Compte-rendu de la réunion des Représentants de Proximité de l’antenne d’Amiens du jeudi 15 avril 2021
Présents :
-Pour la direction : Érik Berg (Directeur régional), Sylvain Cau-Bareille (RRH), Christopher Le Picard (IRH), Thierry Papin (chef de centre), Philippe Duc (IMG/APS), Béatrice Montoir. Invitée : Nathalie Dené (responsable du développement managérial et de la DSQVT).
-Pour les représentants du personnel : Benoît Henrion (secrétaire), Olivier Bounaud (secrétaire-adjoint), Sébastien le Fur et Nicolas Marousez.
Cette réunion s’est tenue en visio-conférence à la demande de la direction régionale pour des raisons de précautions sanitaires.
Certains élus comprennent le risque de précaution mais trouvent ces mesures disproportionnées.
Le directeur régional espère que la prochaine instance IRP demain se tiendra en présentiel dans la salle habituelle en centre-ville d’Amiens.
POINT RH
-Copil
Il a été suspendu par l’expertise Orseu. Une réunion de direction s’est tenue avec Erik Berg, Laëtitia Giron et Aurélie Laval de JLO, Vincent Robert (Délégué à l’Antenne et aux Contenus) et Daniel Ielli. Les représentants du personnel du Copil qui ont relancé la direction pour dialoguer déplorent ne pas avoir été associés à la nomination de Daniel Ielli ni au calendrier des réunions fixé unilatéralement par le DR avec une réunion le 20 avril en pleine période de vacances. Comment repartir avec des interlocuteurs qui ont changé (départ de Didier Cagny et de Jean-Pierre Stucki) ? La réunion devra établir un état des lieux, partager les informations et créer un nouveau mode de travail. Il faudra redéfinir la politique globale du Copil. Sébastien Le Fur, membre du Copil, s’interroge. Depuis 1 an et demi, le Copil tourne en rond (année Covid, saisine LDH et expertise Orseu) et JLO n’a pas produit grand-chose selon lui. Erik Berg se dit légaliste : le CSE préconise de continuer le Copil. On continuera donc de façon paritaire entre direction, élus RP et salariés. Selon le DR, le temps du Copil est celui de la mission de 6 mois de Daniel Ielli. Tout ceci ne semble pas relever d’un fonctionnement très paritaire !
-Enquête Orseu
Une restitution a été faite au CSE fin mars. L’objectif des élus RP des HDF est de ne pas retomber dans la restitution catastrophique de la LDH, surtout avec des personnels encore en souffrance et en distanciel. Il a été convenu de faire une restitution aux élus RP des HDF (qui avaient saisi le CSE pour cette expertise) dans un premier temps. Erik Berg souhaite que cette restitution intervienne au plus vite pour ne pas parasiter ce que Daniel Ielli arrive à créer dans le web des HDF.
Cela tombe bien, la principale innovation de l’année écoulée a été de mettre en place des visioconférences permettant de mieux communiquer auprès des instances représentatives et de leurs salariés.
L’une des principales nouveautés mises en place et destinée à perdurer est une conférence de rédaction « spécial web HDF» à 9h30 après la conf du JT où les acteurs concernés peuvent échanger. Y assistent un adjoint de Lille et un autre d’Amiens, les éditeurs web, les journalistes web et Daniel Ielli. Ce mode « confinement » est exceptionnel. A l’avenir, moins de personnes assisteront à cette conférence de rédaction. Un journaliste prend son service à 8h à Lille et un autre à Amiens. Il y a un fil whatsapp pour échanger et une équipe Teams HDF pour aider à la mise en ligne, la centralisation des portraits de la semaine et de la chronique du dimanche. Un adjoint est spécialement délégué par chaque rédactrice en chef pour la validation des articles. Il ne fait pas de JT en même temps. Les journalistes qui ne maîtrisent pas drupal envoient leurs papiers à Stéphane Mazzorato, Thierry Beck ou Juliette François (assistante d’émission) qui se chargeront de l’éditing.
Le DR nous fait savoir qu’un des articles qui a le mieux marché dans le réseau a été écrit par un journaliste de Lille sur les impôts en temps de Covid (+100 000 vues).
-Enquête Cedaet (invitée : Nathalie Dené, Responsable du Développement Managérial et de la Santé et Qualité de Vie au travail)
Le CSE a voté une résolution suite à la déclaration d’inaptitude par la médecine du travail d’une journaliste rédactrice du web basée à Amiens. Le CSE, qui doit rendre un avis sur toute inaptitude totale à FTV, a demandé une enquête paritaire pour rendre son avis. Des témoignages lui ont révélé l’existence potentielle d’un risque grave à l’atteinte aux personnes encore présent dans l’entreprise. Cette enquête sera menée par Nathalie Dené (responsable du développement managérial et de la DSQVT) et par Nicolas Marousez (élu RP de l’antenne d’Amiens).
