Compte-rendu RP / France 3 Alsace / Juin 2022

Tout nouveau, tout chaud le dernier compte-rendu des RP à la sauce barbecue et CFDT. Bonne lecture d’été (oui c’est un peu long, on avoue)

En juin, on fait moins les malins. Surtout quand la suppression de la redevance audiovisuelle menace nos emplois, notre mission de service public, notre indépendance, notre avenir. Sinon, plus légers mais moins que la meringue : la régionalisation prend l’eau et cela n’a rien à voir avec le réchauffement climatique. L’absentéisme à la rédaction de Strasbourg augmente (encore) : la direction évoque des problèmes gastriques. Des CDD au rabais. Et un beau relevé de confusions.

Tous en grève le 28 juin !


Comme vous le savez certainement, le président de la république souhaite supprimer la redevance télévisuelle lors de sa seconde mandature, et ce de façon pour le moins précipitée pour ne pas dire abrupte.

Pour manifester notre mécontentement et surtout nos craintes quant à la disparition de cette source de revenus pour un service public audiovisuel de qualité, pour la culture, pour une information indépendante et pour nos emplois, nous ne disposons que de peu de ressorts.

Mettez-vous en grève, massivement, le 28 juin prochain. Mieux, venez manifester à Paris.

Pour info, voici ce qui vient d’être demandé à la préfecture en itinéraire, sachant que nous sommes dans l’attente de la validation de ce parcours. 

  • Heure de rassemblement : à partir de 10h, place du 18 juin 1940 (gare Montparnasse) 
  • Itinéraire du cortège : Départ place du 18 juin 1940 / Rue de Rennes / Bd Raspail / Bd Saint Germain / Rue de l’Université / Place du Président Edouard Herriot. 
  • Heure et lieu de dispersion : place du Président Edouard Herriot, dispersion prévue à 18h. 

Ensuite, il y a cette pétition en ligne que nous vous invitons vivement à signer en cliquant ICI.

Régionalisation, piège à COM

Comme chaque mois, nous faisons le point sur les conclusions de la CASAR ( Commission d’anticipation, de suivi et d’ajustement de la régionalisation). Nous en sommes déjà à la sixième édition de ce trucmuche qui ressemble à s’y méprendre à une coquille vide, même pas belle (V. comptes-rendus précédents).

Xavier Riboulet, pilote de la Casar, nous fait en visio, un rapide retour de la réunion du 18 mai. Le moins que l’on puisse dire c’est que Xavier, il aime les chiffres.

  • Déploiement des matinales : 27 d’ici la fin de l’année, 36 en 2023, 44 en 2024. Quant à la qualité de ces lotos matinaux, pas un mot. Il y a pourtant beaucoup à dire ou plutôt à redire.
  • Soirées électorales : 300 débats sur le réseau avec « des audiences de qualité » et des relais sur le web. Oui des débats a minima, enregistrés sur les plateaux JT, sans grande ambition si ce n’est de faire pas cher et diffusés sur des créneaux pour le moins improbables : 23h15, 14h45, 23h15, 23h30 et même 23h50.

Les candidats et le personnel affectés à ces émissions apprécieront le peu d’égard que le Natio leur concède. Les législatives étant pourtant à notre sens, le temps fort de l’actualité régionale et un pivot de ce qui pourrait être une régionalisation. Une vraie.

Xavier Riboulet s’énerve, nous trouve « profondément injustes et partisans même si les S3 étaient effectivement un peu trop tard »

  • Plateforme Ici. 260 000 personnes l’ont téléchargée, soit 100 000 de plus que l’appli France Bleu dont elle est issue. Une V2 en juillet, puis une V3 et une V4. On nous promet des « améliorations constantes ». Oui Ici, vous le savez, on aime le work-in-progress. Pas sûr que les internautes se retrouvent dans ce qui est actuellement un chantier sans aucun pilier éditorial. Les articles France Bleu ont la part belle (normal c’est leur site, unique), les nôtres flottent, incertains, dans cette bouillie de contenus. « Nous devons trouver des méthodes de travail pour mettre en commun ces contenus. Il faut regarder les erreurs qui sont commises et réajuster au fur et à mesure. Une fois par semaine nous avons des réunions avec les Bleu pour trouver des solutions. Et d’ailleurs, dans le Grand-Est, Aymeric Robert en est le coordinateur. Jusqu’en décembre, ensuite nous verrons si ce poste sera pérenne ou non. »

