La 43ème édition du Printemps de Bourges démarre dans quelques jours… Et l’amateurisme est de retour !
Pour préparer la couverture du festival dans nos JTs, une réunion a été organisée ce mercredi 10 avril, soit une semaine tout juste avant l’ouverture du festival (mardi 16 avril). Ça, c’est de l’anticipation !
Les présents étaient au nombre de deux : le rédacteur en chef et un seul journaliste. Quant à l’adjoint responsable de la couverture du Printemps de Bourges, il était en congés. Situation quelque peu absurde…
Sauf que l’amateurisme de nos encadrants ne s’arrête pas là !
Les équipes dédiées ont appris leur participation au festival au dernier moment. Et comme le dispositif TV ne prévoit que deux binômes, un journaliste accrédité a vu son contrat annulé jeudi 11 avril au matin. Deux CDD (bientôt embauchés, jamais venus au Printemps de Bourges) et deux titulaires formeront les deux duos. Mais aucun de ces salariés n’a été inclus à la préparation de l’événement ni tenu au courant des démarches faites auprès de l’organisation du festival.
Pas d’info sur la forme et encore moins sur le fond. Les demandes de captations et d’interviews ont été décidées unilatéralement par le rédacteur en chef adjoint dédié, sans même informer les équipes terrain, ni l’équipe web organisée (elle !) de longue date.
Ni le choix des artistes, ni les angles des sujets, ni l’organisation des tournages n’ont été évoqués. Du jamais vu à France 3 Centre-Val de Loire ! Résultat : le planning imaginé par le rédacteur en chef adjoint se révèle extrêmement dense et incohérent au vu du nombre d’équipes mobilisées.
Ces faits sont symptomatiques d’un nouveau mode de fonctionnement de notre encadrement éditorial : les rédacteurs en chef décident et les équipes exécutent, sans réflexion ni concertation. Le journaliste se doit d’être un « bon petit soldat ». Il faut mettre un terme à ces pratiques qui usent les membres de notre rédaction et qui discréditent notre travail aux yeux de nos interlocuteurs sur le terrain et in fine, nos téléspectateurs.
Reprenons le bilan de nos ateliers « renouer la confiance avec le public » et appliquons ces préconisations au quotidien.
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