Le premier point a été de savoir comment communiquer sur cette nouvelle enquête touchant le web sans être anxiogène pour des collectifs déjà abîmés. Décision a été prise de communiquer dans un premier temps via l’Instance de Proximité.
Cette enquête n’est pas une enquête de police destinée à mettre en avant des responsabilités. Elle doit faire la lumière sur les faits et pourquoi en est-on arrivé à cette inaptitude et quelles préconisations formuler pour éviter que cela ne se reproduise.
À ce jour, une quinzaine de personnes ont été identifiées pour passer un entretien (avec Nathalie Dené et Nicolas Marousez) et d’autres pourront se porter volontaires. Les propos seront confidentiels et les entretiens se feront sur la base du volontariat en visio-conférence.
Ils pourront être enregistrés avec l’aval des personnes interrogées.
Les entretiens seront préparés en amont avec CEDAET, cabinet agréé par le ministère du travail. Ce cabinet CEDAET apportera aussi son expertise pour la rédaction du rapport qui sera transmis aux élus du CSE et aux élus RP locaux.
Si vous pensez avoir des éléments à apporter à cette enquête, n’hésitez pas à contacter Nicolas Marousez (nicolas.marousez@francetv.fr) ou Nathalie Dené (nathalie.dene@francetv.fr).
-CPF (Compte Personnel de Formation)
Le RRH a fait le point avec Cécile Bey, responsable du service paie pour l’ex pôle nord-est. Effectivement, il s’avère que le paramétrage des heures d’une journaliste CDD ait possiblement été défectueux. Des vérifications sont en cours. Le secrétaire se demande si c’est le cas d’autres CDD ou de CDI ? Le RRH dit que c’est à eux de vérifier ! Le service paie n’a pas les moyens de faire une vérification systématique. Il ajoute que sur des milliers de fiches de paie, il y a forcément des erreurs. Les élus sont sidérés d’apprendre qu’un RRH justifie des erreurs systématiques sur des fiches de paie. Il n’y aura pas de communication auprès des salariés ni de vérification systématique. Le RRH renvoie ceux que ça intéresse sur le site du CPF pour calculer le nombre d’euros de formation auquel ils ont droit.
Les élus s’insurgent : c’est une erreur du logiciel de l’entreprise et c’est aux salariés de faire les démarches pour bénéficier de leurs droits ! Le RRH se veut après cela rassurant. Si c’est une erreur systématique, il y aura un rattrapage comme lors de l’erreur de calcul sur le 10ème de congés payés voici quelques années.
Commentaire des élus : quand on voit les consignes données aux personnels administratifs qui épluchent les notes de frais pour refuser du fois gras ou du fromage, et la réponse du RRH qui dit que le service paie n’a pas le temps de vérifier des erreurs sur une fiche de paie, on sait où va la priorité de la direction ! Ne pas renforcer le service paie pour vérifier des erreurs qui sont apparemment inéluctables mais faire des économies sur les frais de repas des personnels !
-Emploi
Mary Sohier a été recrutée au coca de mars sur le poste 5882 de Pierre-Guillaume Creignou et intégrera nos effectifs au 1er mai.
Nous lui souhaitons la bienvenue et nous espérons qu’elle s’épanouisse dans son métier au sein de l’antenne Picarde.
Suite à cette annonce, le secrétaire a demandé après la réunion des explications à la RH. Ce poste est une republication (en octobre 2020 puis en décembre 2021). Lors de la republication, deux CDD se sont portées candidates mais les élus RP et les DS n’ont pas reçu la liste des candidats.
Le secrétaire a aussi appris par la rédactrice en chef qu’il y avait un titulaire sur le poste de JRI 6075 (ex JP Delance) alors que la liste des candidats n’évoque que des CDD.
Les organisations syndicales n’ont donc pas pu rendre d’avis sur un poste et ont rendu un avis non éclairé sur le deuxième !
Le poste de Marie-Charlotte Perrier et de JP Delance ont été publiés et les entretiens avec Béatrice vont commencer. Les entretiens pour le poste de chef de fabrication vont aussi commencer. Il y a 5 candidats au total.
