AU MENU DE CES RP… EN VRAC :
L’organisation du web à la rentrée, au boulot en hélico ou en marchant …sur la tête, Prison Break made in Alsace, les équipes légères pleurent … le téléphone aussi … Bref, c’est pas la joie.
LE TÉLÉPHONE PLEURE
Tout comme le psychologue du travail, c’est au tour de l’assistante sociale d’être dématérialisée. Finis les entretiens à visage humain, bonjour l’écran de smartphone et la plateforme d’appels. Le fameux de près on se comprend mieux, vous savez ?
Car oui, la direction continue de rogner partout où elle le peut. Sur l’humain, c’est plus tendre. FTV a décidé de mettre en place un service national (c’est à la mode) pour l’assistance sociale. Les sociétés locales qui connaissaient bien le terrain, les salariés et leurs problématiques sont priées de raccrocher … leur tablier. Dorénavant c’est la société Responsage qui assurera le service pour tout le réseau FTV. Six assistants sociaux pour 13 000 salariés, localisés à Paris et joignables uniquement par téléphone. Un numéro unique .. D’acrobaties.
Devant nos craintes, Fabien Amet tente d’être rassurant : « Le même service sera rendu aux salariés, ce n’est qu’un changement de méthode, ce sera la même chose. La tendance c’est le téléphone, comme pour le banquier » ou comme pour … Free.
Nous, on voit le tableau d’ici : un standard au bord de l’explosion, une musiquette insupportable qui tourne en boucle, en boucle, en boucle et pour finir des réponses valises et informelles …. Tendance oui. Tendance chienlit.
Jointe par audioconférence, pour rester dans la thématique, Madame Carmen Kohl-Vahl, la future ex assistance sociale de France 3 Alsace, nous expose son bilan annuel. En 2018, les 3/4 des rendez-vous ont eu lieu en face à face et à la demande des salariés, dans la majeur partie des cas, sur place, lors des permanences.
Après 15 ans de collaboration avec nous, on la sent un brin dépitée et amère. « Skype ou le téléphone ça fonctionne mais bon, l’interrogation porte davantage sur les interlocuteurs qui ne connaîtront pas forcément la région ou les ressources locales notamment en cas de problèmes conjugaux ou familiaux qui demandent de bien connaître les structures existantes. » Voilà c’est dit. Et franchement c’est d’une logique implacable.
Le choix de l’entreprise se comprend d’autant moins qu’à l’aube du plan de RCC, les interrogations des salariés seront grandes. Et les risques psychosociaux aussi. Allez donc vous faire aider plus loin.
PS : une centralisation qui privera de fait vos représentants de proximité d’analyses fines à l’échelle de l’Antenne. Fabien Amet le souligne « Ce n’est pas prévu dans le cahier des charges. Il n’y aura pas de document décliné par antenne lors du bilan annuel des assistants sociaux. On verra comment faire évoluer le document si jamais. » Si jamais, vous nous passerez un petit coup de fil ?
POINT EMPLOI
CADRE DE GESTION
Coté filière, Muriel Bajard (présente cette fois par VISIOCONFÉRENCE, bravo ! Si vous nous suivez régulièrement vous comprendrez aisément notre allégresse) nous reprécise que le seul poste à pourvoir coté filière à Strasbourg est un poste de cadre de gestion.
Poste qui, pour l’instant, fait l’objet d’une mission. C’est un personnel strasbourgeois qui fait l’essai. Si « à l’issue de de cette mission le bilan est positif, ce salarié obtiendra définitivement le poste le 1er novembre ». Sans passer par la case COCA.
La réponse nous avait déjà été donnée en RP mais elle n’apparait jamais dans le relevé de conclusions de la Direction. Nous voulions donc simplement en être sûrs. Vraiment sûrs. Et Muriel Bajard de préciser « On va l’écrire un jour ». Oui mais lequel ?
CADRE IMG
A la base, c’était un poste d’assistante aux IMG qui avait été ouvert. Souvenez-vous un poste de secrétariat à compétence complémentaire gestion immobilière. Un truc qui existe quelque part mais on ne sait pas trop où. Cette mission n’a étonnement pas intéressé grand monde. Pour ne pas dire personne.
« On a revu les choses » explique JM Dubois. La mission a été abandonnée et c’est désormais un poste de cadre IMG, de groupe 5, qui sera mis en consultation en octobre.