Première nouvelle. « Ha oui pardon, c’est le point suivant. » Un coordinateur grande région dont nous recevons en instance la fiche de mission. Fiche de mission sur laquelle à aucun moment ne figure cette mission capitale.  » A compter du 1er juin 2022 jusqu’au 31 décembre 2022, Aymeric Robert sera en mission coordinateur numérique pour le Grand-Est. Sous l’autorité hiérarchique du directeur régional, ses activités seront les suivantes :            

assurer l’animation de l’ensemble de l’offre numérique en lien avec les Rédacteurs en Chef et la Délégué Antennes et Contenus.

veiller à la bonne application de la stratégie numérique du réseau régional, dans le respect de la charte éditoriale sur les offres propriétaires et les plateformes partenaires  (Facebook, Youtube, Instagram, Twitter, TikTok, etc.) Alors celle-là elle est bien bonne. « Stratégie numérique », là franchement on rigole. Cela fait belle lurette que le numérique navigue à vues, ou plutôt à clicks. Des longs articles, pas de vidéos, puis si de la vidéo, heu non, heu si : « avec la 5G la vidéo va devenir capitale et Pic vient de s’enrichir d’un nouvel outil : l’article stream dont la ressource principale est une vidéo. »

D’autant que nos collègues Bleu utilisent déjà eux aussi l’UTS. Ce serait dommage de se priver de ces vidéastes amateurs pour enrichir nos contenus.

incarner le numérique : relais au sein du Codir et auprès des personnels, pour coordonner les 3 antennes. »

Donc, petit aparté, alors que dans certaines régions c’est un adjoint du web qui est chargé de cette mission, ici c’est du côté des programmes que ça se passe. Ce dernier nous explique. « Il s’agit d uniformiser l’offre numérique, évaluer combien de temps prend la coordination avec France Bleu. Voir comment on peut se coordonner entre nous tout en étant garant de l’indépendance des deux médias. Je ferai un bilan à Jean-Marc à la fin de ma mission. »

Cette nouvelle mission implique-t-elle une intervention dans les choix et le traitement de nos contenus éditoriaux sur le web ? Après tout pour éviter les doublons cela semblerait logique.  » Non, il n’y aura pas d’injonction. On va éviter de faire exactement la même chose que France Bleu, organiser des opérations communes ou des collaborations ponctuelles. Concrètement, la rédaction reste sous la responsabilité de la rédactrice en chef. Je suis là pour infléchir la politique numérique mais concrètement je ne distribuerai pas les sujets. »

Peut-être pas distribuer mais suggérer sûrement. C’est d’ailleurs déjà le cas. Une organisation du web plus claire serait la bienvenue. Merci. Comme dirait l’autre ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément.

  • Les COM : Contrat d’objectif et de moyens. Ils en existent dans deux régions du réseau France 3. Nouvelle-Aquitaine avec la création de NOA, et en Bretagne. Il s’agit ni plus ni moins de financements des collectivités locales pour développer avec les directions régionales du réseau des programmes régionaux.

Ici ben, ce ne sont pas les collectivités locales qui manquent mais l’envie de celles-ci. Le directeur nous explique « Dans le Grand-Est, ils n’ont pas le temps de s’occuper de nous. Peut-être à la rentrée, voire un peu plus loin. On a un partenariat sur les documentaires, comme d’habitude, on le fait déjà depuis longtemps, mais pas plus loin que ça. On a été un peu surpris, la région ne semble pas plus emballée que ça, on les attend un peu quand même, on les relance. »

Quant à la CEA, refuge privilégié d’ex de France 3, là encore, silence télé. « Moi je souhaiterais que la CEA s’investisse dans le bilinguisme via l’audiovisuel, en facilitant le recrutement des journalistes parlant l’Alsacien, pour l’instant rien de nouveau, on envisage de se rapprocher d’eux.  Nous avons un petit projet avec eux, qui inclue les Allemands et les Suisse, sous forme de participation financière. »

Si France 3 régions ne fait même plus rêver les politiques locaux, ça sent pas bon pour la suite du gros chambouletout de la redevance.