La responsable communication est partie pour une mission de 4 mois en PACA à Antibes et sera remplacée en intérim par Thierry Beck qui viendra à Amiens une fois par semaine le lundi. Les élus s’étonnent de ne pas avoir reçu de communication sur ce détachement. Le DR affirme que Thierry Beck a fait une communication sur le sujet. Les élus ont vérifié et n’ont retrouvé aucune trace d’une telle communication. Pour preuve, Thierry Beck a publié aujourd’hui le 16/04/21 une communication à ce propos! Les élus s’étonnent qu’une personne puisse remplir pleinement les fonctions de deux personnes.
Le directeur régional nous informe aussi de la promotion de Sidibé Pallud au poste de rédacteur en chef en Guyane. Son départ d’Amiens interviendra prochainement. Nous le félicitons et lui souhaitons bonne continuation.
-Contrats CDD
Qu’en est-il des contrats des CDD pour ce nouveau confinement ? Le RRH dit qu’une décision a été prise par la RH sur l’ensemble du réseau : les contrats signés, les engagements oraux ou écrits seront payés jusque fin avril. Il n’y aura pas forcément de contrat de travail signé mais cela figurera sur le bulletin de salaire avec une mention Absence Autorisée Payée Covid pour les CDD et une mention Vacation Payée non Réalisée pour les intermittents. Concernant les déclarations de ces dates auprès de Pôle Emploi, le RRH n’a pu nous répondre.
Les CDD concernés doivent se rapprocher du service organisation pour être sûr des dates prises en compte. Les gestionnaires paie saisiront le bon motif. Pour les personnes travaillant sur des émissions, rien n’est prévu. Les émissions sont reportées, donc il n’y aura pas de prise en charge particulière.
Béatrice Montoir nous fait savoir que tous les journalistes CDD qui avaient été réservés travaillent sur site ou en télétravail. Ce dispositif ne concerne donc à Amiens que les intermittents.
-Concur et réservation d’hôtels
Le RRH confirme qu’un logiciel sera prochainement mis en place à partir du mois de mai pour la réservation d’hôtels pour les CDD et CDI en mission (déplacement). Concrètement, pour un CDD qui vient de Paris à Amiens pour travailler, rien ne change. Il n’est pas concerné par ce logiciel.
En revanche, quand un CDD ou un CDI travaillant à Amiens, doit trouver un hôtel dans le cadre d’un tournage, d’une PAE, détachements, etc… il devra passer par ce logiciel pour trouver où se loger. Le RRH dit qu’il n’y aura pas d’impact pour les assistantes. Selon le RRH, les collaborateurs auront le choix entre hôtels, appart-hôtels ou location style « AirBnB ». Il dit qu’il y aura aussi un processus dérogatoire si les prix sont trop élevés. Nous verrons en pratique si c’est exact.
-Congés, RTT et récup en période Covid
Selon le rapport de la dernière CSSCT, « FTV n’étant pas éligible au chômage partiel, les salariés qui se retrouvent sans activité pour cause de mutualisation des antennes seront en priorité mis en disponibilité donc en absence autorisée payée dans la mesure où il y a eu pose régulière de RTT, récup et congés depuis le début de l’année. »
Nous avons demandé au service RH si les récup et RTT employeurs avaient déjà été entamées et si les absences autorisées payées étaient déjà accordées. Le service RH nous a rappelé les consignes déjà édictées :
-Inciter à prendre ses congés, épuiser le compteur de RTT et récupérations « employeur »
-Possibilité d’avoir des absences autorisées payées pour garde d’enfant
Avec l’attestation de l’employeur du conjoint certifiant que le conjoint ne peut garder l’enfant. Il s’agit des enfants de -16 ans ou de -18 ans s’ils présentent un handicap.
Il a fallu donc appeler l’organisateur après la réunion pour avoir les informations. Vincent Testu nous a dit qu’il prenait dans les compteurs de celles et ceux qui avaient le plus de RTT ou récup employeurs (au-delà de 40h). Oui, des collaborateurs ont déjà bénéficié d’absences autorisées payées (AAP). Le dispositif génère une certaine injustice : ceux qui peuvent télétravailler se voient ponctionner leur compteur et ceux qui ne peuvent pas télétravailler bénéficient directement des AAP.
-Formations destinées aux intermittents
Pour les formations accordées aux CDDU par FTV et ici particulièrement par la station d’Amiens un process ancien mais non appliqué jusqu’alors est mis en place. Deux cas :
– pour un départ en formation UFTV ou organismes extérieurs :
* Si la formation est d’une durée < 40 heures, les intermittents n’ont pas besoin d’informer Pôle Emploi qu’ils sont en formation et perçoivent leurs indemnités chômage.
* Si la formation est > 40 heures, ils doivent s’adresser à PE pour remplir une AISF (Attestation d’Inscription en Stage de Formation) qui leur permettra d’être en formation et de percevoir leurs indemnités chômage.