Que les intéressés lèvent la main. S’il en reste encore dans cette boîte, où les grosses têtes ont visiblement plus de perspectives que les petites mains.
Du coup le travail dévolu sur l’ancienne fiche de poste sera quant à lui « ventilé sur différents services d’organisation » selon Sophie Bauer. A savoir sur les secrétaires du chef de Centre.
Et c’est Juliette Lagache qui viendra leur prêter main forte. Par un tour de passe-passe abracadabrantesque. Détachée jusqu’alors à la comptabilité (frais de missions), avec la réorganisation du service financier au niveau national (V. compte-rendu de juin) son poste n’existe plus. La voilà donc à l’organisation. Toute une organisation, en effet.
EDITEUR WEB
Le poste d’éditeur web, dont les candidatures sont closes depuis un moment, n’a pas encore fait l’objet d’un choix par la direction car, la réflexion autour du numérique est (encore) en cours …..
Quand on ne sait pas ce que l’on veut, on ne sait pas ce que l’on cherche, donc…..on attend
Même chose pour le poste de délégué numérique Grand Est qui est suspendu « à la réflexion globale sur l’évolution du réseau numérique »
Que de suspens.
FILIERE
C’est la toute première fois que nous avons un responsable de la Fabrique, en chair et en os devant nous. Saluons la prouesse. Il serait donc bien possible que ces gens-là existent. En l’occurrence Frédéric Pennetier, responsable des équipes de tournage depuis le 1er janvier.
Nous abordons une nouvelle fois la question de l’externalisation de PCPL. Non sans une inquiétude certaine. Car vos élus ont reçu récemment un courrier alarmant de l’équipe légère strasbourgeoise. Les trois salariés concernés y font part de leur mal-être et de leur colère. Trois salariés qui ne constituent même plus une équipe puisqu’ils dépendent de supérieurs (parisiens ou locaux) différents.
Manque de visibilité de leur activité, perte de sens du travail, absence de collectif et mise à l’écart des tournages … autant de motifs de risques psycho-sociaux graves. Vos élus ont donc adressé cette lettre à la direction en menaçant de déposer un droit d’alerte en raison de danger grave et imminent pesant sur ce personnel.
Le miracle a eu lieu. Frédéric Pennetier est descendu de … Paris. Début juillet.
Pour mémoire, ces collaborateurs se sont vu évincer des tournages PCPL (une des rares activités récurrentes) au motif d’un travail et d’un comportement limites.
Ils réclament depuis et à juste titre, une réunion de débriefing pour comprendre les raisons de leur éviction. Réunion qu’on leur a refusée pendant 9 mois avant d’en proposer une en septembre, quand les jeux de la rentrée sont déjà faits. Devant l’urgence de la situation et notre insistance, c’est cette fameuse réunion qui a été avancée ce mois-ci.
Frédéric Pennetier nous briefe sur le débriefe « L’équipe a été reçue la semaine dernière pour parler de la projection du travail à venir. Nous les avons assurés d’un suivi plus régulier, de débriefings systématiques dans la mesure du possible, d’un planning à 2 semaines, 4 si c’est faisable, une meilleure visibilité et transparence ».
Et de poursuivre « Nous n’avons pas de volonté de séparer l’équipe ou de ne pas les informer. Nous comptons sur eux l’année prochaine. »
Jean-Marc Dubois précise « PCPL sera ré internalisé au plus tard en janvier 2020, on repart du bon pied » Du bon pied gauche … car c’est certain, une telle gestion humaine laissera des traces.
La direction en prend-elle la mesure ? Nous resterons vigilants.
WEB
Joël Barcy l’a annoncé : à la rentrée, France 3 Alsace montera en puissance sur le numérique. Concrètement ça veut dire que, désormais, trois contributeurs seront planifiés quotidiennement sur le web.
Après tout pourquoi pas ? Là où le bât blesse c’est qu’un de ces trois journalistes devra s’atteler à la lourde tâche du décryptage express. Lourde. Lourde. Un sujet fouillé type data illustré d’infographies (qu’il fera lui-même) pour le web qu’il viendra ensuite présenter en plateau à 19h. Express et polyphonique.
