ET LA LUMIERE FUT !
Il aura fallu 7 jours de grèves, 7 jours de tensions, de discussions, de batailles pour qu’à la fin du 7ème jour le préavis de grève soit levé et un protocole d’accord enfin signé par l’ensemble des organisations syndicales présentes dans la lutte : la CFDT, CGT, FO, CGC, UNSA.
Il était 17h00 lorsque les électriciens éclairagistes du Siège décidèrent de clore leur grève. Ce faisant, ils ont permis aux soirées électorales régionales et départementales de se dérouler normalement au Siège. Cliquer pour lire le protocole de sortie de grève.
Pourtant c’était loin d’être gagné !
La Direction souhaitait imposer son projet de réorganisation du service en ne prenant en compte qu’a minima le projet alternatif du collectif des électriciens-éclairagistes.
De plus, vendredi dernier, la Direction tente le passage en force et fait rallumer les installations d’éclairage (400 KW) sur le plateau C par 2 cadres, dont l’habilitation électrique reste à prouver : de quoi durcir le conflit, d’autant que cette manœuvre a lieu alors que l’AG des salariés en grève se déroule.
La direction a donc choisi, délibérément, de négliger son obligation de sécurité en faisant intervenir ces deux cadres sur une installation de 400 KW.
Elle a ainsi pris le risque de provoquer un incident grave, soutenue de surcroit par la Direction sécurité et sureté.
Malgré ces provocations, les salariés ont repris le dialogue avec la Direction.
C’est ainsi que leur revendication concernant la présence de deux Chefs éclairagistes par plateau/régie pour chaque émission, alors que le projet de la Direction n’en prévoyait qu’un seul, a pu s’imposer.
De plus la Direction s’engage à une concertation avec les techniciens du service, et à étudier les propositions alternatives du collectif, au projet d’évolution des modes d’exploitation des éclairages des plateaux du Siège.
Parallèlement, le grave problème de sécurité sur les plateaux, dénoncé par les salariés et mis en lumière par le cabinet Technologia, sera le chantier prioritaire de la Direction.
La CFDT est restée présente auprès des salariés et les a accompagnés dans leur lutte pendant toute la durée du conflit. A l’écoute de leurs revendications, elle n’a pas cédé aux sirènes d’une reprise prématurée alors que certains la souhaitaient.
Parce que la défense des salariés est et restera la priorité de la CFDT.