-en revanche, si une station désire faire suivre des formations en interne, il est demandé de faire un contrat de travail pour la période de formation.
-Handicap
Quelle est la procédure pour une adaptation de poste pour un travailleur reconnu comme handicapé (RQTH) ? Ceci fait suite à une demande à la RH qui est restée pour l’instant sans réponse pour un changement de chaise de bureau faite par un collaborateur reconnu RQTH. Le chef de centre dit que cette adaptation peut se faire sans problème, comme ça a été le cas pour un autre salarié non reconnu RQTH.
Selon les informations venant du secrétaire adjoint, une visite à la médecine du travail doit être actée et c’est lors de ce rendez-vous que sera décidé de mobiliser un ergonome. Le RRH rappelle aussi que FTV emploie un ergonome du travail. Nous attendons donc le retour du service RH vers nous (ou plus directement vers le salarié concerné) pour donner le processus clair à suivre.
Un nouvel accord sur le handicap a été signé fin février. Selon le RRH, il n’est pas très précis et n’apporte pas grand-chose de nouveau. Les élus demandent si un rattrapage salarial est prévu, particulièrement pour les personnes en situation de handicap reconnu, suite à cet accord (notamment pour les personnes étant un fort décrochage salarial). Le RRH s’est renseigné en central mais aucune réponse ne lui a été apportée. Un état des lieux sera fait et un éventuel rattrapage sera décidé selon le RRH. On ne sait pas si une enveloppe spéciale sera dédiée. Les nouveaux critères pour les PARSI 2021 (comités salaires) seront connus en juin prochain. Pour les personnes avec plus de 10% de décrochage, le comité salaire ne suffira pas. Il faudrait une hypothétique enveloppe supplémentaire…
POINT TECHNIQUE
– Avenir du DSNG
L’avenir de ce moyen de diffusion est clairement posé. Le DSNG a récemment connu des réparations diverses. Le véhicule a actuellement 350000 km au compteur et le chef de centre désire clairement « l’économiser » afin de l’utiliser par exemple sur les sorties comme les JT extérieurs.
Il n’y a pas du tout de projet de renouvellement de cet outil. Le chef de centre nous explique qu’il existe d’autres moyens de diffusion qui sont actuellement privilégiés par la direction du réseau tels les aviwest ou les UTS. Pour nous, c’est un véritable effondrement de la qualité des transmissions : on ne fait pas la même chose avec un DSNG et un aviwest. Les élus rappellent que l’OPS est une aide précieuse à l’équipe de reportage pour les envois et les directs. Le chef de centre dit qu’il n’y aura sans doute pas de technicien opérateur pour un aviwest.
Les raisons budgétaires semblent prendre le pas sur toute autre considération.
Même si cela ne remplace pas le DSNG, les RP demandent un état des lieux des zones blanches en Picardie.
Nous avons constaté qu’un DSNG bi-feed HD a été livré à la région aquitaine. On nous rétorque que cela correspond à un besoin spécifique lié à l’activité de la chaine Noa.
– Appel d’offre maquillage
Nous avons fait remonter l’émoi important des présentatrices et des présentateurs concernant le potentiel renouvellement de la société prestataire en charge du maquillage.
Le chef de centre nous a expliqué le principe de cet appel d’offre au niveau du réseau. Les chefs de centre ont émis leurs besoins (horaires, tarifs) en terme de maquillage en central à Paris qui a émis un appel d’offre. Thierry Papin ne peut pas directement intervenir pour le maintien des maquilleuses dans leur fonction ici à Amiens.
Il y a donc 3 cas de figure :
* les maquilleuses travaillant régulièrement ici peuvent se regrouper afin de répondre à l’appel d’offre au travers d’une GME (Groupement Momentané d’Entreprise). Thierry Papin, bien conscient de l’importance qu’ont pris certaines maquilleuses, les a aiguillées sur les démarches à effectuer.
* si la société « Métamorphose » en charge actuellement de la prestation est de nouveau choisie, aucun changement ne devrait arriver.
* si un nouveau prestataire devait être choisi, le chef de centre se propose de parler en faveur des maquilleuses actuelles afin qu’elles soient reprises par ce nouveau prestataire.
Nous avons en tout cas senti le chef de centre particulièrement sensible à ce sujet et ayant la volonté que les professionnelles reconnues que sont nos maquilleuses soient toujours avec nous et pour longtemps !