Pour rappel et soit dit en passant : l’infographiste, lui, est passé devant le jury en juin dernier pour obtenir une UCC multimédia et travailler ainsi sur le web. Cherchez la logique.
Infographiste, journaliste de presse écrite, expert plato dans la même journée … ça fait beaucoup pour un seul homme… Orchestre.
Un projet qui provoque des craintes parmi la dizaine de contributeurs web qui ont déjà des journées longues et bien chargées.
La question du renouvellement et de l’élargissement de l’équipe web se pose. Afin que la tâche de travail soit plus équitablement répartie. Et plus seulement sur les volontaires de la première heure qui le sont de moins en moins.
Comment seront choisis ces rédacteurs multifonctions ? Seront-ils désignés ? Seront-ils volontaires ? Quels seront leurs horaires de travail ? Les interrogations sont nombreuses….. Les réponses beaucoup moins.
JM Dubois affirme que ce sera « prioritairement » ceux qui ont été formés au web qui seront « réquisitionnés » mais que, devant les besoins grandissants, tous les salariés seront « incités » à collaborer au web.
Sophie Bauer, de son côté, après moultes questions, concède qu’elle vient d’avoir une liste de noms fournie par le rédacteur en chef : des journalistes pressentis pour partir en formation. Quels noms ? Quelles formations ? Ces journalistes sont-ils au courant ? Volontaires ?
Nous n’en saurons pas beaucoup plus … si ce n’est que des formations sont en cours d’élaboration à l’UFTV et qu’il s’agit là « d’une stratégie globale d’entreprise et que donc les budgets sont à la charge du réseau » du type écriture web, tournage, montage, Mojo .. Et présentation ? « Les besoins ont été identifiés » rajoute Sophie Bauer.
Bref, nous on est perdus. Et à voir toute cette cacophonie, nous ne sommes pas les seuls. Pouet.
Y aura-t’il des formations web pour ceux qui ne savent pas en faire du tout ? Ou des formations Mojo complémentaires pour ceux qui en font déjà ? Ou des formations plato pour les contributeurs timides ?
Devant notre désarroi et nos interrogations JM Dubois assène : « Si on n’arrive pas à constituer l’équipe de trois d’ici la rentrée on redéfinira les objectifs. J’attends du concret de la part du rédacteur en chef »
Du concret oui voilà, c’est bien.
PRISON BREAK
Vous avez sans doute remarqué que dorénavant, ici, plus rien ne se fait sans son badge.
Tenter d’entrer ou de sortir de France 3 Alsace, c’est Prison Break … avec moins de testostérone et de tatouages. Des badgeuses partout. Vous avez une envie pressante ? Anticipez ! Il vous faudra passer trois portes sécurisées. Vous avez un journal à présenter ? N’oubliez ni votre badge, ni vos lancements sinon gare à votre tension.
Ainsi, une présentatrice qui avait eu le malheur d’oublier son badge est restée coincée sur le plateau à 19h20.
Une autre, à 18h50, n’a pas pu y accéder avant de trouver une bonne âme qui lui ouvre. Créant un stress supplémentaire et disons le … inutile.
Inutile ce n’est pas du tout l’avis de Sophie Bauer : « Imaginez si les Kurdes ou les gilets jaunes envahissaient le plateau comme ils ont envahi le bâtiment la dernière fois ». Encore de la fiction hollywoodienne.
Pour rappel, il y a à peu près dix ans, les Kurdes avaient envahi … l’entrée. Et l’année dernière, les gilets jaunes … le parking place de Bordeaux. Mouaif.
JM Dubois enfonce le clou mais hélas pas les portes « Nous sommes un site sensible, je suis obligé d’appliquer les règles » Des règles qui font fi du bon sens et du travail que nous accomplissons ici au quotidien.
Circulez (si vous y arrivez) y a rien à discuter. Le schéma directeur a encore frappé. Et à chacun de se débrouiller avec mais jamais sans .. Son badge.
ON DEMENAGE ?
Lors du CSE de Marseille en juin dernier, des documents ont été distribués aux élus concernant le rapprochement dans un avenir proche ou lointain des stations France 3 et France Bleu. Les documents comportaient un volet « synergies immobilières ».
Et les élus alsaciens ont eu un sacré choc en y découvrant qu’une étude de faisabilité avait été engagée pour étudier la pertinence d’une vente du site de Strasbourg et d’une relocalisation commune avec Radio France. Un projet estimé pour l’horizon 2026. Demain quoi.