  • Nouvelle régie. Attention gros changement sémantique. Strasbourg n’est plus un site d’expérimentation mais de qualification. Alors même qu’y seront testés de nouveaux outils, de nouveaux process et de nouvelles pratiques. La jurisprudence rouennaise et son expérimentation désastreuse a laissé des traces dans les esprits et le dico.

Xavier Riboulet développe. « Nous sommes à l’écoute de ce qui peut être dit, nous sortons d’un échec à Rouen, il est hors de question de recommencer ces mêmes erreurs comme celle de piloter cette nouvelle régie tout en assurant un JT derrière. » Ni d’expérimenter ces nouveaux outils, ces nouveaux métiers sûrement, en dehors du respect des accords ?


La mise en service du « site de qualification de Strasbourg » (SQS) a pris du retard, en
particulier à cause de ceux rencontrés sur le déploiement d’OpenMédia, maillon indispensable à la mise en œuvre du futur automate de régie. A l’heure qu’il est, les infrastructures immobilières et techniques sont prêtes à Strasbourg (un plateau JT et une régie de type Mosar, sans la partie diffusion). L’équipe projet est constituée sous le double patronage de Philippe Martinetti (Réseau) et de Frédéric Brochard (directeur des technologies de FTV), avec 2 directeurs de projet : Philippe Espinet pour la partie technologique et Christophe Poullain pour la partie éditoriale.


Sur le volet technique, la cheffe de projet est Mylène Faligot (IP). C’est elle qui est à la
manœuvre opérationnelle à Strasbourg. A ce stade, 4 experts (dont 3 du réseau régional) ont été choisis par la direction du projet, en raison de leur « niveau d’expertise poussé » et de « leur capacité à faire de la programmation, au-delà de l’exploitation ». Ce sont des cadres techniques issus du métier de techniciens vidéo : Alexandre Ledoux-Petit (Nancy), Thomas Paillet (Caen), Yann Bouladoux, (Lyon), ainsi que Camille Martin (IP FAB FTV). Pas d’experts issus d’autres métiers, tels que le son ou l’image, dommage. Pas de Rouennais non plus.
Les référents régionaux, eux, feront l’objet d’un appel à candidatures à l’automne, sur la base du volontariat. Six dans le Grand-Est venus des trois antennes. Ils seront chargés de tester les process et configurations dans le laboratoire strasbourgeois.


La plateforme de Strasbourg doit également, nous dit-on, permettre d’explorer des modes de présentation plus immersifs. La direction évoque une cellule de réflexion avec les
présentateurs. La plateforme de Strasbourg pourrait servir à la l’avenir à tester
l’exploitation de tous les nouveaux outils (OpenMédia…) et technologies (auto-tracking des
caméras).

Les élus de la Casar ont déploré n’avoir aucune information sur le plan de prévention qui doit pourtant être élaboré à l’amont du projet ; un projet qui, on le rappelle, a entraîné une alerte pour risque grave à Rouen. La direction s’engage à en présenter une ébauche à la CSSCT du mois de juin. Les élus de la Casar peuvent y apporter leur pierre, dans un esprit de co-construction, encore faut-il que la direction ait initié la démarche.


Le DRH du Réseau, Samuel Bignon, veut croire que le « site de qualification » est en soi un
moyen de prévention. Très insuffisant comme approche. Interrogé sur le sujet, Xavier Riboulet reconnaît que « oui, le but est de mettre moins de gens
en régie »,
évoquant des reconversions sur les contenus. Au moins la ligne est claire.

On a vu quand les caméras automatisées sont arrivées sur nos plateaux comment les OPV ont été « formés », « reconvertis » … en maintenance.

Absentéisme : ça devient grave

Nous faisons un point sur l’absentéisme dans l’antenne d’Alsace au premier trimestre 2022. Il est de 8.36% en moyenne dont 4% de maladie (0.22% Covid).

Les services les plus touchés sont : les scriptes (26 jours d’absence concernant deux personnes soit un taux moyen de 28%), les assistantes ( 146 jours / 3 personnes soit un taux de 38,18% en moyenne) ainsi que la rédaction de Strasbourg qui explose les scores (472 jours d’absence concernant 25 personnes soit un taux moyen d’absence de 13.84 %)

Voyons dans le détail car la direction explique que ces absences sont dues en grande partie aux absences longue durée. Pas vraiment en fait : sur les 25 personnes absentes, six l’ont été pour Covid et seulement deux pour une ALD, affection longue durée.

