La campagne présidentielle s’engage sur de bien mauvaises bases.
La violence, quelle que soit sa nature, ne peut être tolérée dans un débat démocratique. Les images de ce week-end nous le rappellent tristement.
Les candidats et les candidates à la fonction de Président ou de Présidente de la République doivent tous respecter deux droits fondateurs de notre démocratie : la liberté d’expression et la liberté de la presse. Il est inadmissible que des journalistes soient empêchés d’exercer leur mission d’information, qu’ils soient violentés ou exfiltrés d’un meeting, que des militants soient roués de coups lors d’un rassemblement.
La CFDT exprime toute sa solidarité avec les militants de SOS Racisme et les journalistes de Quotidien et de Médiapart qui ont été frappés dimanche lors du meeting d’Éric Zemmour. La CFDT a toujours défendu le respect dans le dialogue et la confrontation des idées. Elle rejette toute forme de violence et de contraintes.
Encore plus lors d’une campagne politique à l’issue de laquelle les Français désigneront celle ou celui qui sera le garant de la démocratie.