Certains ont alors évoqué la zone industrielle d’Entzheim, ou du moins la lointaine périphérie où le foncier est moins cher qu’en ville. A boulot à vélo … sur l’autoroute, ça vous tente ?
Devant nos interrogations légitimes, JM Dubois se veut rassurant « Pour le moment, il n’y a rien de la sorte, rien, rien de rien » Oui mais après ? « Il faut songer à des bâtiments adaptés à cette synergie, faits sur mesure, c’est compliqué. Si on doit déménager un jour ce ne sera sûrement pas à Entzheim mais peut-être dans la banlieue proche. »
Et si plutôt, on aménageait nos cinq étages à moitié vides ? Histoire de rentabiliser toutes ces badgeuses ?
LA PORTE OUVERTE A TOUTES LES FENÊTRES
Les fenêtres de la régie reviennent sur la table. Ça devient lourd cette histoire à la fin. Depuis deux ans tout de même ….
Des fenêtres qui pour rappel, laissent passer et la lumière et le froid (ou le chaud selon les saisons).
Si vous avez bien suivi ce feuilleton zolien, vous savez que désormais ces travaux ne peuvent plus se faire en local (même si, on doit bien l’admettre, en local ça n’avançait pas plus vite). Ce sont les IMG parisiens qui ont la main mise sur les fenêtres.
L’architecte est venu une deuxième fois. Il doit décidément beaucoup aimé la choucroute. « C’est en attente de chiffrages ».
Déchiffrage : on peut toujours attendre.
ON MARCHE SUR LA TÊTE
…. En régie. Encore et toujours.
Nos collègues du point de diffusion ont mal au cou quand ils travaillent. Leurs écrans sont hauts et les obligent à travailler la tête en l’air. Position inconfortable pour les cervicales.
Préconisées avant la construction de la régie, puis redemandées par le personnel, puis réclamées par la médecin du travail lors de sa dernière visite des lieux…..les têtières ne sont toujours pas là.
Le mois précédent, Éric Michel, nous expliquait qu’il y avait un problème de couleur, qu’il cherchait des têtières assorties aux fauteuils. Un tel sens du détail nous avait laissé sans voix.
Cette fois on nous dit que « c’est commandé » (Sophie Bauer) « en fait non » précise Nora Hoffstetter « on voudrait vraiment qu’ils puissent choisir le meilleur modèle. Il faut d’abord tester les fauteuils à têtière qui sont dans l’entreprise pendant les vacances des collaborateurs qui en disposent. »
Pour ensuite faire un chiffrage puis une hypothétique commande. A marcher sur la tête, on raisonne comme des pieds.
ENTRETIENS ANNUELS
La campagne des entretiens individuels se poursuit. Les managers ont jusqu’au 31 juillet pour la terminer. Et une fois n’est pas coutume, nous sommes sur la bonne voie.
- Antenne Alsace : Au 10 juillet, 89,59% ont été réalisés. Quant aux entretiens professionnels, ils doivent être effectués d’ici le 31 décembre 2019. A ce jour nous sommes à 89,44% de réalisés.
- Filière Strasbourg : 53,5% d’entretiens annuels réalisés et 21,5% pour les entretiens professionnels.
Présents à cette réunion :
- Jean-Marc Dubois, Directeur délégué à la coordination des antennes régionales de France 3, Directeur par intérim de France 3 Grand Est
- Fabien Amet, Adjoint au DRH de France 3, DRH par intérim de France 3 Grand Est
- Sophie Bauer, RRH Alsace
- Muriel Bajard, Responsable secteur d’activités RH à la direction des Moyens de Fabrication
- Eric Engelvin, IRH Responsable formation France 3 Alsace
- Fréderic Pennetier, Responsable équipes de tournage . MIF.
- Carmen Kohl-Vahl, Assistante sociale
- Nohra Hofstetter, IMG Strasbourg
Vos représentants de proximité CFDT
- Marie-Eve Beauclair
- Christian Laemmel
- Richard Madragore
- Cécile Poure
Vos Déléguées Syndicales CFDT
- Cécile Poure
- Yvonne Roehrig
Votre élue au CSE réseau
- Yvonne Roehrig
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