Un constat qui nous alarme. Pas la direction visiblement. « Il nous faut être vigilants, surtout les mois d’hiver où les grippes sont nombreuses, il nous faut regarder l’évolution sur la durée, voir la longue durée. Si c’est de courte durée mais chronique, l’encadrement doit voir avec le salarié s’il y a une raison particulière. »

Nous rappelons qu’un droit d’alerte avait été posé il n’y a pas si longtemps à la rédaction. Pour la même raison. Exactement.

Nous indiquons aussi que voir, voir venir, voir venir voir, n’est guère efficace. Mieux vaut prévenir que guérir. En faisant par exemple attention aux salariés, à leur planning, à la succession des vacations pas toujours très pertinentes, copiées collées sur Excel sans prendre en compte la fatigue accumulée les jours précédents. En redonnant du sens à notre travail aussi. Les tâches qui succèdent sans panache ni émulation, ça crève oui.

Alors oui tous les salariés en maladie ce premier trimestre ne le sont pas uniquement par fatigue. Mais certains oui. Et certains c’est déjà trop.

Mulhouse : cherche contrat long désespérément, vraiment ?

Lors de la précédente réunion la direction avait affirmé qu’elle cherchait un CDD en contrat long pour remplacer le collaborateur en congé paternité à Mulhouse, absent pour neuf semaines.

La direction confirme « avoir cherché un CDD en contrat long pour remplacer cette absence prolongée mais qu’elle n’a trouvé personne de disponible sur l’ensemble de la période malgré des mails envoyés à une cinquantaine de personnes en CDD ».

Pas de chance là vraiment. Nous apprendrons par ailleurs, c’est à dire par la bande, que la chance n’y est pas pour grand chose.

Un premier mail a effectivement été envoyé le 23 mai à 16h ( soit un mois après le début du congé paternité débutant le 25 avril et quelques jours à peine de l’instance RP de mai où nous avions posé la même question) proposant cinq semaines de contrat. Le lendemain 10h39, un autre mail propose, cette fois, des bouts de contrat. Le service orga n’est pas patient, du tout du tout du tout. Ou alors il a changé d’avis.

Là sont jetés, quelques jours par-ci par-là, en fonction des semaines. Voyez plutôt. « Nous recherchons un REDACTEUR pour Mulhouse du 30/5 au 3/6, du 7/6 au 10/6, le 12/6, du 13/6 au 16/6, le 19/6, du 20/6 au 24/6, du 27/6 au 1/7. » La stratégie du planning est aussi limpide que celle du numérique. De quoi désorienter un bataillon de CDD. 50 CDD même. On aurait mauvais esprit qu’on penserait que c’est fait exprès tiens.

La direction précise que Mélanie Leblanc et Raphaële Taquard, viendront tout de même à Mulhouse, en alternance jusqu’à la semaine 27 soit pendant quatre semaines et demies. Que le lieu d’affectation est bien Mulhouse et non pas Strasbourg. C’est déjà ça.

Quant aux six premières semaines, logiquement donc, les remplacements de CDD à Mulhouse ont été plus que sporadiques. 11 jours CDD pour 30 jours d’absence (jours travaillés). Même pas la moitié. Pourquoi avoir attendu si longtemps avant de proposer un contrat long ? Pourquoi ne pas avoir anticipé ?

Sans compter, que, concomitamment, certains salariés de Mulhouse sont partis en congés. Non décidément sur la durée, le compte n’y est pas. Et on nous prend en instance, de surcroit, pour de belles quetsches.

Personne n’est irremplaçable, ça on le savait déjà. Personne n’est indispensable non plus. Là, pour nos métiers autant que pour nos égos, ça devient perturbant.

Point emploi

  • Le poste de scripte : Aucune avancée sur le poste de scripte. Un poste est toujours vacant mais personne ne postule. Par ailleurs, un nouveau scripte sera formé en août à l’UFTV. Ce dernier aurait, nous dit-on, « la volonté de postuler » en Alsace.

Les élus saluent, il faut aussi dire quand les choses vont dans le bon sens, l’effort ces dernières semaines de l’antenne de Strasbourg pour former des scriptes et mettre en place un vrai vivier.

