Après plus de sept ans d’arguments, une alerte RPS, une grève, une manifestation devant la mairie de Nice, d’innombrables discussions en RP et en CSE, un rapport accablant sur le déménagement présenté aux élus du CSE fin août et l’avis négatif de ces élus, les salariés de France 3 Côte d’Azur, épuisés de parler et d’expliquer, espéraient.
Ils espéraient et méritaient certainement une bonne nouvelle. Apprendre, par exemple, qu’ils resteraient à la Brague, autour de laquelle toute leur vie s’est organisée.
En lieu et place, ils ont reçu par écrit, au milieu de toutes les communications quotidiennes, une invitation à parler du projet de déménagement qu’ils rejettent.
Une claque.
Mais pas un clap de fin.
C’est la joue bien rouge que les salariés, dont le refus de déménager est toujours bien présent, encaissent la nouvelle et réfléchissent à leur prochain mouvement.
La CFDT ne les laissera pas seuls dans cette réflexion et les accompagnera, comme elle l’a toujours fait.
Mais il restera ce regret. Si au moins, le respect était au rendez-vous. Sur la forme et le fond.
Respect pour tous les arguments donnés. L’argument des déplacements professionnels dangereux induits. Les problèmes de couverture équilibrée du territoire.
Mais aussi l’argument concernant l’immense budget qui s’apprête à se déverser sur ce terrain de la Victorine. Alors que rien, dans l’avenir de France télévisions n’autorise la dépense.
A la direction régionale aujourd’hui de se demander à son tour : comment réagiront demain ceux qui ont reçu hier une claque?