Janvier 2022
Yéééé les RP 
Yéééé les RP
Pour commencer l’année 2022 rien de tel que de faire le bilan de la précédente. Bilan Responsage (assistantes sociales), bilan JLO (psychologue du travail). Sinon, on vous parle des JT mutualisés Grand-Est et de bidon d’urine, sans aucun rapport entre ces deux points.
Assistance téléphonique
Les assistantes sociales cela fait belle lurette qu’on ne les voit plus. On les entend des fois, pas beaucoup. L’année dernière, dans notre antenne, quatre personnes ont sollicité Responsage (société qui gère ce service) pour un total de 18 demandes.
Il s’agit pour la plupart de demandes concernant la santé au travail (suite à un arrêt longue maladie ou une maladie professionnelle par exemple) ou la situation compliquée d’aidants.
Quatre personnes, ce n’est pas beaucoup. Soit tout va bien chez nous (on l’espère, mais on n’y croit guère) soit ben la ligne est brouillée. Les relations virtuelles ou du moins dématérialisées montrent ici, comme chaque année soit dit en passant, ses limites.
Marie Suzel Inze, de Responsage, admet qu’il y a là un souci d’autant que « dans les autres antennes il y a de belles collaborations. » Elle propose des solutions. » Il faudrait repenser la campagne d’affichage, faire plus entendre parler de nous, on a une vidéo qui existe qui explique nos différentes actions. Elle doit être bien visible dans … l’espace intranet. » Et si on remettait plutôt les pieds sur terre ? Et si tiens l’assistante sociale venait en chair et en os à la station ? Cette dernière, Malika Blancard (la plupart d’entre vous découvrent ici son nom, non ?) acquiesce. « Je vais venir une journée pour me présenter aux salariés. » Quand ? « Quand ça ira mieux. » Logique.
Psychologue du travail : aurevoir Jean-Baptiste
Si les assistantes sociales restent des voix bienveillantes certes mais lointaines, Jean-Baptiste Dequevauviller, psychologue du travail chez JLO, a mouillé la chemise ces dernières années. Il est venu plusieurs fois à la station, s’est présenté, a proposé des entretiens en présentiel. Il a fait du bon boulot. Oui mais voilà. Il s’en va. FTV a choisi une autre société pour remplacer JLO lors de son dernier appel d’offres.
Malgré des tentatives de négociations avec Paris pour garder Jean-Baptiste Dequevauviller en Alsace de façon exceptionnelle, la direction régionale doit l’admettre : « C’est avec regret que nous lui disons aurevoir. » Voilà voilà. Dommage de changer quand, pour une fois, tout le monde est raccord.
Les salariés suivis actuellement seront informés. Jean-Baptiste Dequevauviller ne transmettra aucune donnée personnelle sans accord écrit et explicite des personnes concernées.
Pour sa dernière intervention et son dernier bilan, nous avons droit, ô miracle, à une projection des documents. De quoi y voir plus clair. En 2021, le psychologue du travail a mené 47 entretiens individuels dont 23 en présentiel avec 13 personnes différentes.
Les motifs de consultation sont surtout tournés vers l’exigence du travail (quantité, qualité, adéquation vie privée et vie professionnelle) ainsi que vers la souffrance engendrée par la relation de travail (entre collègues ou vis-à-vis de la hiérarchie).
Le nouveau prestataire est désormais Acca Conseil
PCA, quelques « aménagements »
Suite à la saisine des organisations syndicales dont la CFDT et au vu de la situation sanitaire qui s’améliore, la direction du réseau France 3 apporte quelques aménagements au PCA (Plan de continuité de l’activité).
Nous revenons aux JT par antenne dès le 24 janvier : 24 éditions , les DEP (Dimanche en politique) aussi dans leur zone de diffusion habituelle et sur la durée normale.
Pas de 18H30, pas d’émissions de programme. L’offre numérique reste renforcée. Les émissions reprendront si la situation sanitaire le permet, mais il faut aussi compter avec le début des vacances scolaires en février, période sans émission traditionnellement.
Dans ce cadre, la CFDT demande de :
- Faire un bilan / absentéisme en rapport aux années précédentes? Y a-t-il plus d’absents maintenant qu’en période de grippe et gastro ? Avons-nous surréagi ?
- Travailler sur un plan B éditorial, de secours, plus « light » afin qu’en temps de crise sanitaire ou autre nous puissions offrir aux téléspectateurs un JT de proximité sans avoir recours aux JT mutualisés. Demande que nous faisons depuis longtemps, depuis deux ans maintenant.
- Différencier le PCA selon les antennes et les situations locales.
La direction précise que le PCA a été conçu non pas pour régler une situation actuelle, mais une situation à 15 jours. D’où peut-être l’impression d’une « sur-réaction » et rappelle que le JT Grande Région est vraiment l’ultime solution en cas de nécessité. La fâcheuse tendance du réseau à passer en grande-région pour les vacances, le week-end nous rend méfiants il faut dire.
Nous soulevons également un certain manque de cohérence : masques en plateau de situation du journaliste seul dans un champ mais pas de masque sur des émissions de plateau avec invités, formations NRCS certes réduites mais en présentiel et dans des lieux souvent clos. « Elle sont nécessaire de par le calendrier de déploiement de l’outil et cette formation est difficilement envisageable en visio » explique la direction du réseau.
Les autotests annoncés dans les antennes devraient arriver cette semaine sur les sites. Ils sont arrivés dans plusieurs antennes déjà. Pas en Alsace en tout cas.
Point emploi
Le poste de chargée de gestionnaire administrative a été présenté au comité carrière du 19 janvier. Sauf candidature interne il devrait revenir à la jeune femme qui est actuellement en poste en CDD.
Le poste de scripte : aucune candidature cette fois, la direction reprend contact avec les deux personnes en externe qui avaient candidaté la dernière fois. Nous faisons remarquer qu’il serait fort judicieux de former des personnes à ce poste à condition de s’engager à travailler à Strasbourg. Et pas de former des scriptes qui aillent travailler ailleurs comme cela a été souvent le cas. Quand il faut, il faut.
Car sur les quatre scriptes fraichement formées : trois tournent en CDD sur le réseau (vues les carences c’est franchement pas beaucoup) et la dernière va être embauchée sur le site dont elle dépend.
Et enfin, la traditionnelle question sur le poste de directeur régional. Ça faisait longtemps. « Je suis là pour le temps qu’il faudra. » Il ne faudrait surtout pas qu’un changement intervienne ce premier semestre avec l’actualité politique chargée qui s’annonce et la « transformation numérique » qui devrait découler, peut-être ? Du fameux GIE avec France Bleu. Après plus de deux ans d’une incertitude, disons stable, là on ne comprendrait pas.
Pipi dans le placard
C’est la direction qui a ajouté ce point à l’ordre du jour. L’heure est grave. Alors qu’un jardin en permaculture pousse désormais chez nous, certains salariés se sentent comme à la maison. Et ça sent pas bon.
Légumes pourris qui squattent n’importe où et même bidon d’urine entreposé dans des salles de travail, là faut pas pousser. On est d’accord le pipi ça n’a jamais tué personne mais à l’heure du café c’est quand même dégueu et inapproprié.
La direction demande à ce que les salariés qui participent à ce jardin respectent la bienséance autant que la nature.