Monteurs du réseau France 3 : c’est quoi, l’avenir ?
Sans monteur, pas de sujet. Une certitude ébranlée depuis des années par les discours de « modernisation » d’un emploi jugé « désuet » par certains : le « tout journaliste sortant d’école sait monter », le « faire un in et un out est à la portée de tout le monde », les « avec un smartphone on peut monter sur son téléphone en rentrant de reportage », ou encore le sempiternel « les monteurs veulent devenir JRI c’est normal et les JRI seront plus heureux quand ils monteront eux-mêmes leurs images !». La variante : « les monteurs doivent contribuer au web sous la forme de tournages au smartphone ou de textes sur des sujets non journalistiques ».
De quoi parle-t-on ? Du remplacement des monteurs par des journalistes couteau suisse ? Ou encore, de l’« épanouissement professionnel » des monteurs ?
Pourtant, la réponse est simple : le montage, c’est un métier, un autre regard sur un reportage, une valeur ajoutée. Assurer l’épanouissement professionnel des monteurs du réseau régional, cela passe aussi par la réflexion éditoriale sur les sujets tournés, par le temps donné aux équipes de tournage et au montage.
Et aussi, puisque les outils se modernisent et que les pratiques évoluent, par une réflexion sur le rôle des monteurs sur le web. La Cfdt estime qu’ils doivent avoir une place sur les nouveaux supports, en exploitant les ressources « image et son », en proposant des formats d’utilisation de rushes, des écritures nouvelles, au-delà des sujets d’actu. Le web, ce n’est pas la jungle et la polyvalence : c’est, pour le réseau régional, l’occasion de proposer des contenus enrichis, et les monteurs doivent pouvoir y contribuer.
Mais la Cfdt sait aussi que des monteurs souhaitent se reconvertir, changer de métier. Pour eux, comme pour tous les autres salariés de FTV, la Cfdt a signé un accord de Gestion Prévisionnelle des Emplois, pour assurer la qualité des formations proposées. Pour qu’à l’issue des reconversions, des postes soient proposés. Pour que les conditions contractuelles qui en découlent soient satisfaisantes.
Alors, pour défendre le métier de monteur dans le réseau régional, pour défendre la qualité de vie au travail, les conditions de travail dans nos sites régionaux, pour permettre un réel épanouissement au travail, que ce soit dans le métier de monteur ou dans le cadre de reconversions vers d’autres métiers,
En défendant l’activité des antennes du réseau, la Cfdt se préoccupe aussi de l’avenir du métier de monteur. En 2022, la Cfdt a donc fait une large place aux monteurs sur ses listes de candidats aux élections professionnelles, que ce soit chez les « Cadres » ou chez les « Maitrises ».
En « Maitrise », la Cfdt présente la candidature de Mehdi Bensmail, monteur, pour porter la voix des monteurs du réseau régional. Alors votez pour un candidat qui vous ressemble, pour être représentés par un salarié qui connait votre métier et vos problèmes.
Du 31 mars au 6 avril, votez Cfdt !
Avec votre identifiant et votre mot de passe, connectez-vous sur le site
https://vote.election-europe.com/FranceTelevisions-reseaufrance3/
Si vous n’avez pas vos codes d’accès :
Appelez le 01 87 16 47 33