Salariés de tout France Télévisions, opposez-vous au projet de filialisation – externalisation de la gestion directe de nos magazines et jeux emblématiques Faut pas rêver, Télématin, Des Racines et des Ailes, Thalassa, Passage des arts, des Chiffres et des Lettres, en signant la pétition de nos collègues concernés !
Ils sont près de 90 salariés de France Télévisions à être mis la porte de FTV. Non pas licenciés, non, c’est bien plus insidieux : leur contrat doit être transféré au 1er septembre 2021 à la filiale France TV Studio, ce qui implique pour eux un changement d’employeur, et la fin de leurs acquis sociaux spécifiques à France Télévisions (accord collectif, accords d’entreprise, etc.).
Et dans 3 ans, si tout va mal, ils ne seront pas à l’abri d’un licenciement si leur activité – leur émission – devait s’arrêter.
Oh direz-vous, ils ne sont que quelques dizaines, et puis, une filiale, cela reste un peu FTV, ou encore, en quoi cela me concerne ?
Eh bien, c’est simple : les accords collectifs de cette filiale sont bien moins avantageux que ceux de FTV ; cette filialisation de l’activité de ces magazines, avec le personnel qui va avec, traduit aussi le virage pris par la direction, qui nous assure que FTV est un « éditeur » propriétaire de marques (Thalassa, Des Racines et des Ailes, etc.), que d’autres (FTV Studio) pourraient faire fructifier bien mieux que nous.
Parce que nous ne sommes pas innovants, agiles, créatifs, dixit le directeur des antennes et des programmes de FTV, Stéphane Sitbon-Gomez.
Des marques ? Un éditeur ?
Non. Ce qu’ils appellent des marques, ce sont des émissions que les personnels ont contribué à créer et à développer au fil des ans.
Quand ils se disent « éditeur », ils oublient que nous sommes aussi et surtout un grand diffuseur capable et obligé, par sa mission de service public, de fabriquer des émissions et des programmes.
Alors non, nous ne sommes pas juste une entreprise propriétaire de « marques ».
Autre chose : aujourd’hui la sous-traitance – de la fabrication de trop de magazines, de trop d’événements, de trop de programmes, du maquillage dans le réseau régional ; demain, tous filialisés ?
Oui, parce qu’on pourrait, si ce transfert d’activité vers FTV Studio a bien lieu, filialiser aussi votre activité sur la base de ce précédent : les RH ; la paye ; la formation ; la communication ; La Fabrique ; la diffusion ; le réseau régional, Via Stella ou NoA, etc.
Sous-traiter, filialiser, pour ne garder de FTV qu’une structure qui passerait commande, c’est tout à fait possible, si nous ne réagissons pas aujourd’hui.
Alors signez la pétition de nos collègues des magazines et jeux menacés de transfert vers FTV Studio.
Pour signifier à la direction que nous, nous voulons qu’ils restent des salariés de FTV.
Comme nous.