POINT Covid
-Télétravail et relation avec l’entreprise
Depuis le mois de mars, les managers ont été sensibilisés à prendre contact avec les personnes ne travaillant pas en présentiel (télétravail, absence autorisée payée). C’est une prérogative de France TV qui incombe à l’employeur. Les Représentants du personnel peuvent prendre contact avec les salariés s’ils ont leurs numéros de téléphones et si les salariés leur ont donné leur accord. La prise de contact idéale est d’une fois par semaine pour les personnels en télétravail ou absente qui ne reviennent pas sur site.
-Communication lieu prise de repas
Une communication a été faite le 30 mars dernier auprès des salariés en restreignant le nombre de places disponibles dans la salle de convivialité de 6 à 4. Les personnes pouvant manger sur leurs bureaux (exception : régie/mix) sont invités à le faire. Depuis le plan de continuité d’activité, le nombre de personnes présentes à la station est faible. Nous n’avons pas remarqué de file d’attente à l’entrée de la salle de repas.
-Vaccination pour la profession de journaliste
Par leurs déplacements et aux contacts de la population, les journalistes sont exposés dans la vie de tous les jours. Cependant le métier de journaliste n’est pas considéré par l’État comme profession dite “de première ligne” comme les pompiers, policiers, personnels de santé ou enseignants. C’est pour cette raison que la profession ne peut être vaccinée sauf si le (la) journaliste répond aux critères éligibles à la vaccination.
-Campagne radio/presse de l’État
“Si symptôme et dans la mesure où le collaborateur ne peut être en télétravail, celui-ci peut être placé tout de suite en arrêt maladie.” C’est le résumé d’une campagne radiophonique de l’État depuis plusieurs semaines. Voir site internet de la CPAM.
Mais selon le RRH, le dispositif FTV est plus avantageux car dès le moindre symptôme connu par l’entreprise, le salarié est mis en retrait de son exercice et est placé en absence autorisée payée.
-Actualité générale Covid à France 3 HDF
Dans le réseau, il y a à l’heure actuelle cinq personnes diagnostiquées positives au Covid. Un de ces cas se trouve en Hauts-de-France mais pas à Amiens.
Des bombes permettant de nettoyer les voitures sont à disposition des collaborateurs au garage. Une bombe de désinfection va être envoyée dans les bureaux excentrés très prochainement.
Le représentant de la CGT nous fait part du dernier compte-rendu de CCSCT spécial Covid. Il est demandé que dans chaque centre, le port du masque devienne obligatoire aussi en cabine speak pour la pose des commentaires. Ce sont des pièces confinées où les microgouttelettes projetées lorsque l’on parle peuvent rester des dizaines de minutes en suspension et ainsi contaminer les personnes qui se succèdent dans le local selon le rapport de la CSSCT.
Le chef de centre est dans l’attente de cette confirmation.
POINT ANTENNE
-Web
Les audiences web ont diminué fortement quantitativement en mars par rapport à février (-35% de visites).
Le directeur régional y voit deux origines.
-une cause endogène avec la baisse de production du nombre d’articles due à l’absence de référent et la reconstruction des effectifs du web. Il y a eu une forte baisse du nombre d’articles publiés et une grande rotation des équipes qui n’avaient pas toujours une bonne connaissance du référencement des articles pour google.
-une cause exogène avec l’obligation légale de la CNIL d’être tracé par les cookies qui freinerait l’internaute dans sa recherche d’articles sur google.
Le DR et la rédactrice en chef partent alors dans le développement de stratégie de référencement et d’algorithmes pour mettre en valeur des papiers.
Les journalistes utilisent « echobox » un logiciel de marketing dont l’algorithme a été conçu pour exposer, faire le maximum de clics dit Sébastien Le Fur. Pour le secrétaire, echobox présente des failles déontologiques en permettant à un logiciel de choisir des verbatim comme titre d’article, ce qui relève de la mission d’un journaliste et pas d’un algorythme.
-Point 18h30
Le secrétaire de l’instance fait part que certains salariés auraient demandé une réunion de service sur la chronique du 18h30 avec les journalistes, infographistes et monteurs. La rédactrice en chef dit que c’était dans les tuyaux mais qu’aucune date n’est prévue. Elle dit ne pas avoir fait le point encore avec les acteurs concernés. Elle précise aussi que son bureau est ouvert pour en parler de vive voix. Le Directeur Régional précise qu’il espère une reprise des émissions dans deux semaines.
Prochaine réunion le jeudi 20 mai.
Merci à toutes et à tous pour votre confiance. N’hésitez pas à nous contacter directement ou à l’adresse rp.picardie@francetv.fr Vos représentants de proximité Benoît Henrion (SNJ), Olivier Bounaud (FO), Sébastien Le Fur (CGT) et Nicolas Marousez (CFDT)