Votez Cfdt !
Le saviez-vous ? Des journalistes font partie des fondateurs de la Cftc en 1919, syndicat qui a donné naissance, après une scission, à la Cfdt !
Les journalistes et nous, une vieille histoire, une histoire qui dure. Aujourd’hui, la Cfdt à FTV continue à s’engager pour que les spécificités de la profession de journaliste soient respectées et reconnues, à l’heure où il est de bon ton de tout mélanger, de négliger les expertises, de privilégier le superficiel. Être journaliste, c’est avoir des droits spécifiques mais aussi des devoirs et des obligations propres à la profession.
La Cfdt FTV est aux côtés des journalistes pour défendre ces droits, et pour rappeler ces devoirs. Nous sommes présents et actifs quand il s’agit de négocier les compétences et les activités des journalistes à FTV, quand de nouveaux outils comme les UTS sont introduits, quand la déontologie de l’information est en danger ou quand les frontières entre information journalistique, communication et divertissement sont franchies. Parce que nous savons que nos journalistes portent une grande responsabilité, celle de donner accès à une info vérifiée et recoupée, hiérarchisée, nécessaire à la constitution de l’opinion publique.
La Cfdt s’oppose au « journalisme Shiva », aux poly-compétences qui trop souvent font passer les gestes techniques avant le contenu journalistique, à la « news factory », qui assigne aux journalistes des tâches dans la fabrication d’un produit à plusieurs mains, sans qu’aucun des intervenants ne maitrise l’ensemble du sujet. La Cfdt refuse la hiérarchisation des relations au sein des rédactions, assignant les journalistes à des rôles d’exécutants. Nous nous battons pour que les règles signées par les OS et la direction dans notre accord collectif soient respectées : une équipe de reportage, ce sont deux journalistes, un JRI et un rédacteur. Pas moins !
La Cfdt s’engage, au niveau de la profession, pour que les compétences spécifiques des journalistes web et multimédia soient reconnues. A France Télévisions, les errements dus à l’absence de réelle stratégie de l’info sur le web nous ont fait perdre assez de temps : nous voulons que l’écriture web soit reconnue comme une activité spécifique et qualitative, une vitrine pour FTV partout, au national mais aussi dans les régions et les stations d’Outre-Mer.
Nous nous engageons pour les journalistes précaires, premières victimes de la rigueur budgétaire et des suppressions d’emploi à FTV. Nous les soutenons dans leur souhait de recrutement en CDI et les accompagnons devant les tribunaux. Nous avons été moteurs dans la signature de l’accord « fonds de soutien aux Non Permanents » au printemps 2020, qui a permis de leur assurer un revenu minimum. Nous réclamons le remplacement des postes vacants, par des journalistes CDD ou par des recrutements. Nous dénonçons les inégalités salariales dans et entre les rédactions, ou entre les femmes et les hommes, nous revendiquons la mise en place d’un vrai plan d’évolution des carrières pour les journalistes et de projets éditoriaux dans lesquels chacun trouve sa place.
Nous voulons que le journalisme soit une profession ouverte aux reconversions ; « forme-toi, et tu seras journaliste » – parce que le journalisme, cela ne s’improvise pas ! Et parce que pour nous, le journaliste ne peut pas remplacer un technicien, il est primordial de préserver les emplois, les métiers et les compétences des PTA de FTV !
La Cfdt France Télévisions est en contact permanent avec la structure journalistes de la Cfdt, Cfdt-journalistes. Ensemble, nous nous battons pour la protection des sources, nous avons combattu l’article 24 de la loi de sécurité globale, nous nous engageons contre les persécutions de journalistes dans le monde et pour la liberté de la presse.