce qui caractérise la politique salariale de France Télévisions. Cette année encore, les comités salaires sont placés sous le signe de l’inflation. L’enveloppe à distribuer est riquiqui… Tant pis pour les salariés ! Les augmentations seront vite mangées par l’explosion des coûts.

Quant à la sobriété heureuse, il parait qu’elle existemais pas dans le réseau régional, où les salariés souffrent depuis des années, et où rien, ou pas grand-chose, ne se passe. Combien d’alertes, depuis 2018, dans le réseau ?

Aujourd’hui, nous parlerons à nouveau de Nantes, la prochaine fois, ce sera peut-être de Nancy, où la situation dérape.

Souvenez-vous, le CSE avait voté, en 2019, une expertise sur l’antenne de Lorraine, à la suite d’une alerte pour risques graves et imminents. En 2022, 3 ans après, enfin, une restitution a eu lieu. 7axes de travail ont été retenus par le COPIL. Et, seules 3 thématiques ont été traitées. Alors aujourd’hui, la Lorraine est à feu et à sang ; les vieux traumatismes pas traités remontent ; aujourd’hui comme hier, les salariés ne sont pas entendus. Les arrêts maladies se multiplient. Les élus craquent les uns après les autres. La Cfdt demande donc à la CSSCT du réseau de se saisir du problème.

N’attendons pas un nouveau malheur !


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