  • Poste de rédacteur bilingue alsacien. Le poste de Pierre Breiner, journaliste bilingue à la rédaction de Strasbourg, étant vacant, il vient d’être publié. Un poste bilingue alsacien donc. Clôture des candidatures le 9 juillet.

Les CDD au rabais

Les CDD n’ont pas droit au régime spécifique ville chère quand ils viennent à Strasbourg. Ca nous l’avons appris la semaine dernière. Voyez-vous ces derniers bénéficient « et c’est une grande chance » de défraiements. Et non de frais de mission comme les CDI. Lire à ce propos le compte-rendu RP de mai dernier.

Mais ce n’est pas grave, car France 3 Grand-Est a trouvé la solution pour eux. L’ibis Budget à côté de la place de Bordeaux où des tarifs ont été négociés spécialement pour eux. Pile poil dans leur enveloppe.

Oui mais voilà, l’Ibis budget, aussi étonnant que cela puisse paraître, préfère faire payer plein pot à des clients moins regardants. Résultat : il est souvent complet. Que faire alors ? « Il est tout à fait possible de faire une demande de dérogation. Pour cela il suffit pour eux d’envoyer une demande à Sylvana Capello à l’adresse suivante : servicecomptable.missions@ftv.fr »

Nous sommes certains que Mme Capello, que nous ne connaissons pas par ailleurs, se fera un plaisir de valider toutes les demandes de dérogations, sans regarder à la dépense, sans demander dix autorisations au préalable et dans les plus brefs délais.

D’autant que figurez-vous, les CDD n’ont pas non plus droit aux avances sur frais. Pourtant possibles pour les CDI. Et d’ailleurs Concur n’est même pas paramétré dans ce sens, au cas où, sait-on jamais, une assistante prendrait pitié d’un CDD dans le besoin et dans le rouge.

Toujours pour les mêmes raisons : défraiements et non pas frais de mission. Les CDD n’ayant pas non plus accès à la carte Corporate, c’est désormais leur banquier qui décide si oui ou non ils ont les moyens d’aller travailler.

Comment font-ils alors ? « On ne sait pas » lâche la mine défaite la direction.

A la CFDT, c’est simple, nous trouvons ça indigne d’une entreprise de service public. Indigne de traiter des jeunes, vulnérables financièrement, précaires, de cette façon. Après les repas à +50kms qu’on essaie ici de leur squeezer, les RZR, le régime dérogatoire Strasbourg qu’on ne leur applique pas, on leur refuse maintenant des avances.

Nous comptons sur notre direction régionale pour sensibiliser les instances parisiennes à cette injustice flagrante. La mine contrite ne suffit pas. Il faut gueuler. Un peu de cœur que diable !

De notre côté, le problème sera remonté en CSE, ainsi qu’à notre avocat.

Salle de sport : le bout du tapis de course

La salle de sport. On a eu le temps de faire du gras depuis. Le dossier traîne depuis plus de trois ans.

D’abord prévue à la cantine puis refusée car il n’y avait pas d’accès pour les personnes à mobilité réduite, cette fois ça y est : Vincent Perrot, le responsable IMG parisien, a donné son feu vert.

La salle de sport sera située au sous-sol, au foyer des Musiciens (proposition initiale des ASC soit dit en passant).

Reste à établir un règlement intérieur, la responsabilité des uns et des autres, nommer un pilote, un responsable, gérer l’entretien des machines.

Sa mise en place reste subordonnée au commodat qui doit être signé par la direction IMG du Siège. Un peu de patience encore. Allez donc courir dehors, il fait beau.

Relevé de confusions

Les Rp demandent à la Direction un petit effort de rédaction dans son relevé de conclusions. En effet, il est parfois incompréhensible pour un salarié qui ne connait pas sur le bout des doigts le problème de se faire une idée précise de ce dont il est question. Dommage.

Si quelqu’un y comprend quelque chose. Les Représentants de Proximité demandent ainsi que les points mis à l’ordre du jour de la réunion de l’instance soient retranscrits tels qu’ils ont été posés par les élus.

Vos RP titulaires et suppléants Alsace CFDT : Marie-Eve Beauclair, Christian Laemmel, Maud Fiorot, Richard Madragore et Cécile Poure