La direction a tenu en préambule à rappeler le contexte très compliqué, sur le plan épidémique, de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, mettant en avant les taux très élevés d’incidence (2700) et de positivité (17,9%).
Dans ce contexte, la direction affirme que les « bruits » selon lesquels le Plan de continuité d’activité (PCA) peut être assoupli à partir du 17 janvier « ne reposent sur rien ». Et d’ajouter : « ce n’est pas du tout d’actualité ».
Il est vrai que l’hypothèse d’une levée prématurée du PCA avait été évoquée par la direction du réseau début janvier, si la situation sanitaire s’améliorait, ce qui n’est pas le cas. En revanche, le PCA est contesté dans sa forme actuelle par une intersyndicale et une réunion de négociation doit avoir lieu lundi 17 janvier. Donc, l’espoir est permis : le but des organisations syndicales est d’obtenir que chaque région établisse son PCA, en fonction de la situation locale.
L’intersyndicale remet en cause notamment les JT communs imposés unilatéralement à tous les bureaux. C’est la position que la CFDT depuis le premier jour, dès le 30 décembre, en Côte d’Azur et sur le plan national. Lire le tract du 30 décembre ici.
Pendant cette réunion RP du 13 janvier, la CFDT a contesté la tenue de formations NRCS alors même que nous ne pouvons ajouter deux équipes de plus, sur les 900m2 de la Brague pour raisons sanitaires. C’est une incohérence dénoncée en Côte d’Azur et au niveau national, dès le premier jour de la formation, le lundi 10 janvier. Lire le tract du 10 janvier ici.
La direction répond que les formations n’ « entrent pas dans les jauges » car il s’agit d’ un « plan de continuité d’activité ». En effet, un des RP a fait le compte : le nombre de collaborateurs présents maximal a été largement dépassé avec cette formation. Donc il est inepte que la jauge soit invoquée pour empêcher un jt Côte d’Azur, puis qu’elle ne compte plus si c’est pour convoquer du personnel en formation!
La CFDT a dénoncé ces manipulations comptables artificielles cherchant à masquer une politique incohérente. Les RP se rejoignent et rejoignent cependant la direction sur un point : la volonté de protéger les salariés.
Par ailleurs, il a été question de la rédaction en chef de France 3 Côte d’Azur. La procédure suit son cours. La situation sera clarifiée avant la fin janvier. La direction régionale souhaite que l’interim soit « le plus court possible ».
Et enfin, le déménagement avec la présentation du projet futur -dont les IMG insistent sur le fait qu’ « il ne s’agit que d’une ébauche »- ont occupé une bonne partie de cette réunion RP.
Les photos montrent un bâtiment ambitieux par son esthétique et qui disposerait de places de parking pour le personnel, mais toujours pas de cantine.
N’oublions pas le prix faramineux annoncé par le responsable IMG depuis des années : 13 millions d’euros. N’oublions pas non plus le coût social pour le personnel qui s’est logé en fonction du site d’Antibes et le bail emphytéotique qui prévoit de donner à la ville ce bâtiment. Entre autres.
Ce projet est une réponse à un appel d’offres de la ville de Nice. Celle-ci va voter en conseil municipal pour déterminer si France télévisions remporte l’appel d’offre et pourra donc s’installer à la Victorine avec son projet. Ce vote interviendra « au cours du premier trimestre 2022 », selon la direction régionale.
Pour ce qui est de l’emploi, les postes de scripte, d’assistante de la locale et d’OPV viennent d’être publiés. La CFDT se réjouit que le poste d’OPV, qui au départ devait être occupé par un CDI en détachement, soit mis en consultation en bonne et due forme.
Il a été aussi question du capteur CO2 et de son usage, d’un imbroglio (résolu) sur les travaux en cours, qui ont du retard du coup, à la Locale et au niveau de la salle de repos et enfin des autotests fournis par l’entreprise.
Publication du compte rendu complet dans quelques jours.